Histoire et organisation de l'Empire (Encyclopédie
Galactique – tome I)sur Empire Galactique au format (1.1 Mo)
Contient : empire (63)Histoire et organisation de l'Empire(Encyclopédie Galactique - tome I) De temps à autre, il se présente comme un haut fonctionnaire, il lui arrive souvent de récompenser la bonté et l'abnégation. (...)
Nul, bien sûr, n'a pu fournir de témoignage direct à ce propos. Mais cette légende montre bien l'omniprésence de l'idée d'Empirepartout où il s'étend, du coeur de Prima aux circuits siliceux d'un banal robot des confins. Elle illustre également la notion capitale qui a fondé, à travers une quarantaine de siècles, la permanence de l'Empiregalactique humain. Devant l'immensité des distances, la formidable puissance des machines et l'exubérante profusion des peuples et des coutumes, l'empereur est le symbole vivant de l'individualisme. (...)
Par l'attention qu'il prête à tous et à chacun au cours de ses voyages incognito ou lors des TriDaudiences officielles, il reste le garant de la liberté pour l'« Unimanité ». L'histoire fut longue, des premières conquêtes à la formidable prospérité de l'Empireactuel. Aux balbutiements de la technique interstellaire faisaient écho des gouffres d'ignorance humaine. (...)
Mieux, nous ne connaissons pas d'autre race qui, avec les seuls moyens de sa propre technologie, ait tenté le Grand Bond sans savoir si elle n‘était pas seule dans la Galaxie. Ti Yu Shapiro, L'Empiredes hommes. Aux premiers temps de l'expansion humaine, l'homme, confiné dans son système originel, se croyait seul dans l'immensité galactique. (...)
Signalons seulement pour mémoire qu'une théorie imagine que la race humaine est originaire d'une planète unique, Terra, que certains experts identifient avec Sol III, capitale avant l'Empirede la première Confédération interstellaire. C'est l'adaptation de ces humains aux conditions des planètes colonisées qui expliquerait la variété des types humanoïdes dans l'Empireactuel. La seconde théorie scientifique présume l'apparition d'Etres humanoïdes dans une région de la Galaxie située autour de la quatrième spire vers l'extérieur en partant de l'amas central de Prima. (...)
-Fantômes » et « La Confrérie du sourcier gris » nécessita l'intervention des Scorpionautes. On prévoit une révision de la loi par le Conseil suprême... L'EMPIRE: Jamais il n ‘a été plus important de faire votre devoir, soldats. Pourtant jamais votre devoir n‘a été plus difficile à discerner. (...)
En l'espace de quelques années, la plupart des mondes de l'ex-Confédération interstellaire allaient faire partie du nouvelEmpiregalactique. Sa Majesté Zarouh Khan commença par réorganiser les différents corps d'armée. Il insuffla aux diverses divisions un esprit commun, et créa une nouvelle guilde de dimension galactique appelée simplement l'Armée. (...)
Ces messagers furent chargés tout d'abord de convaincre pacifiquement les derniers mondes confédérés de rejoindre l'Empire. Un échec de leur part entraînait immanquablement l'intervention de l'Armée. Mais ils rencontraient peu de résistances. (...)
N'était-il pas dangereux de laisser aux puissants Teknos le contrôle d'une chose aussi essentielle à l'Empireque le voyage spatial ? La Guilde Navyborg suggérait donc respectueusement à Sa Majesté de lui remettre les deux systèmes de propulsion hyperluminiques, qu'elle fabriquerait et exploiterait. (...)
Ainsi fut à jamais scellée la complémentarité Teknos-Navyborgs. L'AGE D'OR : De centrifuge qu'il était aux temps glorieux de Koddah et des Mille Héroïques, l'Empiredevint centripète. Tout ramenait au centre, à Prima, où les empereurs géraient dans l'opulence leur rente de patrimoine. (...)
Transportées, lentement mais sûrement, par les énormes cargos, toutes les marchandises, toutes les matières premières affluaient des lointaines colonies vers le centre de la Galaxie. « L'Unimanité », c'est-à-dire l'ensemble des Etres vivants et intelligents rassemblés au sein de l'Empire, s'accorda, semble-til, une pause, un moment de grâce, pour souffler et jouir de la vie. Ce fut aussi une riche période pour les arts. (...)
De nombreux chefs-d'oeuvre qui sont aujourd'hui la fierté des musées impériaux datent du 96ème siècle. La Vertu démoniaque : Pourtant le pouvoir central restait désespérément stérile. L'Empiresavait consommer mais non plus produire. Alors qu'on ne découvrait plus de nouveaux systèmes, on annexait à tour de bras les petits Etats indépendants que la furie colonisatrice avait laissés en friche derrière elle. (...)
Mais ce système reposait sur la faiblesse et la dépendance des mondes exotiques. Par nature, il ne pouvait être que provisoire. L'Empiren'exportait plus que des douaniers. Les garnisons massées aux frontières de l'Empire, assoupies par l'attente d'un ennemi qui ne venait jamais, succombaient, elles aussi, aux sirènes du plaisir. Les autorités spirituelles ellesmêmes devenaient matérialistes. (...)
Leurs églises satellisées, où toutes sortes d'orgies et de délires des sens tenaient lieu de culte, connurent des records d'affluence. Les révoltes karias : Mais un réveil pénible attendait l'Empireassoupi. Il vint d'une race E.T. des frontières, dont les aspirations mystiques, fondées sur l'ascétisme et la valeur guerrière, étaient en absolue contradiction avec le sybaritisme humain. (...)
Mais, après quelques succès faciles dus à la corruption et à la désorganisation impériale, la théocratie karia fanatisa ses troupes à outrance. Une vague sauvage semblait prête à submerger l'Empire. Seule l'intervention d'une nouvelle sorte de navires, les « monstronefs », gigantesques Lehouine capables d'amener sur un monde rebelle des centaines de milliers d'hommes de la division Intervention, parvint progressivement à endiguer la révolte. (...)
L'utilisation massive de robots autoguidés, les « formecs » (de « force mécanique »), donna finalement la victoire à l'Empire. Mais le choc de la révolte avait été brutal, laissant des cicatrices profondes. Même le citoyen impérial de base, tout engourdi de plaisir et de luxe qu'il fût, avait été choqué aussi bien par la révolte que par la répression brutale qui s'ensuivit. Il fut alors décidé avec sagesse de laisser aux frontières de l'Empire, dans la frange des mondes nouvellement découverts ou pas encore intégrés à l'Empire, une zone d'influence libre où pourraient s'exprimer et se concrétiser les idées originales, anticonformistes ou même oppositionnelles. Votées par le Conseil suprême, les lois de mise en quarantaine des mondes de niveau inférieur, outre la protection apportée à leur culture originale, permettaient de les garder à un niveau technologique leur interdisant un affrontement direct avec l'Empire. Pourtant, ces troubles semblaient avoir fortement sapé la foi, autrefois universellement répandue, de la mission civilisatrice humaine à travers la Galaxie. (...)
Baronnies, démocraties populaires, républiques exotiques, une floraison de régimes locaux s'épanouissait. L'Empiredevenait une mosaïque dont l'unité, symbolisée par l'empereur, semblait bien affaiblie. Il n'est pas certain que le phénomène de cour préconisé par l'Admintek pour attirer dans l'orbite impériale les potentats locaux et influencer leur politique ait eu les résultats escomptés. (...)
Au contraire, les chroniques de l'époque mettent en scène un empereur faible plus soucieux d'étiquette que de politique, une cour rongée par les complots et les luttes d'influence, bref, tous les signes avant-coureurs d'une décadence de l'Empiretel que l'avaient conçu les premiers fondateurs. LA DECADENCE Mais la philosophie profonde de la révolte karia, cet ardent élan mystique rejetant le matérialisme et le mode de vie béat des Citoyens impériaux, montre l'urgente nécessité d'un souffle nouveau, d'un idéal élevé face aux déprimantes mesquineries d'un pouvoir politicoadministratif hypercentralisé relayé par une tentaculaire emprise technico-commerciale, ellemême consolidée par le monopole des transports interstellaires. (...)
En 9508, le plus puissant d'entre les féodaux, le Connatic de Knume, qui gouvernait un amas proche du centre galactique — également amant de l'impératrice régnante selon de nombreuses sources de l'époque —, obtint l'accord du Conseil suprême pour un ambitieux programme de colonisation. La Pince : Pour respecter l'équilibre démographique de l'Empire, chaque système fut invité à sélectionner ses meilleurs éléments. Des cultures de cellules de ces citoyens d'élite furent réunies sur Prima puis clonées et activées pour fournir en quelques semaines des contingents d'Etres humains adultes. (...)
Le but officiel proclamé par tous les médias comme une oeuvre prioritaire de salut galactique était : « Fermez la Pince. » La représentation de l'ensemble des mondes qui formaient l'Empireaffectait en effet la forme d'une pince dont la base était située à la périphérie galactique. (...)
Sa mission secrète était tout simplement de prendre le pouvoir dans la colonie puis, avec l'aide d'autres clones du Connatic, de former des confédérations qui, bientôt, s'opposeraient à l'Empire. Un tel programme de conquête de la Galaxie par un seul homme reproduit à des centaines d'exemplaires constitue à ce jour le plus extraordinaire complot contre le pouvoir impérial. (...)
Il s'en fallut alors de très peu qu'on ne remît en question l'hérédité de la fonction impériale. LES GRANDES REVOLTES : Mais L‘Empirene pourra désormais plus se concevoir que multiple et unique, immense fleuve traversé par un même courant sur lequel flottent librement les nefs les plus diverses vers les ports les plus éloignés. (...)
Allocution traditionnelle de l'empereur à l'ouverture de la session des Chambres. Cette nouvelle faillite d'unEmpiretrop dédié aux seules lois du profit fut lourde de conséquences. Le pouvoir démesuré octroyé aux dirigeants devint suspect. (...)
Des grandes voix d'artistes ou de personnalités religieuses s'élevaient un peu partout pour réclamer un retour aux sources, un respect plus effectif de l'individu. L'Eglise de la Conscience universelle : En 9520, sur une planète extérieure à l'Empire, naissait une foi qui gagnerait bientôt toute l'Unimanité. Sous le nom d'Eglise de la Conscience universelle, la nouvelle religion prêchait le dialogue entre toutes les races et proclamait l'égalité absolue des Etres vivants et intelligents. (...)
Nombreux furent les lynchages et les massacres, appelés « psinocides », que cette campagne de propagande encourageait. Le désordre et la haine raciale secouaient tout l'Empire. Toutes les Eglises en subirent les conséquences. Pourtant, rien n'empêchait la foi nouvelle de s'étendre. (...)
Le désordre connut son apogée vers 10050, au cours du règne du cinquantième empereur, Padishah XIV. Les guerres entre puissants ravageaient unEmpiremenacé d'éclatement. Certaines marches galactiques proclamaient leur indépendance. C'est alors qu'un lointain neveu de l'empereur, Paul, duc d'une planète semi-désertique, prit la tête d'une coalition de rebelles. (...)
Ce n'est qu'après la signature par toutes les Eglises rivales de la Charte oecuménique et le rétablissement dans ses prérogatives de la noblesse locale que l'ordre put à nouveau régner dans unEmpirerénové. Car le doute s'était emparé des hiérarques de Prima. Plus question d'imposer par la force une manière unique de penser ou de vivre. (...)
Voilà pourquoi sur 25 000 mondes fleurissent autant d'écoles et de systèmes, de modes de pensée et d'expression, se développent des civilisations d'éclat ou stagnent des marais d'obscurantisme. Voilà pourquoi sur ces mêmes terres on respire d'un trait identique le souffle d'Empire, celui de ses principes, de son organisation et de sa souplesse. 2 ORGANISATION POLITIQUE DE L'EMPIRE: L'Empireest Un. Empereur Zarouh Khan. L'Empireest multiple. Empereur Padishah XIV. L'Empireest vaste. Dicton populaire. Toutes les routes mènent à Prima. Dicton populaire. LE POUVOIR CENTRAL : Planétoïde artificiel bâti par la Loge Tekno en l'an 9000, Prima est le siège de la puissance impériale. (...)
Entièrement creuse, Prima abrite dans ses innombrables bureaux, appartements et jardins d'agrément, 1 milliard de fonctionnaires de l'Empire, l'Admintek. Prima : Au centre de la Galaxie, Prima dépend pour sa survie de 24 mondes nourriciers contrôlés par l'Armée. (...)
Il est autorité discrète mais sûre, référence ultime de connaissance et de conscience, mythe incontestable, aussi grand, dit-on, vivant que mort. L'Admintek : C'est le cerveau de l'Empire. Comme une énorme araignée tapie au centre de sa toile. l'Admintek rassemble toutes les informations de la Galaxie connue. (...)
Leurs dispositions sont inscrites dans toutes les mémoires des ordinateurs légistes, dans celle des principaux ordinavs et des balises diplomatiques et, bien sûr, peuvent être consultées par tous les abonnés de la Toile. Le Conseil suprême se garde bien d'intervenir sur le plan local : chaque monde de l'Empireest libre de se doter du type de gouvernement qui lui convient. LE POUVOIR DES GUILDES : Leur pouvoir est essentiellement de nature transgalactique. (...)
Pour des Etres qui voyagent sans cesse entre les mondes, il est facile de recueillir une masse incalculable d'informations. Sans compter des correspondants, partout dans l'Empire, qui échappent par leur statut à toute pression locale. De plus, le plot navyborg permet des branchements directs sur les enregistreurs TriD. (...)
De l'affaire «Kaboul Def» aux sombres heures de la répression qui suivit les grandes Révoltes, mille exemples montrent que jamais l'Armée ne permettra à l'Empirede sortir de l'immobilisme stagnant où il se complaît... Liu Shishao, Grandeur ou décadence ? (...)
Mais elle sut faire taire ses antagonismes suicidaires pour rallier le nouvel ordre que représentait l'Empire. Plus tard, le haut commandement lutta avec énergie et efficacité contre les paraguildes formées lors des conflits sécessionnistes. (...)
Dotée d'une structure interne forte et déterminée, d'une solide réputation d'obéissance sans faille, c'est l'organisation qui entretient le plus grand nombre d'antennes dans l'Empire. Traditionnellement, l'intégration à l'Empired'un monde habité de nature « amicale » donne lieu à une cérémonie touchante et significative. C'est un défilé où les forces armées du nouveau monde rejoignent librement celles de l'Empirepour s'y assimiler, quelle que soit la différence de niveau technologique. La pierre jetée à la main et le pistolaser contribuent aussi bien au maintien de la Pax galactica ! (...)
Il va de soi que l'usage inconsidéré de ce « blanc-seing » impérial est aussi rare que sévèrement puni. La force discrète de l'Armée représente l'assise même de l'Empire. LA HANSE DES MARCHANDS : «Laisser faire, laisser passer. » Troquer, acheter, vendre, voler, prendre, donner, commercer, marchander, charmer, estimer, négocier: en dernière analyse, tout n ‘a servi qu'à une chose, échanger. (...)
Explorant sans relâche la Galaxie, allant d'un système stellaire à l'autre pour échanger des biens ou des idées, les Marchands ont participé à l'édification de l'Empireactuel. Le pouvoir politique eut longtemps des démêlés avec ces trublions farouchement individualistes. (...)
Très tôt, les Marchands établirent des regroupement en corporations, créèrent des écoles commerciales de statut galactique, et unirent leurs efforts au sein d'une même organisation, la Hanse. Mais des conflits fréquents entre leurs intérêts et ceux de l'Empireaboutirent, au 91e siècle, à la mise hors la loi de la Hanse. Pendant plusieurs siècles, les Marchants multiplièrent les démarches pour tenter de s'attirer la grâce impériale. (...)
Cette nouvelle Hanse, gigantesque entité de 220 millions de sociétés à l'époque, se donna des structures cohérentes, des règlements compatibles avec les lois de l'Empire, et se dota de moyens considérables. Prenant pour devise une antique citation d'origine inconnue « Laisser faire, laisser passer », la Hanse voulut marquer son unique intérêt le négoce. (...)
La Hanse des Marchands a le pouvoir de l'argent ; c'est donc la plus riche des grandes guildes de l'Empire. Le Consortium des banques, groupement des 27 plus grandes banques impériales, principale filiale de la Hanse, gère les immenses ressources financières de l'Empire. Le Consortium donne son aval pour toute transaction commerciale au niveau galactique (construction d'un vaisseau Lehouine, achat de planète vierge, etc. (...)
Le Consortium participe donc à l'équilibre impérial en contrôlant la puissance économique des guildes et de l'Empire. LA GUILDE NAVYBORG : Lors de la Première Guerre interstellaire, en 8050, l'empereur Zarouh Khan fit prendre conscience au Syndic Navyborg, pour se concilier son appui, qu'il pouvait également s'avérer une force politique majeure. Au fur et à mesure du développement de l'Empire, le Syndic prit naturellement une place de plus en plus importante. L'aboutissement logique de cette croissance fut la création de la Guilde Navyborg, par Sa Majesté Cornélia Ière, en 8540, qui paracheva ainsi l'oeuvre de Sa Majesté Koddah-laVoyageuse, son illustre aïeule. (...)
Un commandant est seul maître à bord de son vaisseau, après son dieu mais avant l'empereur luimême, pourtant l'avis d'un simple matelot est pris en compte lorsqu'il s'agit, par exemple, de participer à la colonisation active des frontières de l‘Empire. A sa naissance, la Guilde ne prenait ses décisions importantes que dans le seul milieu où elle se sentait totalement libérée de l'influence du monde extérieur : le TricheLumière. (...)
Le regroupement de tous les scientifiques (savants, chercheurs, ingénieurs, techniciens) de tous les domaines touchant à la matière permit de nombreuses inventions qui changèrent peu à peu le mode de vie des habitants de l'Empire. La plus importante découverte date de 7500, la propulsion hyperluminique imaginée par le Tekno Jonas Varlet et mise au point moins d'un siècle plus tard par la Navyborg Rosalia GouttedePluie. (...)
Solennellement confiée à la Guilde Navyborg par Sa Majesté Olaff II, elle mit les amas globulaires et même les autres galaxies à portée de l'Empire. Comme au temps des premiers vaisseaux à génération (voir p. 6). des nefs gigantesques pouvant conserver la vie allaient naviguer les siècles nécessaires au franchissement des espaces intergalactiques. La Loge Tekno occupe une place à part, primordiale, dans l'Empire. Son activité touche à tous les domaines. Elle entretient des relations indispensables avec les quatre autres guildes et le Conseil suprême. (...)
C'est-à-dire la seule banque de données impériale qui n'est pas directement reliée à la Toile, le Réseau télématique total de l'Empire. Le personnel tekno ayant travaillé à l'élaboration de découvertes à problèmes ou prohibées se voit immédiatement muté dans un service plus discret où lui-même et l'objet de ses recherches ultérieures seront particulièrement surveillés. (...)
Poujours présentes à un degré ou à un autre dans l'histoire humaine, les Eglises n'ont pris la dimension que nous leur connaissons, celle d'une guilde majeure de l'Empire, qu'au moment de la redécouverte des pouvoirs PSI. Une des origines de la recrudescence des pouvoirs PSI semble être le rayonnement cosmique, beaucoup plus actif dans l'Espace que sur les planètes, abritées par leurs champs magnétiques, couches d'ozone et atmosphère. (...)
Elles semblaient sérieuses, raisonnablement puissantes et désireuses d'intégrer dans l'harmonie le « phénomène PSI » à l'Empiregalactique. Rassuré, le pouvoir impérial mit fin aux psinocides. Ultérieurement, une décision du Conseil suprême ordonna l'ajout à la charte des points suivants : * Les Prêtres au-delà du grade d'acolyte (grade 3) sont interdits du port et de l'usage des armes physiques, existantes ou à venir, de quelque nature que ce soit. (...)
Leur implantation s'étend à toute la Galaxie connue, et parfois au-delà de la bordure. Signataires de la Grande Charte oecuménique, six Eglises coexistent dans l'Empireet constituent la quasi-totalité du pouvoir politique du Clergé. * Les Religions, également signataires de la Charte, restent quant à elles beaucoup plus attachées à un passé historique spécifique. (...)De temps à autre, il se présente comme un haut fonctionnaire, il lui arrive souvent de récompenser la bonté et l'abnégation. La vie quotidienne de ses sujets le fascine, et c'est toujours avec attention qu'il écoute leurs conversations... Les Mille et Un Mondes, légende de Jack Vance le Marin. Tapie au détour d'une connexion secondaire d'un ordina-juriste, murmurée dans le brouhaha d'un bar du quartier de l'astroport, contée par la TriDnounou aux enfants sur le point de s'endormir, court ...