Être une femme pendant la Belle-Époque
Contient : prison(...) En revanche, l'inverse est lourdement sanctionné, puisque la peine peut aller de trois mois à deux ans deprison(article 337 du Code pénal) avec cependant quelques assouplissements après 1870. Une femme ne peut pas exercer une activité professionnelle sans l'accord du père ou de l'époux et longue est la liste de ce qu'elle ne peut effectuer sans leur accord. (...)Il convient tout d'abord de préciser que cet article est centré sur la situation des femmes françaises qui, même si l'on remarque quelques améliorations au cours de la période, n'est guère enviable dans bien des domaines. La plupart des femmes ont en effet une existence de soumission et de dépendance au monde masculin et sont, pour reprendre la formulation employée par Maurice Hauriou, dans une note parue dans le Recueil général de lois et des arrêts , fondé par J-B.Sirey, un « citoyen inexistant ...