JDR : Les rapports entre joueur et personnage. L'idée
d'un simulacresur Petit Peuple
Contient : rôlistes (4)(...) Vu de cette manière, avec ses races et ses archétypes, le jeu de rôle ne peut être qu'une activité mue par le repli sur soi. C'est là que nos ennemis ont trouvé jadis nos faiblesses. On a souvent caricaturé lesrôlistescomme des individus communautaristes et isolés. On en a fait des « repliés sur soi » ! Le rôliste serait-il devenu sa propre caricature ? (...)
Les compétences mentales et les problèmes liés. Le personnage se distingue, dans le jeu de rôle, du joueur. Tant que lesrôlisteschercheront à jouer des personnages, ils échoueront et seront frustrés. Vous ne pouvez pas plus rentrer dans l'esprit de votre voisin qu'incarner un personnage dans un jeu de rôle. (...)
C'est le fameux « problème du perroquet » (un joueur qui répète mot pour mot ce que vient de lui dire son maître de jeu), dont beaucoup derôlistesse sont moqués pendant les parties de jeu de rôle. Le joueur se sent nécessairement dépossédé de l'autorité sur son personnage. (...)
On voit donc à l'issu de cette analyse que les compétences mentales doivent être rejetées. En revanche, elles auront permis auxrôlistesde constater quelque chose : la limite entre le joueur et le personnage ne peut pas être nette. (...)La Fiction et la Réalité, deux distinctions bien commodes qui permettent de faire la différence entre ce qui existe et ce qui n'existe pas. Au début de nombreux jeux de rôles, on retrouve souvent cet avertissement : « Prenez garde à ne pas confondre Réalité et Fiction. » Je m'appelle Romaric Briand, ou « Sens », sur les forums de jeu de rôle. Dans « Sens Renaissance », mon jeu de rôle, je ne mets pas en garde mon lecteur. Ce n'est pas un oubli, c'est un choix de ma part. Comment expliquer ce choix ...