« Comme tu me plairais ô nuit!sans ces étoiles Dont
la lumière parle un langage connu.. »Contient : fameux (4)(...) Eléments récurrents des romans fantastiques pour le côté fantomatique de leur lumière éthérée et des descriptions urbaines de l'époque, on cite tantôt leur brillance majestueuse, tantôt les teintes blafardes qu'ils donnent aux rues les plus sinistres. Promenons nous, si vous le voulez bien, dans les ruelles sinueuses de l'histoire, à la lueur desfameux'gaslight'. De l'ombre à la lumière : Longtemps associé aux dangers des mines, le gaz d'éclairage, obtenu par distillation de la houille, a pris un certain temps avant d'intéresser les scientifiques du XVIIIe siècle. (...)
On le considérait avant tout comme un frein à l'exploitation des sous-sols de par le double danger qu'il représentait : son instabilité (lesfameux'coups de grisou' qui firent de nombreuses victimes au fond des mines de charbon) et sa toxicité (le monoxyde de carbone, inodore, incolore et mortel). (...)
Lebon, à Paris, de concevoir l'éclairage de sa demeure entièrement au gaz de charbon, mais c'est à William Murdoch, dont l'étude sur les différents gaz et leur capture lancèrent le processus, que l'on doit véritablement l'éclairage publique au gaz. La mise en service desfameuxbecs, en 1812, est une révolution à elle toute seule : Londres installe ses becs à gaz à coté du pont de Westminster qui étendent leur réseau jusque dans tout le centre grâce à la Westminster gaslight and coke company, fondée par l'anciennement allemand Frederick Winsor. (...)
Un effet de style fréquent auquel auront recours de nombreux auteurs de romans fantastiques, gothiques et même policiers comme Conan Doyle, Oscar Wilde ou Villiers de l'Isle Adam (à ce point que l'on qualifie parfois de 'Gaslight fantasy' ce genre de récits mêlant fantastique, policier et ambiance victorienne). Lefameux'Cri' de Munch ou le 'Soir dans la rue Karl Johann' montrent également ces lumières affreuses où la nuit et le jour se confondent, perdant l'homme dans ses repères les plus fondamentaux. (...)Figures emblématiques des rues du XIXe, les réverbères à gaz (ou becs de gaz) sont une composante essentielle des ambiances nocturnes des villes de la Révolution Industrielle. Éléments récurrents des romans fantastiques pour le côté fantomatique de leur lumière éthérée et des descriptions urbaines de l'époque, on cite tantôt leur brillance majestueuse, tantôt les teintes blafardes qu'ils donnent aux rues les plus sinistres. Promenons nous, si vous le voulez bien, dans les ruelles sinueuses de l ...