Quatre Légendes
sur Qin - la légende au format (728 Ko)
Contient : homme (33)(...) Pourtant, les yeux qui y brillent ne sont pas hostiles, juste... mélancolique et pleins d'une pitié incompréhensible. L'hommeprend alors la parole, et sa voix chaude et douce calme les peurs de l'adolescente : « Te sens-tu mieux maintenant... mon enfant ? (...)
» La jeune fille commence à hocher la tête, mais immédiatement la douleur déchire son crâne. Elle cesse immédiatement son mouvement, regarde l'homme, et une voix rauque, presque brisée, sort de sa gorge : « J'ai... J'ai mal à la tête... » L'hommea un sourire triste, mais la lueur dans ses yeux se fait encore plus amicale : « Rien de plus normal. Rallonge-toi, maintenant, tu as besoin de repos. - Oui, oncle... » L'hommeaide la jeune fille à s'étendre et remonte la vieille couverture de coton jusque sous son menton. (...)
Yin Zhàn Shì (combattant/guerrier de l'ombre)... - Yin Zhàn Shì ... Je... je n'ai pas de nom. » Et deux grosses larmes coulent sur les joues de l'adolescente. Aussitôt, l'hommese rapproche et s'agenouille à ses côtés. Sa grosse main saisit celle de sa malade, et d'un doigt malhabile, il caresse sa joue : « Bien sûr que tu as un nom toi aussi. (...)
Tu t'appelles Yuè Hua, c'est juste ta blessure à la tête qui te l'a fait oublié. Ne t'inquiète pas, tout va bien aller, maintenant. » La jeune fille serre très fort la main de l'homme, et ses yeux se plonge dans les siens. Après un moment, ses yeux se ferment et, tandis que l'hommehume une mélodie enfantine, elle s'endort. Les semaines et les mois s'enchaînent et, doucement, les douleurs qui vrillaient le cerveau de Yuè Hua finissent par s'estomper. (...)
Et au matin suivant, humble et plein de bonne humeur, il reprit sa route, abandonnant aux villageois la récompense promise pour la capture du bandit. » Le vieilhomme, son histoire terminée, tourna avec un sourire la tête vers son petit-fils. Ce dernier avait fermé les yeux en entendant la fin du récit, essayant de conserver quelques instants encore l'image du héros. (...)
Chien Fou ne comprenait que deux choses : la haine et la possession ; Danseur Immobile savait, lui, que posséder n'avait pas vraiment de valeur, tôt ou tard toutes les possessions disparaîtront, et haïr ne vous crée que des ennemis, alors qu'aider son prochain vous crée des amis fidèles. Allez, jeunehomme, au lit maintenant ! - Tout de suite, grand-père ! » Le printemps est là. Alors que le vieilhommesirote un thé vert, le petit garçon joue avec des osselets près du brasero qui maintien une température agréable dans la petite boutique. Avec un grincement, la porte qui donne sur la rue principale du village s'ouvre et ? (...)
Mei (belle) et le coût du médecin et des médicaments, je ne pourrais pas vous payer avant que les marchands de Nao ne passent au village pour acheter nos poteries... » Le garçonnet regarde son grand-père avec attention. Chang Wei n'est pas un méchanthomme, et cet hiver il n'a vraiment pas eu de chance : d'abord sa mère, puis son fils, et maintenant sa fille sont tour à tour tombés malades, et ses affaires n'ont pas été très bonnes l'an dernier. (...)
Et merci... merci... » Le garçonnet revient et tend à son grand-père la petite pelle et le seau. Tandis que le vieilhommeremplit ce dernier, l'enfant va chercher un vieux sac de chanvre. Par deux fois, le seau plein est vidé dans le sac que le vieux marchand tend alors au potier : « J'ajouterai les quatre bu à ce que vous me devez. (...)
» Pourtant, le garçon sait que son père ne serait pas d'accord. Il l'a entendu se disputer avec le vieilhommeau sujet de Chang Wei avant de reprendre la route et son dangereux métier de marchand itinérant dans le sud, jusque dans le royaume de Chu. (...)
Petit à petit, il cesse de prêter attention au chant des oiseaux, puis au bruit de la petite brise sèche qui balaie la terrasse, se concentrant uniquement sur le bruit de son coeur et du sang qui court dans ses veines. Une petite heure se passe, puis une autre, sans que la silhouette du vieilhommene bouge. Même près d'elle, il faudrait être très attentif pour voir sa poitrine se lever et s'abaisser doucement. (...)
Si tu ne peux faire la paix avec toi-même, tu ne pourras pas vaincre tes adversaires, tout au plus pourras-tu peut-être les brutaliser ; et alors, tu finiras par rencontrer un jour quelqu'un qui te terrasseras. » Le vieilhommese lève, emportant avec lui son bol et sa cuillère. Celle de Lí Wei est au fond de son propre bol encore à moitié plein, mais il a perdu tout appétit. Les ans passent et le temps a voûté la silhouette jadis droite du vieilhomme. Mais cet hiver a été le dernier. Quand, alité et secoué de violentes quintes de toux, il a finalement autorisé son petit-fils à se rendre à Nao chez le médecin, il était trop tard. (...)
Hòu Dao (généreux). Au début de la cérémonie, le corps, revêtu d'un chang pao de soie, le seul qu'ait possédé le vieilhommedans un si coûteux matériau, a été placé révérencieusement dans un cercueil de pin, puis ce dernier a été porté au cimetière et mis en terre aux côtés de ceux de son épouse, morte il y a bientôt vingt ans, et de sa première bru, morte à la naissance de son fils il y a quatorze années. (...)
Il y a juste en dehors de la ville une école d'arts martiaux, tenue par le shifu Main Gauche. Toutes les rumeurs disent qu'il s'agit d'unhommehonorable et il serait aussi un ami de Gao Dao, l'officier qui dirige la garde du gouverneur ; il forme les jeunes gens de la milice de la ville. (...)
Jetant un dernier regard vers la rue, Yú se penche et pose sa main sur la gorge de la victime et la retire comme brûlée : l'hommen'est pas mort, juste inconscient. Un peu mal à l'aise, il palpe rapidement les vêtements de l'inconnu, mais les voleurs connaissaient manifestement leur travail et il ne reste même pas une piécette. (...)
Peut-être pour compenser ses ‘malheurs' à la maison, la chance est avec lui ce soir. Pas seulement avec lui d'ailleurs : à ses côtés, un jeunehommeun peu plus âgé semble lui aussi avoir le dieu de la chance de son bord. Après presque deux heures de jeu, les deux garçons sont les seuls à encore avoir une pile de piécettes conséquente et leurs derniers adversaires se retirent en maugréant. Le jeunehommeassis près de Yú éclate de rire, se tourne vers lui et lui donne une claque dans le dos : « Ca fait plaisir de voir de nouvelles têtes. (...)
L'intérêt de Yú a de toute façon été de courte durée : la fille n'est même pas vraiment jolie et surtout, un coup d'oeil à l'hommequi l'accompagnait l'a dissuadé de tout geste inapproprié. Yú sait que Yin Zhànshì est médecin, il l'a déjà vu dans le quartier où il habite, mais son visage, marqué marqués par des cicatrices de coups et de brûlures, et sa démarche assurée, montrent l'un et l'autre qu'il s'agit d'unhommeà ne pas prendre à la légère. Non, vraiment, les cours de l'école sont plutôt ennuyeux, même si pour la première fois depuis très longtemps son père a paru approuver sa conduite quand il lui a annoncé son intention de suivre l'enseignement de Main Gauche, Yú serait déjà parti sans la présence de Yii dans les parages. (...)
Ils connaissent bien le garçonnet qui vient tous les jours à la même heure avec son plateau. Qiwàng attend patiemment, son visage impassible. « Tu peux passer », intonne l'hommeen armes qui se tient à la droite de la porte, et les lances s'écartent. Qiwàng le remercie en s'inclinant une nouvelle fois puis il reprend sa marche et pénètre dans le grand couloir. (...)
Un dernier escalier en colimaçon et un petit corridor l'amène enfin à sa destination : une grande pièce sobre, éclairée par le jour qui pénètre par deux grandes fenêtres, dans laquelle cinq hommes sont assis derrière des bureaux tandis qu'un autre est penché sur le travail d'un de ses subordonnés. Qiwàng s'approche de l'hommedebout et attend qu'il le remarque. Suivant le regard de celui à qui il parlait, l'hommejette un regard par-dessus son épaule et se redresse en voyant l'enfant. Frappant alors deux fois dans ses mains, il ordonne d'une voix forte : « L'heure du repas est arrivée. (...)
Leur chef a fait un signe à l'enfant qui le suit vers son propre bureau. Arrivé devant ce dernier, il pose le plateau et le pousse devant l'hommeaprès avoir retiré le morceau de coton qui le couvrait. « Mère m'a dit qu'il y avait du poulet, du cresson et des pêches aujourd'hui, père. (...)
Quand l'enfant a fini, il pose le stylet mais ne se relève pas, se contentant de se mettre sur le côté du coffre, toujours agenouillé, tandis que son père se penche sur son travail. Qiwàng attend le verdict de son père, s'efforçant de ne pas montrer son anxiété. L'hommese redresse bientôt. « Bon travail, Qiwàng, mais regarde, ici et ici, tu aurais dû les former ainsi », et avec des gestes sûrs, l'hommemodifie légèrement à deux endroits les marques dans le sable. L'enfant regarde attentivement, essayant de fixer dans sa mémoire la différence entre ce qu'il avait fait et ce que son père lui montre puis, sans se rendre compte qu'il parle à voix haute : « Oui, la petite queue tourne dans l'autre sens... - Exactement. (...)
Sa santé m'est aussi importante que la mienne », dit Féng An Yi en guise d'entrée en matière. Le médecin, malgré son visage de bandit, est unhommecourtois. S'adressant à l'adolescent, il commence par lui demander de s'asseoir sur la couche située sur le côté de la pièce, prise entre une armoire dont les cases sont remplies de rouleaux de bambou et le bureau. (...)
Rien de très grave encore, mais la circulation de son sang me semble entravée. Un excès de yin, je pense. Un peu comme vous en somme, mais inhabituel chez unhommeaussi jeune. - Et quels remèdes recommandez-vous ? - Rien de bien difficile. Un peu d'attention dans son alimentation ; consommer quelques herbes en même temps que les repas, des choses simples que tout bon apothicaire pourra vous fournir. (...)
- Oui, j'en ai discuté avec plusieurs personnes au fait de se genre de choses. Il y a juste à l'extérieur de la ville une école d'arts martiaux tenue par unhommenommé Main Gauche. C'est un vétéran de l'armée de notre royaume, bien qu'il soit originaire du Yan. Tous les témoignages que j'ai recueillis concordent : c'est unhommeà la conduite exemplaire et Gao Dao lui-même le considère comme un maître d'armes compétent et lui rend visite à l'occasion. (...)Nouvelles décrivant les backgrounds de 4 personnages-joueurs en vue d'une campagne utilisant le scénario du LdB. Yuè Hua ?? (Fleur de Lune) Renaissance Flotter dans un lac noir... Le coeur qui cogne et, à chaque battement, une douleur sourde fait exploser les pensées... Une lueur s'approche, et la terreur qui enfle... Fuite éperdue, mais la lumière gagne du terrain... Elle est là, juste derrière, et il ne reste d'autres choix que de lui faire face ; alors, se retourner, et... La jeune fille se réveille ...