Les 25 premières pages du livre des joueurs
sur Les Ludopathes au format (1.9 Mo)
Contient : hommes (9)(...) Car au-delà de vos songes, il est une terre que les anciens appellent Stélénia : une contrée où leshommesse lèvent, matin après matin, la gorge nouée par l'angoisse sourde d'avoir perdu... leur ombre. (...)
Les clans perdurent encore de nos jours, confinés dans des forêts isolées ou des territoires sauvages qui n'intéressent pas leshommes. Pour le stélénien, le sydarim n'est qu'un barbare primitif avide de sang qui vient piller ses greniers et enlever ses enfants... Un dangereux parasite qu'il faut éliminer ! (...)
Mécènes, artistes et penseurs d'aujourd'hui idéalisent et redécouvrent après plus de mille ans d'oubli l'âge du Papillon d'Or, période glorieuse de l'art classique et du raffinement qui vithommeset dieux avancer côte à côte sur les chemins du progrès. Une redécouverte équivalente à l'émerveillement des grands esprits de la Renaissance, sur notre bonne vieille terre, lorsqu'ils se réapproprièrent le paganisme antique, privés qu'ils avaient été par l'Eglise durant le Moyen-Age. (...)
Tarques et mérénides, ombres et anges, se partageaient alors Néolim. La disparition de Luna (vers -178 avant le serment des déesses) : Les rois deshommes, pleinement satisfaits de leur puissance, désiraient toujours plus de terres. Ils ébranlèrent leurs fantastiques armées pour étendre leurs empires et répandre le sang des sydarims jusqu'à la dernière goutte et se venger des êtres qui les avaient réduits à l'esclavage des siècles durant. (...)
Les humains jurèrent de la venger. Les massacres qui en résultèrent sont d'ailleurs un fait attesté, qui n'a rien de légendaire.Hommeset sydarims, déboussolés par la perte subite de l'astre, se muèrent en monstres ivres de rage, sous le regard impuissant de leurs dieux. (...)
Personne ne sait à ce jour ce qu'il advint de Luna mais la réponse est sans doute à chercher dans la folie des anciens dieux... Les Anges : Les Céléziens forment une race d'anges proches de ceux que présentent nos grandes religions monothéistes : de majestueux êtres de lumière aux puissantes ailes d'une blancheur immaculée. Répliques parfaites d'hommesou de femmes, leurs traits sont délicats et leur taille légèrement supérieure à celle des sydarims et des humains. (...)
Conscients d'être responsables des dangers incontrôlables que faisaient planer les empires humains, une poignée de dieux acceptèrent de se sacrifier dans une union contre-nature d'ombre et de lumière pour enfanter, selon les prophéties, le seul être capable de stopper la furie deshommes. En échange de leur sacrifice, Stélénia s'engagea à éduquer l'enfant jusqu'à ce que sa force lui permette d'accomplir sa destinée. (...)
Les déesses veilleraient aussi à s'entourer d'un clergé exclusivement féminin et pacifique. Stélénia jugeait leshommestrop violents et incapables de subvenir au bien-être spirituel des communautés. Pour finir, les déesses s'engagèrent à ce que l'humanité ne transgresse plus jamais les derniers sanctuaires forestiers des sydarims. (...)
Son clergé militarisé et discipliné a lui même inspiré la formation des armées contemporaines de Néolim. Le culte de Thémésia compte à ce titre bien plus d'hommesque de femmes dans les rangs de ses fidèles car, bien que la prêtrise demeure féminine, l'ordre guerrier est celui des trois qui offre le plus de responsabilités aux dévots masculins désireux de s'engager dans leur foi en la lumière. (...)Préambule : À l'ombre des jeux de rôle. Une poignée d'amis, des boissons fraîches, deux jeux de cartes, quelques crayons, une bonne dose d'imagination... voici pêle-mêle les principaux ingrédients pour savourer une partie de Shade. Ce petit préambule s'adresse avant tout à ceux d'entre vous qui ne sont pas encore familiers avec la convivialité des jeux de rôle. Certes, dans jeu de rôle, il y a « rôle », nous allons en parler. Mais il y a avant tout « jeu ». « Jeu » pour le plaisir de partager ...