Ground zero#2 juil. 2030
sur Asmodée au format (333 Ko)
Contient : passe (6), passé(...) CE : oui, toutes sortes de gens. Des survivalistes, des nomades, des pacifistes. Si tu veux en voir de plus près,passeà Gardena au Humungus Repair Facility et tu pourras voir de quoi je parle. De véritables villes sur roues qui sillonnent le désert. (...)
Ce qui est plutôt rassurant lorsque l'on patrouille seul à plusieurs dizaines de kilomètres du premier collègue. GZ : et quand ça sepassemal ? CE : ben il faut compter sur les plaques de blindage, l'uniforme renforcé et les armes embarquées. (...)
Le modèle c'est un... Je sais plus trop d'ailleurs. Enfin on appelle ça des Shingleback. Tout ça pour dire que lorsque cela sepassemal, faut avoir une assez grosse puissance de feu à disposition. GZ : quels sont les criminels les plus dangereux justement ? (...)
Déjà, d'une, si on les repère, on n'intervient jamais sans avoir appelé du renfort. D'autres véhicules légers, voire quelques motards. Et quand on est au complet onpasseà l'arrestation. GZ : ça sepassecomment ? CE : tu as vu ce vieux film ringard avec le flicard en cuir noir qui roule dans un camion citerne plein de sable ? Ben pareil mais avec des armes automatiques et des missiles filoguidés en plus. (...)
En attendant, notre collègue a bien su profiter de la vague même si notre hiérarchie déplore l'image qu'il peut renvoyer de notre service. La danse du cobra : Les services vétérinaires ontpasséun message d'alerte dans Venice Beach, une dizaine de cobras royaux auraient été aperçus dans les souterrains et auraient commencé à faire des victimes dont un jeune garçon d'une dizaine d'années. (...)
Dans le milieu policier, le taux de divorce est huit fois supérieur à la moyenne nationale et le taux de suicide douze fois supérieur. Pourquoi, comment ? Plus le tempspasse, et plus le policier va ressentir les frustrations de son métier : le décalage des moyens par rapport à la tâche ; le mépris du public et parfois de ses collègues et de ses supérieurs ; le stress quotidien devient plus pesant ; le contact quotidien du désespoir, de la misère, de la mort d'innocents ou de ses collègues commence à l'influencer, il éprouve trop de compassion ; plus les années passent, plus le travail est en surcharge, et comme l'agent prend de l'âge, le physique ne suit plus. (...)Édito : La voix de l'au-delà : Un abondant courrier est subitement venu envahir les locaux de la rédaction (en fait la cuisine du détective Anita Garcia) pour savoir ce que je devenais. Vous êtes vraisemblablement nombreux à vous demander comment je peux signer les éditos de Ground Zero alors que cela fait maintenant plus de six mois que j'ai soigneusement organisé ma disparition. Avant toute chose je tiens à vous assurer que je suis bien Andrew Noone, je suis vivant et en bonne santé, ...