Dérigions - Population
sur Le Ludiste
La population de l'empire Dérigion peut être divisée en quatre grandes catégories : les citoyens, les esclaves, les étrangers et les nobles. Partie 1 : le citoyen. Qui est citoyen ? La citoyenneté est la marque de l'appartenance pleine et entière à l'Empire. Elle est aussi un droit exclusif réservé à un nombre restreint d'individus. Réservée à l'origine aux seuls habitants de la nation Dérigion issue de la grande Union (500 av. Néinnes), elle fut rapidement étendue aux habitants des colonies ...Contient : esclave (41)(...) L'affranchissement des esclaves est également juridiquement encadré. Un maître ne peut affranchir unesclavequ'après l'autorisation d'une administration impériale créée spécialement pour l'occasion : le bureau de la citoyenneté. (...)
Dès lors qu'il perd sa citoyenneté, le principe selon lequel les Dérigions ne peuvent pas réduire en esclavage d'autres Dérigions ne le protège plus. Partie 2 : l'esclave. Définition : De façon générale, unesclaveest la propriété légale d'un homme qui exerce un droit absolu sur toutes ses activités. Il ne dispose d'aucun droit et est assimilé à un objet d'où son surnom d'outil vivant. (...)
Aucun philosophe de l'Empire n'a jamais contesté cette institution et les esclaves eux-mêmes, sauf dans certains cas particuliers, sont en règle générale très servile (surtout à partir de la quatrième génération). Comment devient-onesclave? Les deux sources d'approvisionnement en esclaves sont d'une part, la guerre et la conquête de nouveaux territoires; et d'autre part, les marchands d'esclaves (souvent des Batranobans). (...)
Les esclaves sont donc en majorité des étrangers mais gare aux Dérigions qui se font capturer par des marchands batranobans et vendre commeesclaveaux marchés de Bétail Sud ! Que font-ils de leurs journées ? Même si une très grande partie d'entre eux est utilisée pour exécuter des tâches domestiques ou agricoles, il n'existe pas d'occupations spécifiquement serviles. En effet, rien n'interdit à unesclave(du moment que son maître lui ordonne) d'exécuter des tâches d'hommes libres. Ainsi, durant l'âge d'or, de nombreux esclaves ont été employés dans l'administration impériale et il n'était pas rare de voir certains d'entre eux occuper des postes à responsabilités élevées. (...)
Même encore aujourd'hui (1031 ap. Néinnes), tous les commerçants et artisans qui en ont les moyens achètent au moins unesclaveet le forment à leur métier. Lorsqu'ils prendront leur retraite, ils pourront vivre des bénéfices du travail de leuresclave. L'exemple le plus caractéristique est celui de l'esclavePlanude qui dirigea jusqu'en 751 ap. Néinnes la banque de son maître, gagna sa liberté et citoyenneté, hérita de la banque, devenant l'un des hommes les plus riches de Pôle. (...)
Tout simplement parce que la perception de l'esclavage est quelque peu différente entre ces deux périodes. L'esclavage durant l'âge d'or : - La perception de l'esclavage A cette époque, l'esclaveest beaucoup mieux traité qu'en 1031 ap. Néinnes. Certes, c'est un objet et il n'est pas considéré comme une personne mais il vaut tout de même mieux qu'un animal. (...)
La plupart des maîtres de Pôle traite très bien leurs esclaves et il est fréquent que cette condition soit plus viable que celle d'un étranger. - La condition d'esclavePour pouvoir se marier, unesclavedoit obtenir l'accord de son maître. En cas de mariage mixte, c'est à dire entre esclaves appartenant à des maîtres différents, chacun des maîtres doit donner son accord. Les enfants issus d'un telle union appartiennent au maître de la femmeesclave. Le mariage entre un libre (homme ou femme) et un(e)esclaveest autorisé. Les enfants issus d'une telle union doivent suivre le statut de la mère. Toutefois, uneesclaveépousant un homme libre est de facto libérée. L'esclaven'est pas autorisé à porter une arme offensive sauf autorisation expresse du maître et dans certains cas exceptionnels (gladiateur). Il n'a pas le droit de vendre des denrées ou produits sauf là encore autorisation. (...)
La loi de l'Empire Dérigion impose au maître quelques obligations. Ainsi, doit-il nourrir correctement l'esclave, l'habiller décemment, lui fournir un toit, le faire soigner et l'entretenir s'il devient infirme. L'esclaven'a pas le droit de propriété et ne peut transmettre un bien par héritage. Il est toutefois autorisé à disposer d'un pécule dont il pourra se servir pour acheter sa liberté. Bien qu'unesclaveappartient en toute propriété à son maître et qu'il peut le traiter comme n'importe quel autre de ses biens (le vendre, le léguer ou le donner), il ne peut pas toutefois dépasser certaines limites. Le propriétaire n'a en effet pas le droit d'attenter à la vie de sonesclave, ni de le torturer, ni de le mutiler. Seules les instances judiciaires disposent du pouvoir d'ordonner la mort, la torture ou la mutilation. (...)
La plupart du temps, l'infraction est signalée par d'autres citoyens témoins des mauvais traitements subis par les esclaves. De même, toute personne qui blesse unesclavedoit verser une compensation financière à son propriétaire. A noter qu'au plus on s'éloigne de Pôle, au plus les maîtres ont tendances à prendre des libertés envers leurs esclaves. Certains n'hésitant pas à exercer un véritable droit de vie ou de mort sur leurs « biens ». - L'esclaveet le système judiciaire Le témoignage d'unesclaven'est pas reconnu devant un tribunal sauf s'il est obtenu sous la torture. Le droit dérigion estimant que l'esclavene dit la vérité que lorsque la crainte d'une nouvelle torture l'emporte sur la crainte de son maître. L'esclavea toutefois la possibilité de demander au tribunal de le soumettre à la torture pour que son témoignage puisse être valider. En matière criminelle, la loi dérigionne prévoit des peines assez lourdes, pouvant aller jusqu'à la mort, contre les esclaves qui se rendraient coupables de voies de fait envers un maître ou un autre citoyen, d'un vol qualifié, ou d'une récidive de tentative de fuite. - La perte des libertés Dès lors qu'il devientesclave, ce dernier perd toutes ses libertés. Il n'a plus aucun droit mais acquière de nombreux devoirs envers son maître. (...)
En contrepartie, ce dernier est soumis à plusieurs obligations qui sont détaillées un peu plus haut. Ses déplacements sont très limités et doivent toujours être autorisés. En cas de fuite, l'esclaveest marqué au fer rouge. En cas de récidive, il est mis à mort. -Esclaveà vie ? Dans la plupart des cas, un individu réduit en esclavage le reste pour toute sa vie. Il existe toutefois un moyen d'obtenir sa liberté et par là-même la citoyenneté : l'affranchissement. Le propriétaire, s'il est âgé d'au moins 20 ans, peut affranchir sonesclaveen remerciement de ses bons et loyaux services. L'esclavepeut également acheter (lorsque ce dernier est rétribué pour ses services et que son pécule le lui permet) sa liberté. Dès lors, l'affranchi devient un citoyen dérigion à part entière et porte le nom de famille de son ancien maître. (...)
L'esclavage durant l'âge sombre : - La perception de l'esclavage Avec le déclin de l'Empire, la considération qu'ont les Dérigions de l'esclaves'est considérablement détériorée. Contrairement à l'âge d'or, il n'y a ici aucune volonté de protéger l'esclaveet ce dernier est considéré aussi bien comme de la marchandise que comme un animal familier. Même si la majorité des propriétaires traite leurs esclaves beaucoup plus mal qu'ils traiteraient leur chien, il existe au sein de la population une poignée d'irréductibles qui continue à appliquer les principes de l'ancien temps. (...)
A chaque vente d'esclaves, ces derniers espèrent toujours être achetés par ce genre de maîtres car c'est pour eux la seule chance d'avoir une vie décente et d'espérer un affranchissement rapide. - La condition d'esclaveCompte tenu de ce qui a été dit plus haut, l'esclaven'a plus aucune protection contre les actions de son maître. Ce dernier dispose même du droit de vie ou de mort sur sa propriété. (...)
Au programme donc : sélection des meilleurs spécimens et croisements lui permettent d'obtenir la meilleure combinaison possible et la plus adaptée à la destination finale de l'esclave. Vient ensuite « l'éducation » qui inculque au futuresclavela docilité et la totale soumission qu'il devra avoir envers son maître. S'ajoute à cela une éducation spécifique aux besoins de l'acheteur (unesclavesexuel ne doit pas connaître les mêmes choses qu'un copiste). Vous l'aurez compris, les services de Bouzid Kaci coûtent très cher (il faut compter environ payer le triple du prix normal) mais vous pouvez être sûr que l'esclaveque vous achetez est l'un des meilleurs dans sa catégorie. Le deuxième service que le camp propose est le dressage. Si unesclaven'est pas assez soumis à son maître, ce dernier peut lui payer un petit séjour à Sayed. Au programme, épices, tortures, dressage et sévices sexuelles (castration si nécessaire) se chargent de remettre le visiteur dans le droit chemin. (...)
C'est une personne résidant de plein gré dans la communauté dérigionne mais qui ne dispose pas de la citoyenneté. Il constitue en fait une classe ou une catégorie intermédiaire entre le citoyen et l'esclave. Au contraire de l'esclave, il dispose de sa liberté sans toutefois jouir de la totalité des droits accordés à un citoyen. Droits et devoirs. (...)