Gadhars - Une étude complète
sur Le Ludiste
Paroles recueillies en 823 après Néinnes auprès d'un esclave Gadhar de Pôle. Extrait de ' Les histoires du Pays d'où je viens ' par Julianus Pirius, ethnologue Dérigion rédigeant un travail récréatif sur les légendes Gadhars. On nous appelle les Gadhars, mais on nous refuse ce que ce mot même signifie... On nous enferme dans des camps ou des arènes, on nous utilise et on vante nos mérites... comme on parle d'un chien de compagnie... On discute dans les rues des mérites des gladiateurs à la peau ...Contient : esclaves (2)(...) On nous appelle les Gadhars, mais on nous refuse ce que ce mot même signifie... On nous enferme dans des camps ou des arènes, on nous utilise et on vante nos mérites... comme on parle d'un chien de compagnie... On discute dans les rues des mérites des gladiateurs à la peau noire, mais on applaudit quand l'un d'eux tombe sous les coups de boutoirs d'un cousin. On nous murmure des compliments, mais ils ont lieu sur l'estrade desesclaves, quand on compare la blan-cheur de nos dents... Vous nous appelez Gadhars, mais pourtant, vous ne savez rien de nous... Vous ne savez rien de nos rêves, vous ne savez rien de nos ancêtres... Vous ne savez rien de nous... Alors, je vous interroge, vous qui me demandez de vous parler des histoires de mon passé : Avez-vous assez d'encre et de parchemin pour écrire tout ce que j'ai à vous dire ? (...)
De même, le concept de mémoire ancestrale permet de mieux comprendre les flashs dont sont victimes certains Gadhars et d'expliquer pourquoi un esclave, issu de trois générations d'esclaves, peut quand même s'échapper de Pôle et survivre en milieu hostile, tout en arrivant à rejoindre la jungle de ses ancêtres. (...)