Le Salut du Coadjuteur
sur La Cour d'Obéron au format (107 Ko)
Ce scénario est conçu pour des personnages appartenant à la clientèle de la Maison de Guise. Il convient à une troupe de personnages courageux comprenant au moins un ou deux combattants et de bons diplomates. La présence d'un aristocrate est vivement recommandée ; celle d'un ec- clésiastique peut s'avérer à double tranchant : précieuse dans certaines circonstances, périlleuse dans d'autres. L'histoire : 1) La fuite du coadjuteur. Jean d'Aigremont, chanoine du chapitre de la cathédrale ...Contient : enfants (5)(...) A moins de se montrer remarquablement discrets, les PJ risquent de se faire rapidement repérer par les bandes d' 'enfantsperdus' de l'armée du Prince de Condé. En fonction de leur habileté, ils pourront être capturés ou au contraire, réussir à se faire engager au sein de l'armée. (...)
Une quinzaine de chevau-légers débouche en effet au trot au coin de la place, lancegayes (lances courtes de guerre ou de chasse) ou pistolets au poing. Il s'agit en fait desenfantsperdus de l'armée du maréchal de Saint-André, mais le seul moyen de s'en assurer est de leur demander, ou de penser à observer la couleur de leurs casaques ou de leurs écharpes (qui sont rouges, couleur de l'armée royale). (...)
C'est sur cette partie de la route que les PJ verront venir à leur rencontre une colonne hétéroclite de voyageurs ; des bourgeois, leurs femmes, leursenfants, des vieillards, des valets, une ribambelle de nonnes menées par une abbesse. La plupart se déplacent à pied, certains sont montés sur des mules. (...)
Les paysans colportent des bruits épouvantables sur les lansquenets de Blaumann : ils chauffent les pieds des braves gens pour leur arracher leurs économies ; non content de pendre leurs prisonniers, ils étripent les femmes après les avoir forcées, et bourrent leur ventre ouvert de foin ; ils jettent les petitsenfantsaux porcs et s'amusent de les voir dévorés vifs par les cochons... Lorsqu'on demande aux villageois où se trouvent les lansquenets, ils montrent aussi bien la direction de Corbeil que celle d'Etampes. (...)
Ils peuvent observer de nombreuses cornettes de cavalerie, des bandes désordonnées de gens de pied à l'armement hétéroclite et les colonnes bariolées mais disciplinées de plusieurs régiments de lansquenets progressant au rythme du tambour. De grands étendards blancs flottent sur l'armée. Des bandes éparses d'enfantsperdus (éclaireurs) patrouillent sur les deux versants de la vallée, de part et d'autre du cours de l'Essonne. (...)