Elos la Blanche
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Contient : ordre (5)(...) Cette peine est la plus utilisée, et réprime les crimes les plus courants: crimes de sang, vols, perturbation mineures de l'ordrepublic. La durée des peines infligées peut aller du quart d'heure draconique, pour les délits mineurs, à plusieurs dizaines d'années pour les crimes les plus graves. Castration. Ce terrible châtiment s'applique à tous les «crimes» d'ordresexuel, c'est-à-dire toute relation sexuelle stérile ou considérée comme telle (avec un esclave, ou avec une personne du même sexe). (...)
Et c'est la curée, les poings et les pieds s'abattent sans relâche, chacun veut sa part du festin, et le corps bientôt est écartelé, dispersé aux quatre coins de la place. Lorsque le «père» a été tué, les lois et l'ordresont abolis et les citoyens se dispersent, comme ivres, et s'en vont de par les rues. La haine, le meurtre, le viol et la démence règnent en maître dans la cité pour quelques heures, parfois quelques jours. (...)
Puis sa Grande Préciosité arpente la ville et capture les taureaux les uns après les autres, les ramène dans l'enclos et retourne au Palais, prend quelques édits, promulgue une nouvelle loi et tout rentre dans l'ordre. La Famille est de nouveau réunie. Les Grandes Mascarades : Cette fête a lieu chaque année au mois de la Lyre. (...)
Il n'existe plus de hiérarchie sociale, les masques mettent tout le monde à pied d'égalité, plus exactement ils recréent le temps d'une fête unordreimaginaire et mythique. Les élosiens prêtent des vertus magiques à leur masques : le porteur du masque est censé être possédé, sortir de lui même, s'identifier corps et âme à la créature représentée. (...)Elos la Blanche se tient en bordure de mer. A l'ombre de ses murailles antiques vivent cent mille âmes. Des ports aux larges jetées partent les vaisseaux à trois rangs de rameurs, aux voiles blanches frappées d'or. Au centre de la ville, les Palais de la Reine et de Sa Grande Préciosité et les tours des Précieux Astrologues, toujours plus près des étoiles, ponctuent l'horizon de la cité. Les fêtes, innombrables, rythment le temps qui passe. Et dans les rues, au Théâtre ou aux thermes ...