Le mystère de Roanoke
sur Solomon Kane au format (386 Ko)
Le mystère de l'Ile de Roanoke constitue sans doute une des plus grandes énigmes de l'Histoire américaine. Comme d'autres mystères du même style, ces événements inexpliqués ont donné lieu à toutes sortes d'hypothèses, des plus vraisemblables aux plus irrationnelles et l'histoire de la « colonie perdue » a laissé une profonde empreinte dans l'imaginaire américain - empreinte que l'on peut retrouver, par exemple, dans des romans comme Simetierre de Stephen King ou Le Rôdeur devant le Seuil de Lovecraft ...Contient : fin (6)(...) Suite à cette catastrophique initiative, les Croatoans refusèrent de partager leurs vivres avec les hommes blancs qui avaient trahi leur confiance et massacré plusieurs des leurs. L'hiver arrivant, les réserves commencèrent à s'épuiser... A lafinde l'été 1587, John White et quelques hommes purent se ré-embarquer à destination de l'Angleterre, afin d'en rapporter l'indispensable ravitaillement, laissant derrière eux une population de 116 hommes, femmes et enfants parmi lesquels se trouvaient la fille et la petite-fille de White. (...)
L'approche d'un ouragan acheva de persuader les plus altruistes qu'il était plus que temps de lever l'ancre pour l'Angleterre. A lafinde l'année 1590, White tenta en pure perte de convaincre Sir Walter Raleigh et ses associés de financer une nouvelle expédition à Roanoke, afin d'y mener des recherches plus approfondies. (...)
Les braves de la tribu Roanoac livrèrent bataille à la Tribu Sans Nom ; la plupart d'entre eux connurent unefinatroce, capturés et offerts en sacrifice au terrible Dévoreur, pour que celui-ci broie leur corps et se repaisse de leurs âmes. (...)
Les générations passèrent mais les Roanoacs n'oublièrent jamais l'existence du Dévoreur, ni la lourde responsabilité qui était désormais la leur jusqu'à lafindes temps : garder le territoire interdit, afin d'éviter que le Dévoreur ne soit délivré de sa prison sacrée. (...)
Ils cessèrent donc de partager leurs vivres avec les colons, dans l'espoir que ceux-ci finiraient par abandonner l'île, où ils étaient incapables de survivre seuls. A lafinde l'été 1587, le gouverneur et quelques hommes repartirent pour l'Angleterre, afin d'y chercher du ravitaillement. (...)
Bien sûr, tout cela peut devenir encore plus cauchemardesque si le navire des aventuriers est détruit ou les abandonne sur place... Sous sa forme la plus simple, une telle aventure peut être joué comme un épisode isolé, à lafinduquel les aventuriers survivants quittent Roanoke pour ne jamais y revenir... mais elle peut aussi servir de point de départ à une série de scénarios situés sur l'île ou dans la région voisine, centrés sur les rapports entre les aventuriers venus d'Europe et les tribus indiennes locales. (...)