Répertoire géographique de l'Arabie : Les Royaumes
du Désertsur Le Sablier Eternel au format (690 Ko)
Contient : population (43)(...) Cette dernière est ainsi appelée : la Loi Divine d'Ormazd (Ormazd, aussi appelé « L'Unique » est le Dieu vénéré par 80 % de lapopulationarabe). Bien que très nombreux, les royaumes d'Arabie peuvent être distingués en 4 catégories bien distinctes, suivant l'origine géographique et l'histoire du territoire : • le Sultanat et ses alliés : Il s'agit du grand royaume d'Arabie et des territoires qui sont restés fidèles au grand Sultan résidant à Zandri, la capitale du Sultanat. (...)
C'est l'apogée de Durbaïta qui se caractérise par la construction de pyramides à degrés. • -150 : Victime d'une mystérieuse épidémie, l'empire de Durbaïta voit sapopulationdécroître d'une manière vertigineuse. En quelques décennies, cette civilisation tombe dans l'oubli. (...)
(en 2512, on peut rencontrer encore dans ces régions des descendants de ses navigateurs elfes). • 1050 : Le grand Sultanat d'Arabie est au sommet de sa richesse, mais l'augmentation de lapopulationfait craindre une pénurie de matières premières dans de nombreuses régions d'Arabie. • 1110 : Des navigateurs arabes s'installent sur l'île de Sartosa, occupée alors par quelques communautés de pêcheurs et de paysans. (...)
Officiellement, les adeptes d'Ormazd, menés par le Grand Imam de Zandri, ont remporté cette guerre mais les serviteurs de Sangrif restent assez nombreux en Arabie (environ 10 % de lapopulation). En 2512, les adeptes de Sangrif ont un statut variable suivant les régions. Certains califats ferment les yeux sur les cérémonies qui se déroulent sur leur territoires tandis que d'autres répriment sévèrement les adeptes du culte interdit. (...)
Les clercs de ce culte (les Imams) portent une simple robe blanche sans ornements. Zone d'Influence : Ormazd est vénéré dans toute l'Arabie où 80% de lapopulationlui vouent un culte fervent. Certaines villes du Vieux Monde (comme Marienburg ou les cités tiléennes) ont des quartiers arabes dans lesquels peuvent se trouver des temples dédiés à Ormazd. (...)
Ce culte est devenu assez populaire pour concurrencer celui d'Ormazd, ce qui a entraîné une guerre religieuse dont l'issue a été une épuration des adeptes de Sangrif. Malgré tout, en 2512, environ 10% de lapopulationvoue un culte à Sangrif, de manière plus ou moins dissimulée selon la tolérance des autorités locales. (...)
En Arabie, seuls les hommes les plus pauvres ne possèdent pas d'esclave. il n'est pas rare que certaines familles aisées en possèdent plus d'une dizaine. Cettepopulationd'esclave est très importante, surtout dans les grandes villes ; il est donc essentiel de pouvoir reconnaître un esclave au premier coup d'oeil, c'est pourquoi ils portent tous un bracelet de fer à chaque poignet. (...)
Seuls la profession des armes, le commerce et les tâches intellectuelles sont recherchées par les hommes riches. L'ensemble de lapopulationpauvre se contente donc d'exercer les métiers manuels, parfois avec l'aide d'esclaves (les artisans ont souvent un ou deux esclaves pour les aider dans leurs taches). (...)
Lors des accords de Tul Hassam en 2221, la teneur en métal précieux de chaque pièce a été fixée et si un royaume s'avisait d'en changer cela ressemblerait fort à une déclaration de guerre La démographie de l'Arabie : Estimations générales : La superficie de la péninsule arabe est estimée par les géographes à 1,2 Millions de km² (à titre de comparaison, l'Empire mesure environ 820000 km²). Evaluation générale de lapopulation: Densité de 1.7 habitants au km² soit unepopulationde 2 Millions d'habitants (toujours à titre de comparaison, l'Empire a une densité depopulationde 3 hab/km² et unepopulationde 2,8 Millions d'habitants). Bien sûr, les chiffres qui suivent ne sont que des estimations (sûrement entachées d'erreurs), surtout en ce qui concerne les étendues désertiques et les royaumes du Sud. Au nord, les émirs et les califes procèdent tous les 15 ans environ à des dénombrements à des fins fiscales et militaires. Les forces militaires d'Arabie : Introduction : Dans le domaine militaire, chaque principauté de la péninsule arabique possède ses propres troupes, qu'elle entretient à sa guise. (...)
Ainsi, certaines principautés sont presque dépourvues d'armées, d'autres au contraire entretiennent une armée de métier très importante (c'est le cas du Sultanat d'Arabie), d'autres enfin ont instauré une sorte de conscription afin que toute lapopulationparticipe à l'effort militaire. La civilisation arabe est religieuse et guerrière et ces deux caractères sont étroitement liés. (...)
Les distractions en Arabie : La première distraction de tous les habitants de l'Arabie est la gladiature : Les combats de gladiateurs sont regardés par toute lapopulation, même les femmes et les enfants. Chaque ville a son arène, plus ou moins importante. Les petites villes ont des arènes dont les gradins peuvent accueillir 300 à 500 personnes alors que les plus grandes peuvent accueillir près de 20 000 personnes. (...)
Toute la vie s'organise autour du Grand Fleuve, coulant du Sud vers le Nord. Son delta voit la plus grande concentration depopulationde tout le continent. Ce territoire est dirigé par les descendants d'Ali, le premier prophète d'Ormazd. (...)
En 2512, le sultan est Hacène El Qabir, qui règne depuis 20 ans (il en a 45). La vallée du Grand fleuve (et en particulier le delta), abrite l'essentiel de lapopulationautour de 2 grandes villes : Zandri, capitale du royaume, et Siwa. La région du fleuve est également le principal centre agricole du royaume. (...)
L'Emirat de Teshert est assez peu peuplé (64 000 habitants dont 35 000 à Teshert même) et 90 % de lapopulationse trouve à proximité du delta du Grand Fleuve. L'Emir Abdallah dirige ce territoire et se reconnaît officiellement comme vassal de son grand voisin le Sultan. (...)
Seuls les personnes invitées par l'Emir lui-même peuvent entrer en ville (et encore, le port de guerre et les arsenaux leur restent interdits). Surah : C'est la seconde ville de l'Emirat mais sapopulationne dépasse pas les 6 000 habitants. C'est un paisible port de pêche situé à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Meknès. (...)
Grâce à la présence de quelques cours d'eau, une agriculture peu productive mais suffisante pour lapopulationa pu se mettre en place (céréales, fruits, riz...). L'intérieur des terres est plutôt désertique mais l'on peut y rencontrer des semi-nomades pratiquant l'élevage. (...)
Cette passe est souvent fermée en hiver. Les principales villes de l'Emirat de Copher Zuwarah : Capitale de l'Emirat, cette ville a unepopulationde 21 000 habitants et est située sur le littoral, au font d'une large baie permettant l'accostage des gros navires (ce qui est rare dans la région). (...)
La garnison de la ville (une milice de 250 soldats) est dirigée par le Ka'id Yussef ben Tashfin. Muwhalid : Cette petite ville est située au pied des premiers monts de l'Alkaréham. Lapopulationatteint les 5000 habitants et a pour principales activités la culture de l'opium et l'élevage d'ovins (moutons et chèvres). (...)
Après la vallée du Grand Fleuve, celle de l'Aar satar est le deuxième grenier à blé de l'Arabie, ce qui permet de nourrir l'importantepopulationdu califat. Les collines situées au pied de l'Alkaréham sont plantées d'arbres gigantesques dont le bois est très recherché pour les constructions navales. (...)
Sankara abrite également d'immenses scieries qui préparent le bois venu des collines de l'Alakaréham avant son expédition vers le port de Abu Hamed. La ville abrite derrière ses modestes remparts unepopulationd'environ 10 000 habitants. L'intérieur de la ville est parsemé de petites maisons traditionnelles (sans étages, murs en torchis blanchi à la chaux) entourées de verger d'arbres fruitiers et de potagers. (...)
Djebel Esna : Troisième ville du califat, la petite ville de Djebel Esna est située entre Abu Hamed et Sankara et abrite unepopulationde 8 à 9000 habitants. Les activités principales de la villes sont la production de textile (lin et chanvre) l'agriculture et l'élevage de chevaux. (...)
La piraterie y est une institution réglementée et tout le commerce de la ville dépend de cette activité. Al-Haïkk est une très grande ville, abritant derrière ses hauts remparts de pierre blanche unepopulationestimée à presque 50 000 âmes. La cité est un labyrinthe de ruelles ombragées, encombrées d'étales divers. (...)
A l'intérieur, chaque pièce contient plus d'oeuvres d'art que ne pourrait en convoiter le plus avide des collectionneurs Le Califat de Mahabbah : Présentation générale : Le califat de Mahabbah est un territoire situé sur la cote nord de l'Arabie. C'est un territoire dont l'essentiel de lapopulationse concentre sur le littoral et en particulier autour de la grande cité de Mahabbah. Comme son voisin Al-Haïkk, le califat de Mahabbah est entièrement tourné vers la mer. (...)
Ghafsa, est une république de marchands, dirigée par des marchands : Officiellement, un calife dirige ce territoire, mais le dernier calife de Ghafsa connu est mort en 2101 : Depuis 500 ans, Ghafsa est dirigée par un Directoire, gouvernant le territoire en l'absence du Calife (absence qui risque fort de se prolonger étant donné que la lignée califale s'est éteinte il y a bien longtemps). Lapopulationdu Califat est regroupée au Nord, autour de quelques agglomérations, au coeur de cette vaste plaine agricole appelée « le Désert Vert ». (...)
C'est un ancien marchand qui a fait fortune en devenant le premier armateur de Ghafsa. Il dirige unepopulationd'environ 100 000 personnes. Son armée est très importante : Près de 1500 soldats et autant de mercenaires. (...)
Le but officiel de cette flotte était de protéger les navires de pêches de la région mais il n'est pas rare que ces navires se livrent à la piraterie au large de l'Emirat.. L'Emirat du Sud se caractérise également par la grande piété de sapopulation. Chaque village abrite un monastère dédié à Ormazd. Les troupes de l'Emir (à peine plus de 300 soldats) font respecter sévèrement la loi Divine d'Ormazd. (...)
L'histoire de l'Emirat de Songhai est indissociable de celle de l'Emirat de Debeqra : en effet, les deux royaumes sont des ennemis héréditaires depuis plusieurs siècles (autrefois réunis en un seul royaume, les deux territoires se disputent la prééminence dans la région). Le souverain de Songhai est l'Emir Kemal El Réjick, un tyran maintenant son pouvoir sur lapopulationgrâce à la terreur que fait régner son armée personnelle. La capitale de l'Emirat est située sur le littoral, à l'embouchure du fleuve Akir. (...)
La partie nord de l'Emirat est occupée par les Monts Dséria, le littoral sud est plus fertile et abrite plus de 90% de lapopulation. La capitale, Debeqra est situé au fond d'une baie, à l'embouchure d'un petit fleuve, le Dalar Missa. (...)
L'Emir Moustafa Ibn Yakoub règne sur le territoire et dirige lui-même son armée composée d'environ 200 soldats. Grâce à la fertilité du bassin fluvial du Dalar Missa, lapopulationde l'Emirat pourrait jouir d'une relative prospérité mais le conflit qui l'oppose depuis des décennies à l'Emirat de Songhai provoque régulièrement la destruction des récoltes et de nombreux petits villages de la plaine. (...)
Tamadjert : A près de 100 km à l'ouest de la capitale, la petite ville de Tamadjert est le grenier à blé de l'Emirat, Située au centre d'une plaine céréalière, la ville regroupe derrière ses modestes remparts unepopulationde près de 10 000 habitants, Tamadjert est entourée d'une immense palmeraie. Le Ka'id Ahmed Alméda dirige la communauté et a sous ses ordres une garnison de près de 100 soldats. (...)
Al-Mahbas : Située à 10 km de la frontière entre Debeqra et Songhai, la ville agricole de Al-Mahbas est un véritable camp retranché : lapopulation(5 000 habitants) se regroupe tous les soirs derrière de solides murailles, le ka'id Youssouf Hadj dirige la communauté et commande les 100 hommes qui composent la milice urbaine. (...)
La protection de la ville est assurée par une milice urbaine de 120 hommes commandés par le capitaine Ibrahim Ben Jazira : Al-Birkah : Ville de moyenne montagne, située à 1 000 mètres d'altitude, Al-Birkah est la capitale économique du Califat, la plupart des denrées produites dans les montagnes sont acheminées vers cette ville avant d'être vendues à lapopulationlocale ou exportées vers les royaumes voisins. Ainsi, d'immenses entrepôts stockent du bois, des fourrures, de la laine, du minerais et du bétail. (...)
De plus, le commerce de l'opium bénéficie d'une grande stabilité des prix, ce qui permet à toutes les familles de paysans de subsister correctement. La fiscalité pesant sur lapopulationest peu importante. Chaque paysan est propriétaire de sa terre, moyennant le versement au trésor de l'Emir une somme équivalente à un dixième de la récolte annuelle. (...)
Le Califat de Mèdès : Situé dans la partie occidentale du golfe, ce califat est le plus riche de tous les royaumes de la région. L'essentiel du pays est constitué de savanes ou de déserts de rocailles. Lapopulationest principalement regroupé autour du seul fleuve non asséché en été : il s'agit du Halil. (...)
La particularité de cette région réside dans l'activité choisie par un bon nombre de ses habitants : la flibuste. En effet, de nombreux villages ont à la fois unepopulationde pêcheurs et de flibustiers. Ces derniers, réunis autour d'un chef, se rendent avec un navire léger sur les villages côtiers des royaumes voisins (Lugash, Mèdès, Zoan, Agade ou Debeqra) pour y faire des razzias. (...)
Cette cité est la capitale de la flibuste : on y dénombre pas moins de 25 groupes de flibustiers parmi unepopulationde 10 000 habitants. La ville est protégée par des remparts de pierre ; deux grands canons protègent l'entrée du port. (...)
Les hypothèses les plus extravagantes ont été avancées mais la plus sérieuse reste une mystérieuse épidémie qui aurait décimé lapopulation. Aujourd'hui, Adarbaïta, capitale de cet empire légendaire, étend ses ruines sur plusieurs kilomètres et certaines parties de la ville n'ont encore jamais été explorées. (...)
En effet, on trouve encore le long du fleuve des ruines de digues et de barrages gigantesques qui devaient réguler le cours d'eau qui, lors des saisons des pluies, inonde une grande partie de la région. Aujourd'hui, ces ouvrages monumentaux ont disparu et lapopulationsubit les caprices dévastateurs du fleuve rouge (on lui a donné ce nom à cause des limons qu'il transporte, et qui lui donnent une couleur ocre. (...)
Des territoires récemment reconquis : Les historiens estiment que durant les siècles qui ont suivi la chute de l'empire de Durbaïta, la région s'est vidée de sapopulation, laissant la nature reprendre ses droits sur les zones humanisées (les rives du Fleuve rouge se sont recouvertes de mangrove et de forêts tropicales, les zones les plus éloignées ont été gagnées par la savane). (...)
Divinité rivale d'Ormazd, officiellement interdite en Arabie mais son culte concerne encore 10% de lapopulationSudrons : Nom donné aux hommes à la peau noire, vivant dans les Terres du Sud. Taïb'Ozran : Nom de l'esprit vénéré par la caste des Maculés (caste d'assassins). (...)Présentation générale de la péninsule arabique : Un territoire aride et peu accueillant L'Arabie reste aux yeux des habitants du Vieux Monde une terre étrange, pleine de mystères et de dangers. Cette terre aride est aussi connue sous le nom de Grand Désert du Sud. Et cette réputation n'est pas usurpée : ce territoire plus grand que l'Empire bénéficie d'un climat extrêmement chaud et sec en plaine. Le climat des montagnes d'Arabie n'est guère mieux : Il est aussi sec que glacial. Mais l ...