Histoire officielle des Guerres de Greyhawk
Les philosophes disent que les conflits trouvent toujours leur origine dans la convoitise - du pouvoir ou de butins. Ceci est peut-être vrai pour les quelques petites guerres et autres raids frontaliers qui firent l'histoire de Tærre. Toutefois, le grand carnage qui marqua ces dernières années ne saurait s'expliquer simplement par la seule convoitise. En effet, ce furent plutôt l'alchimie complexe des passions ...Contient : tête (5)(...) Bien que des récits corrects de ces batailles se soient perdus, les résultats de ces guerres sont clairs : l'Empereur garda son trône mais souffrit des pertes de territoires et d'influence. Un neveu qu'Ivid avait installé à latêtede la Province du Nord se rebella contre son oncle et décréta son fief état souverain. De même, le prélat en chef de l'empire d'Ivid - le Saint Censeur de Médégie - défia l'empereur et établit un siège épiscopal indépendant. (...)
Jouant sur la nature chaotique des assiégeants28, Belvor laissa la majorité de ses troupes le long de la Veng et, à latêted'unités d'élite, il mena lui-même une attaque fulgurante contre ceux qui menaçaient sa capitale. (...)
Prudent qu'il était, Kevont ne prit pas lui-même le commandement de ses troupes mais le confia plutôt à un chevalier jeune et respecté de tous, l'Honorable Osson de Ferté-Amoneste qui fut alors placé à latêtede la totalité des forces de la Prélature. Osson n'eut pas de mal à se faire une idée de la gravité de la situation. (...)
Bien qu'affaiblie, l'Armée des Glorieuses était belle et bien là et ne serait pas être battue si facilement. Toutefois, les aerdiens n'avaient pas un général de génie à leurtête. A la Bataille de la Foret de Rieu, Osson inaugura la tactique de la fausse retraite qui allait le rendre célèbre. (...)
C'est en Vendangier, que le Grand Conseil se réunit. La paix, bien que simple en théorie, s'avéra être un véritable cassetêtepour les nombreux ambassadeurs présents à Greyhawk. Durant les six mois que dura le Grand Conseil, les intrigues de tout style abondèrent comme chacun essayait d'obtenir des concessions favorables. (...)