Indépendant exiléen #1
sur Ballon-Taxi au format (2.7 Mo)
Contient : voyage (3), voyagé(...) D'après les expertises il aurait été victime d'une attaque a l'arme blanche, l'agresseur aurait porté une dizaine de coups de couteau ! On a retrouvé le corps chez lui au petit matin alors que sa compagne rentrait devoyage. Nous ignorons la cause exacte de ce meurtre mais une piste laisserait a pensé qu'il s'agirait d'un groupe extrémiste, lutant pour l'abolition d'Administration, qui d'ailleurs multiplie ses actions au sein de notre cité. (...)
Tous les invendus sont passés au pilon lorsque la boutique a fermé. Je le sais car un mien cousin qui habitait non loin a assisté à l'épouvantable derniervoyagede ces créatures. Le bruit était infernal, paraît-il. Mais cela s'est passé il y a près de douze ans. (...)
» Ces curieux témoignages, recueillis sur terre comme sur mer par notre envoyée spéciale Rita Minraë, font froid dans le dos. Elle a parcouru sans relâche notre cité,voyagéplusieurs semaines à bord de différents navires Exiléens - respectivement le léviathan L'Omnivogue, le piquier La Perle Noire, et le croiseur de combat L'Ombre de Forge -, et rapporte avec une angoisse non dissimulée que notre mer abriterait l'un des plus surprenants navires ayant jamais brisé les vagues de ténèbres. (...)
Il est vrai que, de notoriété publique, du moins dans le petit monde des arts, Rilkem détestait seringues et aiguilles, jusqu'à refuser de se faire vacciner lors de sonvoyaged'exploration sur Forge il y a quelques années. Par ailleurs, on murmure dans certains salons que Rilkem a froissé Administration par la teneur subversive de ses écrits, et qu'il se sentait menacé « mais d'autant plus libre », a-t-il déclaré il y a peu à notre chroniqueur mondain (l'Indépendant Exiléen du Quarte 3 Gibbe 207). (...)Un mot de notre directeur : C'est avec un plaisir non dissimulé que je vous livre ici notre cinquième compilation annuelle. Bien entendu, le choix fut diffi cile, parfois déchirant : notre Indépendant vit au rythme du souffl e d'Exil, et c'est avec la même fi erté quotidienne que je me saisis du premier exemplaire sorti des rotatives. Il n'y a pas, à mon sens, de « petites histoires » ou de « nouvelles insignifi antes ». Notre cité vit, respire et frisonne et notre journal s'en veut ...