L'aumônière écarlate
sur Asmodée au format (353 Ko)
Contient : visage (10)(...) Une peau brune, à qui la lune donnait une teinte presque grise, de grands yeux ourlés de cils épais, des cheveux bouclés, d'un noir de jais, unvisageaux traits fins et bien dessinés. Une fois désaltéré, le Castillian parut reprendre quelques forces. (...)
Mais Domenico m'a vu, il va le répéter à l'évêque et ils vont s'en prendre à ma famille et... et... Le jeune homme s'effondra. Levisagecaché dans ses mains blessées, il fondit en larmes. Frédéric s'approcha tant bien que mal du garçon et lui passa gentiment un bras derrière les épaules. (...)
Ils ne portaient pas leur vestes d'uniforme et ressemblaient plus à des vagabonds qu'à des soldats en fuite, même si Frédéric, avec sa longue chevelure châtain et sonvisageglabre pouvait difficilement passer pour un Castillian. - Qui êtes-vous ? leur demanda le chef de la troupe, un homme grand et mince, auvisagetaillé à coups de serpe. Et où allez-vous ? - Mon nom est Björn Jensen, Excellence, répondit respectueusement Frédéric, avec une légère révérence. (...)
Messieurs, nous nous verrons demain matin, avant que nos routes se séparent... - Pardonnez ma curiosité, mon père, risqua Frédéric, mais quelle terrible affaire vous mène dans les montagnes hostiles de rancho Gallegos ? - Des hérétiques ! rugit l'inquisiteur, un rictus haineux sur levisage. Une famille de sorciers qui se terre non loin de Malaca... - Quelle horreur ! s'écria le Montaginois. (...)
Il se dirigea vers son ami. Celui-ci était agenouillé auprès d'une femme d'une quarantaine d'années, peut-être plus, auvisageblême et exsangue. Un peu de sang coulait de la commissure de ses lèvres. Une large tâche rouge florissait sur sa poitrine. (...)
Sa voix claqua comme un coup de fouet. - Pourquoi les as-tu ramenés ici, Lucas ? Le jeune homme leva sonvisagebaigné de pleurs vers celui de sa soeur : - Domenico... La magie du feu coule dans mon sang... Il en a profité. (...)
Les lamentations et la veillée avaient duré trois jours et trois nuits, puis des pleureuses avaient suivi la lente procession jusqu'au petit mausolée familial en hurlant et en se couvrant levisagede cendres. Des bénédictions avaient été dites, tandis que la dépouille de la magicienne, couverte de voiles noirs et feu finement tissés, était livré aux flammes d'un bûcher funéraire. (...)
Vêtue d'une simple chemise de la même couleur que les montagnes illuminées par les derniers rayons de l'astre solaire et d'un pantalon de cuir noir, elle était appuyée négligemment contre l'encolure de sa monture. Elle approcha l'animal de la fontaine, afin qu'il puisse s'y abreuver, se passa de l'eau sur levisageet s'accroupit face à eux, les yeux rivés à ceux du Montaginois. - Si je vous indiquais approximativement l'endroit où l'on peut le trouver, accepteriez-vous d'y accompagner mon frère avant de retourner en Montaigne, Monsieur ? (...)
La souffrance de cet homme lui permettrait d'assouvir sa vengeance. Cette fois, elle laissa les larmes rouler sur sonvisage. Il avait suffi d'une simple aumônière écarlate...Une nouvelle de Charlotte Bousquet Rouge, orange, ocre, or... Le corps de la danseuse se tordait tel une flamme au son des tambourins. Sa peau brunie par le soleil se chargeait de reflets cuivrés et ses yeux, noirs, intenses possédaient l'éclat presque insoutenable de la neige des montagnes de la région à leur zénith. Seule au milieu de la piste, elle se laissait porter par la musique, oubliant son public, perdue dans les harmonies des mélodies, de ses rêves, de ce que son âme exprimait ; le ...