Voyage au Centre de la Terre
sur Les Ludopathes
Contient : voiture (4)(...) Je ne dis rien. Je ne pus manger. A cinq heures et demie, un roulement se fit entendre dans la rue. Une largevoiturearrivait pour nous conduire au chemin de fer d'Altona. Elle fut bientôt encombrée des colis de mon oncle. (...)
- Va, mon cher Axel, va, me dit-elle, tu quittes ta fiancée, mais tu trouveras ta femme au retour. » Je serrai Graüben dans mes bras, et pris place dans lavoiture. Marthe et la jeune fille, du seuil de la porte, nous adressèrent un dernier adieu ; puis les deux chevaux, excités par le sifflement de leur conducteur, s'élancèrent au galop sur la route d'Altona. (...)
VIII Altona, véritable banlieue de Hambourg, est tête de ligne du chemin de fer de Kiel qui devait nous conduire au rivage des Belt. En moins de vingt minutes, nous entrions sur le territoire du Holstein. A six heures et demie lavoitures'arrêta devant la gare ; les nombreux colis de mon oncle, ses volumineux articles de voyage furent déchargés, transportés, pesés, étiquetés, rechargés dans le wagon de bagages, et à sept heures nous étions assis l'un vis-à-vis de l'autre dans le même compartiment. (...)
» Enfin, à dix heures du matin, nous prenions pied à Copenhague ; les bagages furent chargés sur unevoitureet conduits avec nous à l'hôtel du Phoenix dans Bred-Gade. Ce fut l'affaire d'une demi-heure, car la gare est située en dehors de la ville. (...)Jules Verne. Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits ». I - Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg. La bonne Marthe dut se croire fort en retard, car le dîner commençait à peine à chanter sur le fourneau de la cuisine. « Bon, me dis-je, s'il a faim, mon oncle, qui est le plus impatient des ...