Les voyages du Conscience Tranquille : Fornice (1105)
sur Loukoum On Line
Mora (1105) : Gam, qui trouve qu'on commence un peu à s'ennuyer à bord, commence à draguer Swen Jonathan. Ce dernier est d'une apparence plutôt banale, mais pourrait sûrement être beau gosse s'il prenait un peu soin de son apparence. Par contre, ce que Gam prenait au premier abord pour de la timidité n'en est pas vraiment : il est socialement à côté de la plaque et n'a probablement pas compris là où elle voulait en venir. En fait, comme elle s'en rend assez rapidement compte en essayant de nouer ...Contient : planète (4)(...) Après avoir refait le plein d'hydrogène dans l'atmosphère d'une des deux géantes gazeuses du système, il met le cap sur Fornice elle-même. Plutôt petite et très peuplée, Fornice est uneplanèterelativement moderne, même si ce n'est pas Mora. Une fois l'autorisation de se poser obtenue et le Conscience Tranquille stationné sur le tarmac du spatioport, les personnages s'attellent sans tarder au déchargement de leur cargaison. (...)
Les étoiles qui brillent sur la voûte ne correspondent pas aux constellations visibles depuis Fornice : c'est une reconstitution du ciel nocturne de Kirur, laplanètenatale des K'kree. Tout en se déplaçant sans bruit, les personnages se font la réflexion que les K'kree ici présents ne sont peut-être même pas originaires de Kirur, et que ce souci du détail qu'a eu à leur intention le CPMF leur échappe peut-être totalement. (...)
Kyle pense que la présence de ces veilleurs confine à la paranoïa. Mais du point de vue k'kree, ils sont isolés sur uneplanèteétrangère, entourés de mangeurs de viande... Il est compréhensible qu'ils ne se sentent pas pleinement détendus. (...)
S'il n'a pas de problème particulier pour trouver le sommeil, ce dernier est fortement agité par des cauchemars horribles, et il se réveille plusieurs fois en sueur et en sursaut, des images de K'kree menaçants armés de lances à la longue lame se mêlant avec des visions de saplanètenatale, Alnimes, ravagée par la guerre civile. Au matin, Al, les traits tirés, se remet à discuter tout seul, comme s'il parlait avec un passager fictif. (...)