La Bretonnie
Contient : population (6)(...) On ne s'étonnera pas que les peuples pauvres et maltraités des villes de Bretonnie aient une réputation de fauteurs de trouble, d'ambitieux agitateurs politiques et de filous. LAPOPULATION: Il est possible que l'attitude désinvolte de l'élite bretonienne, face aux terreurs qui les entourent, puisse s'expliquer par le calme et la prospérité relative de son pays. (...)
Parmi les parures des marchands riches, la majesté des aristocrates et les extravagances des dandies, il ne reste que peu de place pour les pauvres qui forment pourtant la grande majorité de lapopulation. Leurs taudis s'amassent dans les faubourgs au delà des deux collines, soigneusement hors de vue de la haute-ville. (...)
Des conduits souterrains amènent l'eau des sources dans le fleuve et cet apport constant de chaleur élève la température du Sannez à tel point que de la vapeur s'en dégage à certains endroits et que le port n'est jamais pris par les glaces même au plus fort de l'hiver. Guisoreux : C'est la plus grande des cités bretonniennes, avec unepopulationqui atteint les 18000 âmes. La grande majorité de cettepopulationest pauvre, infirme, malade et politiquement instable. En fait, les ' Gangs Guisoriens ' sont des entités particulièrement craintes qui, fréquemment, descendent dans la rue pour se livrer à des orgies de vol et de violence. (...)
Ils sont aussi complaisants et décadents que n'importe quel aristocrate de Bretonnie mais leur réputation de cruauté est très bien établie, même dans des régions où ce comportement est courant. Malheureusement pour lapopulation, le gouverneur et la milice sont les pires de tous. La criminalité est, bien entendu, très forte au sein de lapopulationoppressée pour qui la nourriture est rare et la monnaie quasiment inconnue. Les châtiments sont sévère pour ceux qui se font prendre, plus spécialement si l'infraction tend à léser la classe supérieure. (...)La Bretonnie est un vaste pays sur lequel la marque du Chaos est moins apparente que (par exemple) dans les forêts de l'Empire. La fondation du pays remonte à 1500 ans, lorsque Gilles le Breton, à la tête d'une armée recrutée dans la ville bouillonnante de Guisoreux, entreprit une campagne de conquête qui conduisirent à l'unification des nombreux petits états féodaux de l'ouest des Montagnes Grises et nord de la rivière Brienne. Elle devait durer 70 ans et c'est son petit fils, Guillaume Barbenoire ...