Le Sang de la Révolte : Un Autre Regard sur le Clan
Brujahsur La Cour d'Obéron au format (126 Ko)
Eternels Rebelles ? Reconnaissons-le : les Brujah sont trop souvent dépeints comme un ramassis de brutes totalement dénuées de finesse, toujours prêtes à ruer dans les brancards et à se faire manipuler par le premier Ancien venu. La scission du Clan en trois grandes factions n'arrange pas grand chose, chacune d'elles ayant donné naissance à son propre stéréotype : le gang member pour l'Iconoclaste, l'intellectuel de gauche pour l'Idéaliste et le type solitaire qui ne demande rien à personne ...Contient : aspect (2)(...) En premier lieu, la réputation d'impulsivité des membres du Clan ne joue certainement pas en leur faveur, et nombre d'Anciens réfléchiront à deux fois avant d'accorder leur soutien, même tacite, à un Prince susceptible d'entrer dans une rage dévastatrice à la première déconvenue; cetaspectdes choses sert évidemment les efforts mis en oeuvre par leurs ennemis Ventrue pour exclure les Brujah des hautes sphères politiques de la Camarilla. (...)
Sur ce point, il est indispensable de distinguer deux Carthage : une Carthage historique, lointain souvenir à demi-oublié de l'antique culture phénicienne, et une Carthage utopique, devenue le symbole de l'idéal Brujah par son opposition à la Rome des Ventrue. Si ce secondaspectest largement représenté dans le background du jeu, le premier reste beaucoup plus discret, sans doute parce qu'il est très difficile d'établir une vision précise et évocatrice de cette civilisation disparue, que ses ennemis romains se plurent à représenter comme une culture décadente et arrogante, effrayante de démesure et de cruauté... L'Histoire est toujours écrite par les vainqueurs et, dans le cas de Carthage, la défaite a ouvert les portes de l'oubli... On peut aussi supposer que la vision typiquement romaine d'une Carthage ténébreuse, avec ses orgies de sang et ses idoles terrifiantes, constitue un souvenir raisonnablement véridique d'un autre modèle de société Brujah, bien différent de l'idéal helléniste. (...)