Histoire officielle des Guerres de Greyhawk
Les philosophes disent que les conflits trouvent toujours leur origine dans la convoitise - du pouvoir ou de butins. Ceci est peut-être vrai pour les quelques petites guerres et autres raids frontaliers qui firent l'histoire de Tærre. Toutefois, le grand carnage qui marqua ces dernières années ne saurait s'expliquer simplement par la seule convoitise. En effet, ce furent plutôt l'alchimie complexe des passions ...Contient : roi (22)(...) Bien que la plupart des histoires fantaisistes racontées purent être infirmées de visu par la suite, il n'en reste pas moins que celles-ci se propagèrent comme une trainée de poudre le long des côtes sud du Lac Whyestil semant la panique sur leur chemin3. LeroiAvras III de Furyondie fut donc amené à tourner son attention vers sa frontière nord afin d'empêcher l'expansion des forces de Iuz jusqu'au coeur de ses terres4. La position duroiAvras était alors fragile à cause de l'indépendance de ses nobles - particulièrement les Grands Seigneurs du sud qui n'étaient pas menacés par Iuz. (...)
En effet, la plupart de ceux-ci saisirent cette opportunité pour obtenir des concessions de la part de leurroi, le privant ainsi de taxes dont il aurait bientôt cruellement besoin5. De telles concessions provoquèrent la colère des barons de la frontière nord du pays qui se sentaient trahis par les grands du sud. (...)
En deuxième venait l'Ordre du Cerf dont l'unité et la force augmentant venait s'opposer aux raids frontaliers de Iuz. En dernier venait leroiAvras III avec ses domaines et sa famille. Ses terres coincées entre celles de plus puissants, leroiessayait très futilement d'apaiser les esprits de tous. A ce point critique toutefois, la puissance grandissante de Iuz fut mise à rude épreuve. (...)
Bien que son règne fut relativement court7, la coalition de Belvor III lui survécut, continuant à rassembler les diverses factions rivales pendant les quelques années de régence qui suivirent sa mort. Depuis qu'il est monté sur le trône à la suite du Seigneur Throstin, Régent du Royaume, leroiBelvor IV s'est employé à renforcer Furyondie, allant même jusqu'à programmer la conquête de la Société Cornue et des Terres de Iuz. (...)
Le Seigneur Throstin, par exemple, a raffermi son emprise sur l'Ordre du Cerf et contrebalance le poids politique du jeuneroi. Des luttes d'influence existent donc toujours à Furyondie. Ainsi, quand Iuz réapparut en 570 AC, Belvor IV n'y prêta pas attention trop occupé qu'il était à unifier son royaume. (...)
Ainsi, Le Prélat Suprême d'Arbonne refusa de fournir une armée au Duc Ehyeh, choisissant plutôt de renforcer ses propres frontières et de s'apprêter à conquérir Taine lui-même. Leroide Nyrond, quoique favorable à la cause du Duc, réserva ses troupes et ses finances pour contrer les troupes de son vieux rival, le Grand Royaume, qui ne devraient plus tarder à se manifester. (...)
Cette prise de pouvoir et l'armement de Iuz pour la guerre ne passèrent pas inaperçus. Les espions de Furyondie revinrent auroiBelvor IV avec des nouvelles d'armées humanoïdes grossissantes, et celles-ci auraient pu être écrites avec leurs propres sangs car la plupart de ses agents humains furent retrouvés morts, rendant Belvor aveugle et sourd à ce qui se tramait au delà de ses frontières nord. Quand les hommes qui échappèrent aux massacres arrivèrent à lui, leroise prépara immédiatement à se défendre, d'autant plus qu'il venait juste d'apprendre le destin tragique de Taine. (...)
Attaques et Contre-attaques Bien que pris au dépourvu, Furyondie n'était pas endormi. Pendant qu'il levait des troupes fraîches, leroiBelvor IV fit envoyer ses émissaires les plus capables dans les cours du sud. Des ambassadeurs apportèrent la triste nouvelle de la chute d'Holmer à Célène, Bissel, Veluna, dans les Etats d'Ulek et par dessus tout à Kéolande. (...)
Cela faisait bien longtemps qu'il convoitait Almor et Nyrond, mais ces deux nations s'étaient toujours montrées unies contre ses légions. Toutefois, les récents évènements de Taine étaient une parfaite diversion pour Nyrond : leroiArchbold et la moitié de son armée étaient loin au nord. Le reste de ses troupes, bien que loin d'être inoffensives, ne pourraient pas lutter contre les siennes avec un rapport de deux contre un en leur défaveur. (...)
Parmi les revers du destin, c'est à ce moment là que les géants, ogres et autres descendirent des Cordillières des Brumes cristalines sur les vallées de Stérich et de Geoff. Les dirigeants de ces terres envoyèrent alors des appels désespérés auroiSkotti de Kéolande, mais la majorité de l'armée de celui-ci étant dans le nord, il n'avait que peu d'aide à offrir car ses réserves aidaient déjà les Etats d'Ulek. (...)
Ainsi, le Beygraaf Zoltan, Bouclier de la Vraie Foi, forca le Marshall de Bissel à accepter ses termes de rédition. La paix conclue, Ket contrôlait les routes commerciales vitales à travers le Trou de Roncebois. LeRoiFou part en Campagne La vague du mal semblait devoir submerger la Flanesse mais Istus fit son apparition sous les traits d'Ivid le Dément. (...)
L'Empereur, maintenant surnommé l'Immortel, se divertissait dans le chaos et la destruction de ses terres. Ayant eu vent des massacres perpétrés par Ivid, leroiArchold III de Nyrond contre attaqua l'Armée du Nord entre Womtham et Haute-Aigues. Bien que les généraux animus d'Ivid combattirent bien - étant morts, ils n'avaient pas peur de mourir - les terres meurtries du Grand Royaume ne leur offrirent aucune aide. (...)
Sa Grâce Grenell, Herzog de la Province du Nord, se rebella contre son cousin dans une tentative désespérée de stopper la marche des Nyrondais sur ses terres. Libéré duroifou, il s'allia à la Marche aux Ossements, et réussit à stopper l'avance d'Archbold aux Collines de Silex en sacrifiant sans pitié de nombreuses troupes humaines et orques. (...)
En échange de seulement 20 chevaliers et de sa promesse d'assistance signée, le comte obtint les droits d'évaluer et de lever les taxes dans son domaine, l'exception des impôts royaux, le droit de prélever un payement sur la rivière Att, un évêché pour son neveu, et même un mariage favorable entre le troisième fils duRoiet la fille du comte Kirhk! 6. Les rumeurs au sujet de la puissance et des caprices de Zagyg suggèrent qu'il a pu effectuer le kidnapping en solo. (...)
Quelques nobles accusèrent les Grands Ducs d'assassinat bien que les Redoutables et Horribles Présences – Les hiérarques de la Société Cornue – revendiquèrent la mort duRoicomme une conséquence de leur magie noire. Une commission de mages et de prêtres menée par le Seigneur Throstin du Vieux Cerf établit que leRoiest mort de mort naturelle durant son sommeil. Les Grands Ducs furent acquittés, mais les Hiérarques ne retirèrent jamais leur revendication: cet acte ne fut qu'augmenter leur rang dans la Société Cornue. (...)
Pomfert le Vieux, un des Huits Sages de Rel Mord, considère que la folie des Hauts-Rois est de nature magique. Citant l'épithète du Haut-Roi, 'Celui qui voit les démons', Pomfert soutien que la démence des Hauts-Rois provient de leurs manigances avec les démons des Abysses. (...)
9. Bien que communément attribué à la main du Prince Ivid, aucune preuve directe ne lie le futur Haut-Roià l'assassinat. 10. Le Herzog d'Ahlissa paria qu'à elle seule son armée pouvait écraser la toute jeune Ligue de Fer, formée en 447 AC par Onnwal, La Citée Franche de Irongate, Idee, Sunndi et les demi-humains des Glorioles et d'Hestmark. (...)
G Ivril a indiscutablement prouvé que certaines mais pas toutes des unités de la Garde des Compagnons étaient des Barbazu, des Baatezu mineurs des Neufs enfers. Ce fait explique les performances très variables des armées du Haut-Roi.