492 : Le Tribunal
Contient : evêque (4)(...) Durant les 3 longues semaines de notre attente, nous partagions notre cellule avec 4 autres chevaliers, eux aussi dupés par Merlin. Heureusement, nous avions prévenu notre Seigneur-lige, qui dépêcha Sire Elad et l'EvêqueRoger de Sarum, pour nous assister dans notre défense. Nous leur racontâmes ce qu'il s'était passé, et furent de bons conseils quant aux choses à mettre en avant lors du notre futur jugement. (...)
Celui-ci questionna les chevaliers chrétiens -c'est à peine s'il s'aperçut de la présence de Sire Heringdale- pour déterminer comment Merlin nous avait recruté pour cette funeste mission, puis se retira, non sans dire que le temps des dieux et des croyances païennes était désormais révolu. Puis vint le temps du procès, mené par le Roi Uther, assisté du Duc Ulfius de Silchester et de l'EvêqueDubricus, tandis que la Reine Ygraine revêtait le noir du deuil. Force est de constater que, si le procès fut conduit à charge, il le fut avec une certaine équité, nous laissant exprimer notre point de vue, et ainsi développer notre maigre défense, bien qu'il nous parut évident que la Reine souhaitait notre mort en contrepartie de la perte de son enfant. (...)
Il lui faudrait donc bannir Merlin de sa cour, et de la Bretagne, puis purger sa cour des effets de sa magie, sans quoi, seule la ruine du Roi, de sa famille, et de toute la Bretagne ne peut en résulter. Prenant conseil auprès de l'EvêqueDubricus, le Roi Uther rendit son jugement : Voici les mots du Roi de Logres. Je déclare ces hommes innocents de l'acte de trahison dont on les inculpe. Les charges retenues contre eux sont démises, et ils sont priés de rencontrer rapidement l'EvêqueDubricus pour y recevoir la bénédiction de Notre Seigneur, et ainsi être purifiés des teintes païennes qu'ils portent malgré eux. (...)Partie jouée le 22 Novembre 2008. Récit d'Eliot de Tisbury. Voilà déjà 2 ans que j'ai rejoint les tristes Sires Jordan et Heringdale. Tous trois vétérans des batailles de Lindsey et de Terrabil, il m'est encore pénible d'imaginer que l'année passée nous ait vu commettre pires ignominies qu'en ces temps guerriers. Mais je m'égare déjà, et il serait plus juste de débuter ce récit par son commencement. Après avoir fêté la naissance de Notre Seigneur le Christ en la cité de Terrabil, à la table de ...