La cuisine de Bloodlust
sur Le Ludiste
S'il existe une différence fondamentale dans l'alimentation des nobles et des paysans, des ruraux et des urbains, on constate que certains points communs résident dans les goûts de tous. Tout d'abord l'attrait des épices. On nomme épice (au féminin) tout ingrédient qui modifie ou améliore un plat ; le poivre, le safran, le clou de girofle, mais aussi les amandes, l'oignon ou le sucre. Mais, fondamentalement, se sont le gingembre, le safran, les cannelles (cannelle ou synamone) et le clou de girofle ...Contient : verre (2)(...) Les épices entrent dans la composition de tous les plats, y compris certains « desserts », tarte aux pommes ou fraisée, gâteau aux fraises et au safran. On agrémente aussi certaines siffan d'épices ; le fameuxverredes lunes utilise de cinq à sept épices différentes. Mais l'utilisation des épices se fait de manière très étudiée ; Non pas comme on pourrait le croire, pour « masquer le début de putréfaction des mets », mais réellement par goût ; pour preuve, la précision avec laquelle les rédacteurs des ouvrages de cuisine les plus réputés de Pôle décrivent les épices utilisées, voire les quantités. (...)
Les matériaux qui composent cet ustensile sont très variés : du simple bois creusé dans les campagnes au gobelet en étain ou en argent serti de pierres précieuses dans la haute noblesse, voir enverrepour les plus fortunés. Les tranchoirs, servant à découper les aliments présentés sur la table, sont en étains, en argenterie ou plus simplement en bois, voire d'une sorte de pain à croûte dure et sans mie que les convives se partagent à deux comme le gobelet. (...)