Malkav!
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Contient : hommes (32)(...) Et loin d'être impressionné, il s'en prit à lui, le rendant responsable de ce qui était arrivé, niant l'avoir jamais voulu, niant avoir invoqué les esprits les plus sanguinaires pour se venger. Et Malkav comprit: il vit au fond du coeur de Genesh, et il sut que celui-ci faisait partie deshommesqui fuient leurs échecs et leurs responsabilités. Pensant vraiment avoir un pouvoir sur les esprits, il aurait dû être rongé par le remords, ou horrifié, mais non, il était enragé. (...)
Hormis son imagination ardente (car c'est ainsi que Malkav considérait les visions de Genesh et sa 'communication' avec les esprits), il souffrait surtout de l'incapacité à reconnaître ses fautes: quand il souffrait, il en rejetait la responsabilité sur autrui et ne la cherchait jamais en lui-même, et ce de façon maladive, outrée. Jamais, jamais, jamais de sa faute. Comme Malkav aimait tous leshommescomme ses propres enfants (et, à ses yeux, cela n'était bien sûr pas en contradiction avec le massacre du village), il décida d'aider le jeune homme. (...)
Mais son machiavélisme et ses alliés lui permettaient d'agir depuis l'ombre, et de nombreuses caches dans le désert l'accueillaient quand sa situation devenait périlleuse dans les villes. En particulier, une véritable forteresse, creusée dans la roche, avait été trouvée par un des seshommesde confiance, le jeune Azul, qu'il récompensa en en faisant une goule. Il devint un symbole de la résistance contre le clergé corrompu, un prêcheur de la liberté. (...)
Bien sûr, son credo lui créait des ennemis parmi tous les membres de la noblesse et les traditionalistes, mais il trouvait ses recrues parmi les démunis et les esclaves, qu'il libérait et à qui il apprenait à se considérer comme deshommes. Pourtant, ce fût une esclave qui le trahit. En effet, dans sa volonté d'établir une égalité qui allait contre l'ordre établi par les Sétites et parfois par leshommeseux-mêmes, Hetep excluait une moitié de la population: curieusement, malgré la croyance véritable qu'il avait en ce qui concernait l'égalité entre leshommes, il considérait les femmes comme inférieures, ne méritant pas de partager cette égalité. Il savait pertinemment que c'était illogique et indigne de lui, mais il ne pouvait s'en empêcher. Il rationalisait cela, en se convaincant que l'ordre naturel des choses avait rendu la femme plus faible que l'homme, moins indépendante. (...)
Et bien sûr, il ne répondait pas à l'admiration d'Aïna, une esclave que ses troupes avaient libérée avant qu'elle ne soit sacrifiée dans un rituel sétite. D'ailleurs, ses amants et ses Infants étaient tous deshommes, comme le superbe Loukhem, son lieutenant. Il provoqua lui-même sa perte le jour où il repoussa Aïna venue lui demander de partager sa couche, lorsqu'il lui révéla ce qu'il pensait vraiment des femelles, lubriques et perfides par nature. (...)
La dernière chose qu'il vit avant d'être emporté par les survivants, alors qu'il entendait les cris de ceux qui avaient été capturés et qui étaient crucifiés par les Sétites, ce fût le visage baigné de larmes d'Aïna. Il ne sut jamais que lui et seshommesavaient été vengés, en un sens, puisqu'Aïna fut sacrifiée par les Sétites lorsqu'elle ne présenta plus d'intérêt pour eux. Seshommesréussirent à faire embarquer Hetep sur un navire en partance pour la Sicile, mais en débarquant, il sut qu'il devait entrer en torpeur pour guérir ses blessures, aggravées par les malédictions des Sétites. (...)
La dispute s'envenima jusqu'au moment où Leontius révéla son véritable fond, en annonçant qu'il en avait assez des tergiversations de Destre. C'est alors que deshommesarmés de torches, accompagnés de Lasombras, firent irruption dans la villa de Destre: son premier mouvement fut de protéger son Infant, malgré leur dispute, mais il réalisa vite que leshommesétaient là sur l'ordre de celui-ci et qu'il avait formé une collusion avec les Lasombras. Destre entra alors dans une frénésie terrible, faisant montre de pouvoirs que Leontius ignorait, révélant l'âge véritable de Genesh. (...)
Ostrakon, et d'autres Vampires avec lui, virent là-dedans une part de vérité: après tout, pensaient-ils, tout homme est soumis à des pulsions bestiales, et les Vampires, en cessant d'être deshommes, embrassaient complètement cette condition. On ne peut aller contre sa nature, pensaient-ils. (...)
Il était parfaitement en phase avec l'esprit de son époque, une sorte de Léonard de Vinci vampirique. Il se prit d'ailleurs d'admiration pour ceshommesqui cherchaient à éclairer de leurs raisonnements toutes les branches des activités intellectuelles. (...)
Ainsi: Mesthis pourrait être placée devant le dilemme de choisir entre sa mort et celle d'un innocent, Hetep pourrait se voir proposer de libérer Aïna de sa condition de fantôme (puisque c'est sans doute ce qu'elle est devenue) pour qu'elle puisse enfin dormir en paix, Destre a la possibilité de tenter de convaincre Leontius, son Infant, avant que les Lasombras et leshommesà leurs ordres n'investissent sa villa, ou bien de disposer de tout le pouvoir de Genesh pour se débarrasser de cette menace. (...)
Mais son machiavélisme et ses alliés lui permettaient d'agir depuis l'ombre, et de nombreuses caches dans le désert l'accueillaient quand sa situation devenait périlleuse dans les villes. En particulier, une véritable forteresse, creusée dans la roche, avait été trouvée par un de seshommesde confiance, le jeune Azul, qu'il récompensa en en faisant une goule. Il devint un symbole de la résistance contre le clergé corrompu, un prêcheur de la liberté. (...)
Bien sûr, son credo lui créait des ennemis parmi tous les membres de la noblesse et parmi les traditionalistes, mais il trouvait ses recrues parmi les démunis et les esclaves, qu'il libérait et à qui il apprenait à se considérer comme deshommes. Pourtant, ce fût une esclave qui le trahit. En effet, dans sa volonté d'établir une égalité qui allait contre l'ordre établi par les Sétites et, parfois, par leshommeseux-mêmes, Hetep refusait d'inclure les femmes. En effet, celles-ci étaient plus faibles que leshommes, de tout point de vue, et elles n'étaient pas dignes d'accéder au même statut que leshommes. Elles avaient besoin deshommeset en dépendaient, et en retour, elles portaient leurs héritiers, et s'occupaient de leurs foyers. Certains parmi ses ennemis, et parfois même parmi ses propreshommes, lui avaient fait le reproche de vouloir libérer leshommes, et d'exclure les femmes, mais ce n'étaient que des arguments fallacieux d'hommesdirigés par leurs bas-ventres. D'ailleurs, ses amants et ceux qu'il choisissait pour Infants étaient deshommes, comme le superbe Loukhem, son lieutenant. Pour éviter de se créer des ennemis inutilement, il s'obligeait bien entendu à ne pas proclamer son opinion en public. Un jour, pourtant, il fût poussé dans ses retranchements: Aïna, une jeune esclave, destinée à être sacrifiée par les maudits Sétites avait été sauvée par seshommeset amenée à la forteresse secrète. Et cette catin, non satisfaite d'être tolérée dans son camp, vint le provoquer en lui demandant de partager sa couche. Il céda alors à la colère, alors qu'il aurait dû lui répondre avec froideur et hauteur, et il l'accabla sous ses sarcasmes, déversant sa haine et son dégoût des femelles, perfides et lubriques par nature. La nuit suivante, les Sétites razzièrent sa cache et écrasèrent sa troupe de rebelles. (...)
Cette chienne se repentait maintenant de ce qu'elle avait fait, alors que ses camarades tombaient sous les coups des Sétites. Seshommesréussirent à le faire embarquer sur un navire en partance pour une île de la Méditerranée, mais en débarquant, il sut qu'il devait entrer en torpeur pour guérir ses blessures, aggravées par les malédictions des Sétites. (...)
C'est un meneur, aussi à l'aise pour tenir un discours sur la corruption des classes dirigeantes et convaincre une foule du bien-fondé de ses propos que pour mener deshommesau combat. Il a d'ailleurs fait l'un et l'autre à maintes reprises. Il est prompt à prendre des décisions, sûr de lui et charismatique. (...)
La dispute s'envenima jusqu'au moment où Leontius annonça qu'il en avait assez des tergiversations de Destre. C'est alors que deshommesarmés de torches, accompagnés de Lasombras, firent irruption dans la villa de Destre: son premier mouvement fut de protéger son Infant, malgré leur dispute, mais il réalisa vite que leshommesétaient là sur l'ordre de celui-ci et qu'il avait formé une collusion avec les Lasombras. Destre entra alors dans une frénésie terrible, faisant montre de pouvoirs qu'il ignorait avoir. (...)
Ostrakon, et d'autres Vampires avec lui, virent là-dedans une part de vérité: après tout, pensaient-ils, tout homme est soumis à des pulsions bestiales, et les Vampires, en cessant d'être deshommes, embrassaient complètement cette condition. On ne peut aller contre sa nature, pensaient-ils. (...)
Il n'hésite pas à se lancer dans des aventures dangereuses, presque au mépris du danger, car cela le rapproche, dit-il, du sens de la vie. Vivre pleinement son immortalité. Il fait preuve d'une sensualité débridée, il aime séduirehommes, femmes, Vampires, et le plus grand défi, pour lui, serait de réussir à faire tomber une succube sous son charme. (...)
Il était parfaitement en phase avec l'esprit de son époque, une sorte de Léonard de Vinci vampirique. Il se prit d'ailleurs d'admiration pour ceshommesqui cherchaient à éclairer de leurs raisonnements toutes les branches des activités intellectuelles. (...)Dans ce scénario, les joueurs incarneront les différences facettes d'un Vampire schizophrène, confrontées à l'univers mental que ce Vampire aura mis en place pour juger ses facettes. Ce Vampire de 4ème Génération est un Malkavien du nom de Genesh, enfanté par Malkav durant les jours de la Seconde Cité. Sa folie consiste à ne pas savoir affronter ses échecs: lorsqu'il est confronté à un traumatisme important dû à une erreur de jugement, sa personnalité se fragmente. Pour se protéger, il crée une ...