Le Salut du Coadjuteur
sur La Cour d'Obéron au format (107 Ko)
Ce scénario est conçu pour des personnages appartenant à la clientèle de la Maison de Guise. Il convient à une troupe de personnages courageux comprenant au moins un ou deux combattants et de bons diplomates. La présence d'un aristocrate est vivement recommandée ; celle d'un ec- clésiastique peut s'avérer à double tranchant : précieuse dans certaines circonstances, périlleuse dans d'autres. L'histoire : 1) La fuite du coadjuteur. Jean d'Aigremont, chanoine du chapitre de la cathédrale ...Contient : âme (4)(...) Entourée de ses femmes et des domestiques qui se lamentent à grands cris, soutenue par le curé du village, le père Mangeot, elle semble à moitié hystérique, oscillant entre la crise de larmes et la crise de rage. Elle lance des imprécations, prie pour l'âmede son pauvre René, tient des propos incohérents où elle exige qu'on lui baille un pistolet pour aller elle-même fracasser le crâne de Blaumann. (...)
Endurci dès son plus jeune âge au cours des guerres de Henri II contre l'Empire, vétéran de la campagne de 1558 dans le nord du royaume, c'est un officier dur, efficace, dépourvu d'état d'âme. Toutefois, il prend conscience que sa bonne fortune ne durera pas toujours, et qu'il finira par prendre un mauvais coup sur un champ de bataille. (...)
Portrait moral : Gai, vantard et téméraire, c'est une tête brûlée prompt à agir sur un coup de tête. S'il trucide et arquebuse sans état d'âmeau cours des engagements, c'est aussi un vrai gentilhomme, doté d'un sens des convenances et de l'honneur irréprochable en société - quoiqu'il ait toujours le langage un peu leste. (...)
Il jette un manteau court a crevés et teintes chatoyantes sur ses épaules. Portrait moral : Wurtz est un mercenaire sans état d'âme. Bon meneur d'hommes, populaire auprès de ses troupes dont il partage les origines, la grossièreté et les appétits, il se distingue toutefois par son sang-froid et son jugement. (...)