La morsure du nord
sur Le Ludiste
Les sabots des montures soulevaient la neige sur leur passage, signalant l'arrivée imminente d'une troupe importante, les sentinelles embusquées les avaient repérés depuis longtemps déjà et la peur au ventre, elles s'interrogeaient. - On n'aurait peut-être pas dû attaquer le village, sergent ? - Soldat, vous savez bien qu'on ne discute pas les ordres ! Vous avez de passez votre vie derrière un bureau à vérifier des formulaires à longueur de journée ! - Non, sergent, non... Dans la tête ...Contient : taille (4)(...) ------------------------------------------------------------------------------- Ne voyant pas revenir ses pisteurs, Wilhelm alerta ses hommes, qui ralentirent leur chevauchée... Voyant des traces laissées par ses éclaireurs et comprenant alors qu'ils approchaient de la position des Vorozions, Wilhelm, en bon tacticien, sépara sa troupe en quatre unités de petitetaille. Celles-ci firent le tour du monticule par deux côtés différents. Le sergent n'avait pas prévu cette possibilité, considérant les Piorads comme des brutes irréfléchies. (...)
Alexandre Vermillus sortit précipitamment de son bureau et courut sur les remparts. Sa stupeur fut detaillequand il aperçut les quarante Piorads avancer calmement vers sa position. Mais le plus terrible n'était pas cette vision de la mort venant à sa rencontre, mais celle des chagars de tête tirant derrière eux les cadavres de ses soldats, répandant douze traînées de sang sur la neige. (...)
Mais Alexandre, soutenu par Sthylfist lui rendit son regard, car il apercevait désormais une lueur d'espoir : s'il parvenait à énerver son adversaire, alors celui-ci commettrait de graves erreurs... Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'un déluge de coups ne s'abatte sur Alexandre, dans l'incapacité de porter un seul coup, il se contenta d'éviter avec souplesse les moulinets meurtriers de la Hache. Malgré la différence detailleentre les armes, Alexandre se rapprochait petit à petit, de manière à gêner le Piorad dans ses mouvements. (...)
Alors, voyant une légère ouverture, il pensa que cette erreur était due à la fatigue de son adversaire. D'un ample mouvement detailleet à l'invite de son arme-dieu, il frappa de toute sa puissance, droit sur le flanc d'Alexandre. (...)