Indépendant exiléen #1
sur Ballon-Taxi au format (2.7 Mo)
Contient : bras (5)(...) Il se redresse et avance fi èrement avant de s'enfoncer dans les premières ruelles qu'il découvre. Et il avance, jouant desbrasdans la foule, sans pouvoir dégager son regard des hauteurs de la cité. Il emprunte un escalier, à droite, un autre, à gauche. (...)
En effet, si ce jeune forgien ne fut que pitoyable tout au long de son court séjour exiléen, pensez à ce qu'il pourrait en être de vous, citadin, perdu au milieu d'une forêt forgienne... Mais oui, vous avez raison, qu'iriez-vous donc faire sur Forge, alors qu'Exil vous ouvre lesbraschaque jour ? L'affaire du Calepin bleu : Une série d'articles compilée par Jean-Marc « Xain-Phax » Dumartin. (...)
Nos reporters ont bien sûr été dépêché sur place pour relever des indices et interroger les témoins. « Incroyable ! s'exclame un habitant du quartier, ils ont soulevé les toits des maisons avec leursbrasmécaniques ! » Une vieille dame, n'ayant pu s'empêcher d'entendre ce que venait de livrer son concitoyen à notre journaliste, lui conseille « d'ouvrir un peu mieux ses mirettes » car lesbrasen question étaient selon elle « magnétiques, ou électriques, légèrement bleutés et lumineux ; mais certainement pas mécaniques ». Qui croire ? (...)
Là où le souffl eur ordinaire désespère l'amateur esthète par son gabarit parallélépipédique imposant et sa mécanique laborieuse, le souffl eur autonome arbore un avenant aspect androïde. De taille humaine et armé de deux projecteurs de vapeur en guise debras, il offre à l'oeil une esthétique agréable, annonciatrice d'une mécanique souple et fi ne. Les démonstrations pratiques confi rment parfaitement cette fl atteuse première impression : le souffl eur autonome répond parfaitement aux commandes, avec une grâce qui ferait oublier que l'on a affaire à une machine. (...)Un mot de notre directeur : C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous livre ici notre cinquième compilation annuelle. Bien entendu, le choix fut diffi cile, parfois déchirant : notre Indépendant vit au rythme du souffl e d'Exil, et c'est avec la même fi erté quotidienne que je me saisis du premier exemplaire sorti des rotatives. Il n'y a pas, à mon sens, de « petites histoires » ou de « nouvelles insignifi antes ». Notre cité vit, respire et frisonne et notre journal s'en veut ...