Les Carnets de Yasminabad : l'oasis de Yasmina
sur Deadcrows Studios au format (20.4 Mo)
Contient : écoles (24)(...) Les wazirs de l'Al-Lakhdar Tous trois soumis à l'autorité de l'amir de l'Al-Lakhdar, Assar Ibn Mussah Abd-alHassan, et des maîtres des troisécoles, ils sont eux-mêmes issus de cesécolesd'escrime qui font la réputation militaire de Yasminabad. Jamais un wazir de l'Al-Lakhdar ne vint d'ailleurs que d'une de cesécoles, et jamais cela ne sera. * Najim Ibn Tufiq Abd-al-Tarek est un stratège né et un enfant du désert. (...)
Bien qu'elle ne prenne ses décisions importantes qu'en public, et en respectant les codes nomades, la guilde possède à Yasminabad de nombreux bâtiments, finance des ateliers, desécolesd'art, de magie et d'escrime, et est considérée par chacun comme un troisième pouvoir. La milice du souk : Placée sous l'autorité de l'Alfariqani Haïdar Ophassa surnommé « le prêtre du sabre » tant sa maîtrise de l'arme a quelque chose de sacré - la milice du souk n'a rien d'officielle, ni de légale. (...)
La médina Al-Alaeddine, ville de l'Ouest : Surnommée la ville du « juste prieur », l'Al-Alaeddine n'a pas de prince, pas d'amir, pour la gouverner. Troisécolesde magie traditionnelle saabi se partagent le pouvoir, chacune étant dirigée par un conseil des sages. (...)
Ses murs hauts et épais, ses dômes de plomb et de cuivre, le protègent des dangers de la rue comme de ceux, plus importants, du désert. Chacun des trois côtés du templerempart est administré par l'une des troisécolesde magie. Le premier côté, celui qui est tourné vers le coeur de Yasminabad enseigne, en plus de la magie, le commerce et la diplomatie. (...)
La compassion anime chaque habitant de l'Al-Alaeddine à l'encontre de la caste noble. En plus de respecter les sorciers des troisécoles, on partage et honore leur chagrin : les plus jeunes devront tuer leur aimée, les plus expérimentés en portent déjà le deuil, pour toute leur existence. (...)
Expression artistique à laquelle ils offrent les atours sinistres d'une vie passée à côtoyer les fantômes, et dont la particularité est connue de tous les esthètes de Jazîrat sous le nom de style yasminabadi. L'école des diplomates : Des troisécolesqui constituent le corps régnant de l'Al-Alaeddine, celle-ci est la plus ancienne et la plus influente. (...)
La médina Al-Lakhdar, ville de l'Est : Surnommée la ville du « chevalier bien né » l'Al-Lakhdar est gouvernée par le très aimé prince Assar Ibn Mussah Abd-al-Hassan, l'amir al-yasmina. Sous son égide, troisécolesd'escrime font la loi dans l'Al-Lakhdar, se partageant les responsabilités selon des zones et des domaines d'influence parfois mal définis, ce qui entraîne souvent des rivalités, voire des conflits entre elles. (...)
Arbitre de ces conflits, véritable Salomon cherchant toujours à maintenir l'équité, l'amir al-yasmina règne en maître sur sa médina mais doit toujours composer avec les intérêts et les humeurs de chacun de ses maîtres d'armes. Il existe bien aussi des cheikhs à Yasminabad qui ne se réclament d'aucune des troisécoleslocales, mais aucun d'entre eux, quelle que soit son influence politique, ne peut prétendre devenir un jour l'amir al-yasmina. Seuls les disciples des troisécolesle peuvent. Les dirigeants desécoles, seigneurs et maîtres d'escrime à la fois, ne sont pas considérés comme des wazirs mais comme des sénéchaux, chacun pouvant disposer des disciples de son école et en user à des fins militaires sans en référer au prince tant que les intérêts de l'oasis et de Kh'saaba ne sont pas desservis. Travaillant main dans la main avec les wazirs attachés à la politique extérieure et commerciale de la cité, les trois maîtres d'escrime sont aussi leurs supérieurs directs. Spécificité héréditaire et morbide des troisécoles, les disciples sont tous condamnés à tuer leur frère d'apprentissage et à faire sienne son arme. (...)
Les tristes princes : Il existe une caste noble à part, à Yasminabad, faite d'hommes d'escrime qui furent tous, à un moment de leur vie, condamnés à tuer leur meilleur ami, leur frère d'arme. Les tristes princes épousent la doctrine d'une des troisécolesd'escrime ayant découlé du meurtre d'Alaeddine par Lakhdar. Par le sacrifice de ce que l'homme a de plus cher, son égal, lui-même d'une certaine façon ; viennent l'accomplissement, la preuve de la noblesse d'âme, le statut de chevalier. (...)
Leur fantôme à eux a la forme d'un cimeterre. Ecole Turuq Al-Jergath : Politiquement parlant, Turuq Al-Jergath est la plus puissante des troisécolesyasminabadi. En effet, bien que née ici et entièrement basée sur la Parole des lames du regret fraternel, elle possède des représentants à la cour de Jergath-la-grande et est considérée comme l'un des cercles de chevalerie les plus influents parmi les diverses sectes et guildes ayant un poids politique dans les décisions royales. (...)
Selon les commandements du grand kahini, ils forgent de simples armes ou des objets fabuleux, destinés à la vente ou à l'usage des troupes yasminabadi. Les cyclopes sont aussi engagés envers les troisécolesde l'AlLakhdar dont ils forgent les cimeterres. Annexe 1 : Parole d'Alaeddine, les gynécides de Manat. (...)
Style : Est en permanence accompagné par le spectre de son épouse morte.. Initiation : Une grande majorité des mages des troisécolesle sont devenus par hérédité. Un fils de sorcier devient sorcier et intègre l'école de son père. Mais lesécolesouvrent tout de même leurs portes aux courageux, aux autodidactes et aux mages itinérants sansécoles. Cependant, ne devient pas sage, ni mage, qui veut : l'école est ouverte à tous, mais seulement jusqu'à un certain point. (...)
Vertu héroïque de substitut : Fidélité Note : Les Paroles 1, 4,5 et 6 sont les mêmes pour les troisécoles. Les Paroles 2 et 3 sont décrites dans le paragraphe spécifique à chaque école. Première parole : Le lien qui s'est créé entre le kahini et sa femme au terme du voyage initiatique dans les puits du désert des gouffres influe désormais sur son rapport à la magie. (...)
Statut social : Mudjahid, chevalier, cheikh plus ou moins influent selon son age, sa famille et ses hauts faits. Style : Porte en permanence deux cimeterres. Initiation : La grande majorité des cadets des troisécolessuivent tout simplement la voie ouverte par leurs ancêtres. On suit cette Parole de père en fils et on intègre son école de la même façon. (...)
Parfois, des étrangers ou des Yasminabadi, nobles ou non, faisant preuve de bravoure, sont autorisés à suivre les enseignements d'une des troisécoles. Les non membres acquièrent ainsi le statut de noblesse par les armes. Dès son entrée dans l'école, chaque enfant se voit lié par le sang, par le biais d'un rituel simple, à un autre enfant, son frère d'arme. (...)
L'un et l'autre sont mutuellement responsables de leur discipline, de leur honneur et de leur salut, jusqu'à l'épreuve fatidique. Formation : Elle peut commencer à tout age, mais c'est le plus souvent à l'enfance que lesécolessont intégrées, dès l'age de six ans. S'entâme alors une très longue période d'enseignement scolaire classique : cours d'histoire militaire et de sciences le matin, cours d'escrime et d'enseignements spécifiques à l'école l'après-midi. (...)
Vertu héroïque de substitut : Bravoure Note : Les Paroles 1, 4, 5 et 6 sont les mêmes pour les troisécoles. Les Paroles 2 et 3 sont décrites dans le paragraphe spécifique à chaque école. Première parole : Devenu chevalier au terme de son voyage dans le désert des gouffres, le disciple possède désormais le cimeterre du regret fraternel (Cf. (...)Histoire : La légende de Yasmina. En 2501, deux frères saabi, tous deux proches neveux du prophète Hassan, tombèrent amoureux de la même femme. Celle-ci était si belle qu'on la prétendait inhumaine, sans doute issue de l'amour d'un homme et d'une déesse. C'était le temps où les dieux marchaient encore sur la terre, cela paraissait possible. Yasmina, c'est ainsi qu'elle se nommait, était danseuse dans une petite oasis située dans l'un des endroits réputés pour être les plus dangereux ...