L'Automne, les écrits perdus
sur Boris Courdesses au format (551 Ko)
Contient : arbres (3)(...) Reflet des terres sauvages et des lieux que jamais un miroir ne vient refléter, ces endroits n'ont qu'une réalité ténue, éloignée de l'Harmonde. Lesarbresy sont infiniment hauts et se perdent dans les ténèbres, la brume est omniprésente et devient parfois poisseuse et dense comme un liquide dans lequel nagent des oiseaux déformés qui ont abandonné leurs ailes pour des palmes démesurées. (...)
Le Val du repos Le silence enrobe ce lieu d'une chape de plomb. Le temps semble s'y être arrêté et avec lui la vie. Desarbresde pierre tendent leurs bras déformés vers le ciel et composent dans cette clairière une voûte minérale de laquelle ne filtrent que quelques épars rayons de soleil. (...)
C'est à la place son reflet et tout ce qui était vivant dans le Pays sans teint qui subirent les effets de son pouvoir, devenant froid et insensible comme la pierre. Aujourd'hui, après des milliers d'années, la Fièvre a changé cet endroit, donnant auxarbresde pierre des entrelacs gothiques et une volonté de s'étendre dans la forêt. Une faune et une flore corallienne se développent lentement dans l'atmosphère irréelle et silencieuse de ce lieu qui semble un tombeau. (...)L'Automne est une saison fascinante et bien peu de personnes en comprennent sa tragique beauté. L'évoquer suffit souvent à effrayer les gens : trop de superstitions, de craintes...certes parfois justifiées, mais parfois si bêtes.... C'est dans les livres que je pus épancher ma soif de connaissance et découvrir ainsi un peu mieux les terribles peuples de la saison, que ce soit le destin tragique des magnifiques Morganes ou les mœurs des Drakoniens. Les derniers écrits que j'ai découvert traitaient ...