Une époque formidable : la politique sous la IIIème
République dans toute sa richesse...Contient : années (4)(...) JPG - 23.9 ko Aux radicaux s'ajoute progressivement une extrême-gauche, encore embryonnaire dans lesannées80, d'inspiration prolétarienne, voire communarde. Certes les opportunistes avaient finalement accepté d'amnistier les Communards. (...)
Mais au-delà de sa contribution à la laïcisation, il faut reconnaître à Ferry le mérite d'avoir offert au pays un outil de promotion sociale sans précédent. Certes on peut critiquer l'aspect très élitiste - lesannéesde lycée qui menaient au sacro-saint baccalauréat n'étaient pas gratuites et étaient loin d'être à la portée de toutes les bourses. (...)
Et pour face à une grève qui déborde, l'Etat n'avait qu'une arme : l'infanterie, baïonnette au canon. D'une certaine façon, la création des CRS dans lesannées50 a constitué une avancée sociale ! Car la IIIème République est aussi celle qui, à Fourmie, fit tirer sur les grévistes le 1er mai 1891. (...)
Seulement, le Tigre est aussi et avant tout un homme d'ordre, et c'est parfois avec une très grande violence qu'il répond aux agitations sociales desannées1907-1908, ce qui lui a très vite valu le surnom de « premier flic de France ». Le divorce entre la gauche radicale et l'extrême-gauche est à chercher dans la liquidation de la question cléricale. (...)Ce régime, nul n'aurait parié à la chute du Second Empire qu'il serait le plus long depuis la Révolution. Il le fut, mais non sans de longues hésitations, d'interminables querelles, d'âpres combats, des compromis constants, des alliances surprenantes. La république conservatrice et la crise du 16 mai 1877 Après la capitulation, l'essentiel de la classe politique songeait à réinstaurer une monarchie. Monarchie de droit divin sur le modèle de la Restauration pour les légitimistes, monarchie constitutionnelle ...