Guide : Une fin de siècle à Paris
sur Les Ecuries d’Augias au format (68 Ko)
Le guide de Paris a été réalisé d'une manière originale pour s'écarter des sempiternelles descriptions, fastidieuses à lire. Nous tenterons d'embarquer le lecteur dans l'ambiance du Paris de Crime, de la Belle Epoque, et du cadre littéraire de cette fin de XIXème siècle. Plusieurs itinéraires vous permettent de suivre des protagonistes à travers la ville pour vous immerger dans leur aventure originale Un fil directeur relie toutes ces aventures : vous le trouverez en filigrane dans le récit et ...Contient : yeux (16)(...) Les arguments du banquier résonnaient encore dans sa mémoire : « plus besoin d'étaler la sauvagerie révolutionnaire devant lesyeuxdu peuple, suffisamment prompt à la rébellion comme cela. » Cet ignare n'avait rien compris. Lui, il tentait de rechercher l'inspiration chrétienne bienveillante qui favorisait le cours de l'histoire. (...)
Se précipitant au vestibule, elle reprit ses effets personnels et héla un fiacre pour retourner chez elle. Les rues assombries de Paris défilait devant sesyeux. Le tourbillon des visages boulevard Haussmann accentua sa sensation de vertige : elle ferma lesyeuxet tenta d'apaiser sa conscience. Boulevard Haussmann, 19H20. Nicolas Cassini esquiva, non sans difficulté, le fiacre qui déboulait rapidement le long du boulevard. (...)
Elle avait chuté et se trouvait maintenant en bas de sa couche, sur le sol détrempé à cause de la fenêtre ouverte. Elle porta machinalement sa main au cou pour constater qu'elle avait saigné. Lesyeuxhagards, elle se leva derechef pour se précipiter une nouvelle fois vers l'armoire à pharmacie. (...)
Elle fouilla dans son jardin de simples personnel pour y sortir une fiole d'acide chlorhydrique concentré. Elle était décidée à se débarrasser de sa coulpe en éliminant celui qui à sesyeuxétait responsable de la catastrophe. Le rêve était pour elle réalité. Ce soir, elle vitriolerait son mari dès qu'il franchirait l'huis de sa porte. (...)
Non loin de là... Avenue Alexandre III Dans la nef du Palais de l'Industrie, l'acrobate Blondin traversera sous vosyeuxet sur une corde l'immense voûte d'acier. Notre funambule nous avait déjà gratifié de la traversée des chutes du Niagara. (...)
Elle balbutia et tourna les talons, emmenant sa fille dans son sillage. Chloé vit fugacement le visage sale du jouvenceau, le regard creusé, le bleu desyeuxcontrastant avec la couche de crasse maculant ses joues. Sa mère accéléra le pas, apercevant au loin la place Hébert. (...)
La teinte violacée ne devait cependant rien à l'usure du temps ou à l'action de l'eau. Le médecin détourna son regard desyeuxglauques et grands ouverts du visage du trépassé. Se concentrant sur le torse, il parvint à dégager un coeur démesuré qui s'était comme fossilisé sous l'action de la mort. (...)
En effet, Killian ne comprenait pas flagornerie . Le flegme du victorien lui intima de ne plus communiquer avec ce rustre latin. Levant lesyeuxau ciel, il invita le policier à descendre dans son cabinet mortuaire. Il est des temps qui semblent vous durer une éternité et la vision de la chose entrait dans cette catégorie. (...)
Il se présentait comme un patriote qui voulait pourfendre notre régime politique responsable, selon lui, de la honteuse défaite contre les prussiens en 1870. Sa xénophobie était devenue si féroce qu'il voyait des boches partout, y compris dans lesyeuxcompatissants de ses infirmières. » Killian fixait la protubérance osseuse qui s'était développée hors de la boîte crânienne tel un minuscule panache de chair. (...)
Maupeou l'avait suivi pour regagner sa masure attenante aux arènes de Lutèce, qui devrait prochainement être détruite pour éclaircir l'édifice. « De la poudre auxyeux. Comme les arènes de Lutèce. Il suffit qu'un député brandisse une promesse pour que ce peuple aveugle le suive. (...)
Ducros de Sixt et sa soeur, respectivement âgés de 65 et 63 ans, furent sauvagement assommés, à l'aide d'un marteau à manche court, par un individu que l'on décrivit comme « puissamment musclé, aux mouvements d'une agilité extraordinaire, aux traits ascétiques et durs, aux petitsyeuxaigus, tourmentés, féroces. » Le crime eut lieu au domicile des victimes: 7, rue du Regard. M. Ducros de Sixt ne devait pas survivre à ses blessures ; sa soeur en réchappa, mais perdit à jamais la raison. (...)
L'administration y laissait ses molosses de surveillance qui provoquaient attaques et immondices. Ils demeuraient étrangement calmes à l'approche du groupe, lesyeuxrivés sur leur chef de file hongrois. Ils doivent sentir en lui une odeur amicale se dit alors Rothman. (...)
Les textes du Livre des Morts peints à l'intérieur du mausolée pyramidal de JL Sacchet vibraient à l'unisson avec la voix grave qui les déclamait. Le corps embaumé de Sacchet se raidit pour se relever à moitié, lesyeuxécarquillés à la recherche d'une moindre lumière. L'art du bien mourir des égyptiens lui commandait d'aller quérir des serviteurs pour l'accompagner dans les vicissitudes d'une vie dans l'au-delà. (...)
Certains embranchements mènent directement au réseau informel de carrières et de catacombes qui constellent le reste du sous-sol. Rue de la Santé - XIVème Une gigantesque lézarde est apparue ce matin sous lesyeuxdes badauds effarés sur le trottoir ouest de la rue de la santé. Nous rappelons à nos jeunes lecteurs que des effondrements s'étaient déjà produit en le 21 juin 1876 (n°60+62+64) et le 30 juillet 1880 (un gouffre de 20 m de large au ras de l'immeuble 79/81 du boulevard St Michel). (...)
La courte mâchoire et le front fuyant du personnage, avalé au sommet par un court haut de forme, mettaient en valeur le regard perçant et inquisiteur qui se dégageait de petitsyeuxmaladifs. On eut dit que toute la vie qui s'échappait du reste du corps se réfugiait dans ces deux fentes d'où l'âme était censée ressortir. (...)