497 : Le Chevalier à la Défense & le Manoir de Medbourne
Contient : merlin (9)(...) Sire Jordan et Sire Heringdale nourrissaient visiblement quelques rancunes à l'égard de l'un de ces mages, et pas des moindres, puisqu'ils avaient un demeurant à régler avecMerlin, celui dont on disait qu'il avait capturé et enlevé le fils d'Uther Pendragon, ce sorcier même que nous rencontrâmes quelques heures après que la Comtesse m'invita à rejoindre Sire Prisor, Sire Norbert, Sir Jordan et Sire Heringdale, pour aller payer les « dettes » de son mari décédé. (...)
Ces derniers avaient, dît-on, amassé moult trésors et richesses, résultats de leurs pillages, et qu'ils les avaient caché plus au Nord, dans des endroits tenus secrets au sein même de la forêt, le temps de pouvoir les acheminer vers un port de fortune situé au Sud pour les transporter dans un endroit plus sûr.Merlinnous révéla qu'il avait affaire au vieux port mais que nous devions partir à la poursuite d'un convoi sur la route pour lui assurer toute la tranquillité dont il avait besoin. (...)
Le convoi se composait d'une dizaine d'hommes d'arme indépendants, dont deux archers, auxquels venaient s'ajouter le mystérieux Cavalier à la Défense dontMerlinnous avait touché deux mots auparavant, quatre chariots, et plusieurs Cymriques réduits en esclavage. (...)
Quand je me réveillais, j'appris tout d'abord que j'étais resté inconscient deux jours de suite. Nous avions donc survécu et nous étions en train de bivouaquer dans un port de fortune, celui dontMerlinnous avait parlé. Je compris que Sire Norbert avait achevé le Cavalier à la Défense et ses derniers hommes seul mais je ne le félicitais pas car peu avare de compliment, ou peut-être était-ce simplement de la fierté mal placée. (...)
Je n'étais point le seul à être blessé et notre période de convalescence dura plusieurs semaines. Nous eûmes la chance d'avoirMerlincomme soigneur, il nous prépara un onguent fort odorant qui aida à la cicatrisation de nos plaies. (...)
Certains d'entre nous, Sire Jordan et Sire Heringdale, vinrent à lui poser des questions qui ne concernaient pas les autres mais je captais quelques brides de leur conversation et me rendît compte qu'ils avaient fait le même rêve que moi. Nous en discutâmes etMerlinnous fournît des détails. Il parla d'un village nommé Medbourne, situé au coeur de la Forêt Sauvage, une forêt ordinaire jusqu'à la mort d'Uther, mais devenue bien étrange depuis, ne laissant aucun moyen de communication avec le Comté de Tribuit et sa population. (...)
A neuf ans, il assassina son grand père de ses propres mains et fît détruire l'Eglise de Saint Hélène, la Sainte gardienne des puits.Merlinnous avoua que Gorboduc était le mal incarné et qu'il ne fallait pas avoir de pitié pour un homme de son acabit qui règnait sur des terres où le danger était grand. (...)
Lorsqu'enfin nous fûmes totalement guéris, Sire Heringdale et Sire Jordan décidèrent qu'il fallait se rendre à Medbourne, et je compris qu'ils avaient des choses à y faire bien qu'ils ne préférèrent rien dire.Merlinmît à notre disposition un écureuil pour le moins singulier qui connaissait la route vers le village perdu. (...)
Il me blessa profondément si bien que je tombais à terre inconscient tandis que mes compagnons s'engageaient à leur tour. Nous perdîmes le combat face à Gorboduc et ses lieutenants.Merlinn'avait pas menti quant aux origines de l'enfant maudit, c'était un géant fort comme un ours, et il n'eût aucun mal à briser la garde de Sire Prisor pour l'abattre. (...)Partie jouée le 22 Août 2009. L'An de Grâce 497, récit d'une année sombre qui vît la perte de grands chevaliers. Lorsque vînt la Fête de Pâques, la Comtesse Ellen, régente du Comté de Salisbury, fît réunir ses vassaux dans son humble demeure, comme le voulait la coutume, afin d'envisager l'avenir du royaume. Mon Seigneur Lige, le Duc de Silchester profita de cette époque de l'année pour me renvoyer auprès de la Dame de Salisbury avec un nouveau message et je craignais que ceci ne devînt aussi ...