Le Journal de Lycia (Premières chroniques) - Premiers
pasPendant des dizaines d'années, j'ai cherché sans relâche un moyen de retrouver la trace de Père. Les premiers temps, j'arguais pour moi même le simple attachement filial, mais les années aidant, je finis par m'avouer qu'entrait dans mes sentiments un immense besoin de comprendre. Comprendre ce qui avait provoqué son départ, comprendre pourquoi je traversais les siècles sans subir la morsure des années. Et lui seul probablement détenait la réponse à mes questions. Aussi loin que je puisse remonter ...Contient : contact (5)(...) Je paniquai et sortis mes Atouts, les deux premières cartes (Eric et Brand) représentaient des hommes morts selon l'homme en noir, la troisième représentait un dénommé Benedict. Je me concentrai et parvins à établir lecontactselon la méthode que m'avait enseignée l'homme en noir. Avant d'accepter de m'amener à lui, Benedict s'enquit de mon identité, et seule je pense, la panique qui se lisait sur mon visage me sauva : j'étais pour lui une parfaite inconnue. (...)
J'essayais alors d'utiliser l'Atout représentant celui qui devait être le Roi, mais sans succès. En fait, aucun de mes Atouts ne fonctionnait. Mais je sentis lecontactfamilier de l'esprit de l'homme en noir, il m'ordonna de rentrer, et en utilisant la Marelle brisée ! (...)
Livrée à moi même, je songeais aux images qui avaient bercées mon sommeil durant presque un an : Ambre et sa Marelle. Je tirais donc l'Atout de Random mais lecontactne parvint pas à s'établir. Je tentais alors avec plus de succès celui de son épouse, Vialle. (...)
Lorsque j'eus terminé mon récit, je me trouvais en Ambre. La Reine me fixait d'un regard absent que lecontactd'Atout ne m'avait pas permis de remarquer ; à ses côtés, un homme d'une carrure impressionnante m'observait. (...)
Je profitais du temps libre avant le dîner pour me détendre dans un bain. Tellement de choses en si peu de temps...et uncontactd'Atout maintenant ! Je plongeais sous la mousse pour me dissimuler et ouvris mon esprit. J'identifiais la jeune femme comme étant une certaine Flora. (...)