Être une femme pendant la Belle-Époque
Contient : écoles(...) Les lois de Victor Duruy (1867) et plus tard de Camille Sée (1880) permettent en 1914 à environ 33 000 jeunes filles d'accèder à l'enseignement secondaire, ce qui est marginal pour un pays qui comptait en 1911 un peu plus de 39 millions d'habitants. Les femmes peuvent enfin accèder auxécolesnormales en 1879 on en comptait alors 67 pour tout le pays. Ceci dit, des voix se sont élevées lors de la promulgation de ces lois, comme en témoigne cet article du journal « Le Gaulois » : Contre l'éducation des jeunes filles. (...)Il convient tout d'abord de préciser que cet article est centré sur la situation des femmes françaises qui, même si l'on remarque quelques améliorations au cours de la période, n'est guère enviable dans bien des domaines. La plupart des femmes ont en effet une existence de soumission et de dépendance au monde masculin et sont, pour reprendre la formulation employée par Maurice Hauriou, dans une note parue dans le Recueil général de lois et des arrêts , fondé par J-B.Sirey, un « citoyen inexistant ...