Le Sang de la Révolte : Un Autre Regard sur le Clan
Brujahsur La Cour d'Obéron au format (126 Ko)
Eternels Rebelles ? Reconnaissons-le : les Brujah sont trop souvent dépeints comme un ramassis de brutes totalement dénuées de finesse, toujours prêtes à ruer dans les brancards et à se faire manipuler par le premier Ancien venu. La scission du Clan en trois grandes factions n'arrange pas grand chose, chacune d'elles ayant donné naissance à son propre stéréotype : le gang member pour l'Iconoclaste, l'intellectuel de gauche pour l'Idéaliste et le type solitaire qui ne demande rien à personne ...Contient : esclaves(...) Il n'est sans doute pas inutile de rappeler ici que la démocratie telle que la concevaient les Grecs de l'Antiquité obéissait à des critères que nous considèrerions aujourd'hui comme fortement élitistes et inégalitaires : ainsi, les citoyens étaient (censément) libres et égaux, mais la dignité de citoyen ne s'appliquait ni aux femmes, ni auxesclaves, ni aux métèques, ce qui excluait tout de même une partie appréciable de la population. Dans cette interprétation particulière du terme, une vision 'démocratique' de la Camarilla n'a donc rien de ridicule ou d'incohérent, cette société incorporant dans sa structure et dans son fonctionnement de nombreuses notions héritées de la Grèce antique : la cité, le respect des lois, les assemblées, le statut, les mentors, les archontes... En pratique, la Camarilla s'apparente sans doute davantage à une sorte d'oligarchie féodale fondée sur l'ancienneté et sur les liens du sang : en tant que force d'opposition constructive au sein de la Secte, les Brujah se doivent évidemment de proposer un autre modèle de société, censément plus fidèle aux idéaux de ses fondateurs. (...)