L'utilisation de la Folie et des Troubles Mentaux en
JDRContient : victime (6)(...) Tout comme on verrait assez mal Bruce Willis se poser des questions métaphysiques en plein Piège de Cristal, miné par le remord d'avoir envoyé ad patres une bonne cinquantaine de terroristes en moins de 30 minutes, soudainvictimed'un état de stress aigu. La folie est un handicap pour le PJ qui en estvictime, c'est une certitude. Une véritable marque de faiblesse du héros. Cependant, Bruce Willis ne s'est jamais cassé un bras non plus, dans Die Hard. (...)
La crédibilité de votre folie va en prendre un sacré coup... En particulier si le trouble mental touche un joueur! Selon le type de trouble mental, lavictimepeut être dans le déni le plus total (« Puisque je vous dis que ces hommes ont été envoyés pour me tuer ! (...)
5) n'est pas mal non plus, et on peut y ajouter le chapitre sur les malédictions, dont certaines modifient le comportement de lavictime. N'oubliez pas quelques troubles mentaux fréquents dans la vraie vie mais assez peu retrouvés en JDR à cause de leur côté très banal et peu spectaculaire : la dépression (« tristesse sans objet »), les états de stress aigu et post-traumatique (le fait de « revivre » en pensées un évènement particulièrement traumatisant, avec une grande angoisse) et enfin, les addictions : alcool, cannabis, médicaments, morphine, héroïne, cocaïne, crack, amphétamines... Ces dernières peuvent être potentiellement très intéressantes à jouer en JDR (comme ce vieux détective privé, ex-flic raté, qui a tendance à lever le coude un peu trop facilement...), et le livre de base de l'Appel de Cthulhu V6 décrit plutôt bien les effets de chaque substance ainsi que les symptômes de manque et les effets psychiques et physiques du sevrage... En termes de jeu, j'ai une certaine prédilection pour les « bizarreries » : des envies étranges irrépressibles, qui pour le coup sont rares dans la vraie vie, et transforment n'importe quel personnage en véritable monstre. (...)
Il pourra s'en servir sans restriction pour colorer tel ou tel PNJ, en faire un méchant tout à fait flippant, sortir une ambiance particulièrement stressante ou rendre un individu (un ennemi, voire un allié) beaucoup moins rassurant... Mais lorsque qu'il s'agit d'un PJ qui estvictimed'un trouble mental, la situation est plus complexe car on parle ici de MODIFIER LE COMPORTEMENT d'un personnage qui est sous le contrôle d'un joueur. (...)
Attention au stock de neuroleptiques! Dans certaines situations, le groupe de PJ tout entier pourra se retrouver temporairementvictimed'un épisode délirant ou hallucinatoire... Après par exemple, avoir respiré un gaz hallucinatoire, ou bien être sous l'influence d'un être surnaturel qui joue avec leurs pensées. (...)En jeu de rôles, le terme « folie » peut prendre bien des aspects et impliquer des éléments bien différents selon le type de partie et d'ambiance générale. Véritable sujet tarte à la crème, en particulier si la folie concerne un PJ, avec autant de manières de la traiter qu'il y a de MJ et de joueurs... Outre l'utilisation de la folie chez des PNJ comme élément d'ambiance, voici une réflexion et quelques techniques quand à la manière de gérer les effets sur la santé mentale des personnages favoris de ...