Le Sang de la Révolte : Un Autre Regard sur le Clan
Brujahsur La Cour d'Obéron au format (126 Ko)
Eternels Rebelles ? Reconnaissons-le : les Brujah sont trop souvent dépeints comme un ramassis de brutes totalement dénuées de finesse, toujours prêtes à ruer dans les brancards et à se faire manipuler par le premier Ancien venu. La scission du Clan en trois grandes factions n'arrange pas grand chose, chacune d'elles ayant donné naissance à son propre stéréotype : le gang member pour l'Iconoclaste, l'intellectuel de gauche pour l'Idéaliste et le type solitaire qui ne demande rien à personne ...Contient : empire (3)(...) On retrouve ici le vieil axe d'opposition Brujah/Ventrue : alors que les Ventrue sont les tenants d'un système aristocratique hérité de l'empireromain et de la féodalité médiévale, les Brujah se posent en partisans d'une société plus égalitaire, où le pouvoir est accordé par le peuple souverain à celui qui se montre suffisamment digne de servir et de défendre ses intérêts. (...)
La plupart d'entre eux ne sont ni idéalistes, ni individualistes, ni même iconoclastes, mais tout simplement inhumains, persuadés que la sauvagerie et la cruauté constituent le plus court chemin vers cette liberté à laquelle ils aspirent avec autant d'ardeur que leurs frères ennemis. Les Vestiges de Carthage : Et Carthage, dans tout cela ? Quelle place donner à l'ancienempiredes Brujah dans la vision moderne du Clan ? Sur ce point, il est indispensable de distinguer deux Carthage : une Carthage historique, lointain souvenir à demi-oublié de l'antique culture phénicienne, et une Carthage utopique, devenue le symbole de l'idéal Brujah par son opposition à la Rome des Ventrue. (...)
A partir de là, rien n'interdit de penser que ces deux modèles, le Grec et le Carthaginois, correspondent en fait à deux courants bien distincts au sein du Clan, deux courants sans doute aussi vieux que la Seconde Cité et dont la scission pourrait bien remonter aux plus proches descendants de Troile... Ces deux courants auraient trouvé leur parfaite réalisation dans deux civilisations aux valeurs si différentes : le courant helléniste aurait perduré, devenant finalement la tendance majoritaire du Clan, tandis que le courant phénicien, foudroyé par la Chute de Carthage, aurait disparu dans les brumes de l'Histoire et ne serait plus représenté que par quelques terrifiants Methuselah, étrangers à toute Secte et attendant l'heure de rebâtir leurempirefoudroyé, après avoir anéanti leurs ennemis mortels les Ventrue et châtié les traîtres ayant osé pactiser avec les destructeurs de Carthage. (...)