Pistolets pour deux, café pour un seul
Contient : théâtre (2)(...) En premier lieu, jetons un coup d'oeil à une pratique encore fort répandue à l'époque, le duel de gentlemen... 'Monsieur, sur le pré !' Si les pièces dethéâtrede vaudeville et les chansonniers ne cessent de railler le ridicule de la frénésie de duel qui saisit l'Europe entière au tournant du XIXe, on peut se demander pourquoi des hommes de lettres et d'esprit tel que Hugo, Dumas, Ledru Rollins, Gambetta ou Lamartine se sont risqués sur le pré pour des motifs parfois véritablement futiles (certains, comme Pouchkine ou Alexander Hamilton, y trouvèrent même la mort). (...)
Entré dans les moeurs de la bourgeoisie et de l'aristocratie, le duel (à l'épée, au sabre et le plus souvent au pistolet) est le garant de l'honneur et de la parole : on y fait preuve de sa bonne foi en hésitant plus à risquer sa vie pour un mot donné, quel meilleur crédit alors y apporter ? Outre les maris bafoués ridiculisés authéâtre, c'est surtout les auteurs, les militaires, les politiques et les journalistes qui sont les plus 'friands' de duel, symbolisant l'engagement complet de leur parole. (...)Voici le premier d'une petite série d'articles de contexte, qui vous permettront, je l'espère, de rentrer un peu plus dans l'ambiance XIXe d'Achéron et y ajouter un peu de grain à moudre à vos parties. En premier lieu, jetons un coup d'oeil à une pratique encore fort répandue à l'époque, le duel de gentlemen... 'Monsieur, sur le pré !' Si les pièces de théâtre de vaudeville et les chansonniers ne cessent de railler le ridicule de la frénésie de duel qui saisit l'Europe entière au tournant ...