Kislev et ses habitants
Contient : hiver (11)(...) Toutefois, il faut avoir recours à des capitaines forts braves pour risquer un bateau sur une route aussi périlleuse, ouverte aux hordes du Chaos qui rôdent sur la rive septentrionale du fleuve. Pendant l'hiver, il n'est pas rare que le fleuve soit gelé sur des kilomètres. Les habitants de Praag doivent alors se rabattre sur leurs provisions pour survivre. (...)
CLIMAT : Kislev possède des hivers longs, rudes et au froid brutal; les printemps sont courts, les étés sont courts et chauds et les automnes froids et humides. L'échelle de température varie de 30°C en été à -20°C enhiver. Les précipitations se présentent souvent sous la forme de neige durant les rigueurs de l'hiver. Au coeur de l'hiver, la neige se raréfie car il fait trop froid pour que l'atmosphère contienne suffisamment d'eau. A moyenne altitude, la neige tient au sol jusqu'à la fin du printemps; dans les montagnes, de nombreux cols ne sont ouvert que pendant quelques semaines à la fin de l'été et au début de l'automne. (...)
TRANSPORTS ET COMMUNICATIONS : La bureaucratie a décrété que tous ceux qui voyagent dans Kislev doivent avoir des identifications et des autorisations, mais seuls les membres de la classe paysanne, les dissidents et les membres de factions politiques actuellement en disgrâce ont du mal à obtenir ces papiers. Les voyages sont vraiment plus sûrs enhiver, la surface des routes est gelée et égalisée par la glace et la neige tassée; les rivières gelées fournissent d'excellentes pistes pour les traîneaux. Les arbres abattus enhiversont amenés sur les rivières gelées et flottent au fil du courant, lors du dégel printanier. Les transports à longues distances se pratiquent surtout par l'excellent système de rivières de Kislev, en bateau l'été, en traîneau l'hiver. Au printemps et en automne, les rivières sont à moitié gelées et les conditions dangereuses réduisent les communications au minimum. (...)
Ils portent de longues chemises de lin, ceinturées à la taille, ainsi que des pantalons de grosse toile et des bottes en peau ou en feutre. Durant l'hiver, de grands manteaux en peau de mouton les protègent de la morsure des vents. La tenue est similaire pour les femmes, si ce n'est le pantalon qui est remplacé par une ample jupe de lin, et le foulard coloré qui couvre les cheveux relevés en chignon. (...)
Lorsque la lumière s'éteint, il peut rejoindre ses voisins afin de papoter et de grogner sur le temps ou le Vladely et ses surveillants. Enhiver, le paysan passe la majorité de son temps dans sa petite cabane, papotant et grommelant; il trouve sa principale distraction dans le kvas, un alcool modérément atroce tiré du pain fermenté. (...)
En été et en automne, la nourriture du paysan est améliorée par quelques légumes frais provenant de son potager, mais le reste de l'année, il se contente de pain, de chou, de concombre et de soupe de betterave. Les journées de jeûne exigées par le culte de Taal et de Rhya, lors des solstices d'été et d'hiver, sont plus honorées par le manquement que par l'observance. Les cabanes de bois sont simples et peu meublées, juste une table et quelques bancs. (...)
Les paysans dorment sur des sortes de caissons de terre cuite qui conservent la chaleur d'un foyer central creusé dans le sol et qui reste allumé toute la nuit pendant l'hiver. Ces cabanes n'ont pas de cheminée; la fumée s'échappe par une ouverture au centre du toit. Un oratoire dédié à Taal et à Rhya occupe toujours un angle; on y fait référence sous le nom de 'angle rouge' ou 'angle joli' car c'est la seule source de couleur dans la cabane. (...)Outre les histoires de religions (Ursun, Dash et Tor) -reprises par WFRP2-, ce qui suit n'est pas radicalement incompatible avec le livre d'armée Kislev de 2003 (WFB6). Gavin Thrope n'a pas complètement ignoré Quelque Chose de Pourri à Kislev car on trouve des détails similaires. D'ailleurs, WFRP1 se passe en 2512 et le tsar Radii Bokha ne meurt qu'en 2517, moment où il est remplacé sa fille Katarina, la Reine de Glace. Pour ceux qui ne connaissent pas les kislévites, il est surprenant de penser ...