Crimes : version amateur
sur Les Ecuries d’Augias au format (156 Ko)
A la veille de la guerre de 1870, l'affaire bouleverse la France. La famille Kinck décimée par un meurtrier cupide, reçoit des obsèques nationales. Jean-Baptiste Troppmann, un Cernéen de 21 ans, est condamné à mort et exécuté. 1869 : l'affaire Troppmann Tout commence le 20 septembre 1869, au petit matin. Un cultivateur découvre par hasard dans un carré de luzerne, entre le fort d'Auberviliers et la gare de Pantin (à 2 km de Paris), le corps d'un enfant. Bouleversé, il court avertir les autorités ...Contient : identité (7)(...) Tous frappés à coups de couteau ou de pioche, voire étranglés. EN ALSACE POUR AFFAIRES La justice découvre rapidement, grâce à divers recoupements, l'identitédes cadavres. Il s'agit d'Alfred, Henri, Marie, Achille et Émile Kinck ainsi que leur mère, Hortense Kinck née Rouselle. (...)
On trouve sur lui tous les papiers de Gustave Kinck. Ce n'est que le lendemain qu'il décline sa vraieidentité: Jean-Baptiste Troppmann, né le 5 octobre 1849 à Cernay. Mécanicien, il s'était lié d'amitié avec son compatriote, Jean Kinck, Alsacien et mécano comme lui. (...)
Le 29 novembre, Troppmann revient sur ses aveux et tente de se disculper en s'inventant trois complices dont il ne révélera jamais l'identité. Il déclare avoir enterré dans les environs de Steinbach un mystérieux portefeuille contenant toutes les preuves contre ses complices. (...)
L'utilisation d'un microscope révèle toute rupture de lignes, les raccords des faussaires trop concentrés sur la forme des lettres. Sur l'identitéde la victime La tentation est grande pour l'assassin de faire disparaître la victime pour détruire les preuves. La médecine légale aidera à reconstituer l'identitéde la victime ; l'une des pionnières dans ce domaine reste celle de l'université d'Edimbourg (fondée en 1801). (...)