Les Chasses du Comte Lassary
sur Le Site officiel de Maléfices au format (660 Ko)
Contient : héritiers (22)(...) - sur le fait que "les autres" ne doivent pas une seconde soupçonner votre petit arrangement préalable... Bien entendu face aux autres joueurs il devra ne rien dévoiler de l'entretien qu'il vient d'avoir avec le clerc de notaire, les autres joueurs devant être pour lui d'authentiqueshéritiers. Le conseil n°1 vous proposera deux bons moyens de mettre toutes les chances de votre côté lors de cette séquence initiale... Lenglumé demandera ainsi à chaque joueur d'accomplir durant son séjour à Fontainebleau un ou deux actes bien précis, destinés à faire croire que la maison est hantée (voir plus loin). (...)
Et voila t'y pas qu'il y a quelques semaines, l'un de nos vieux clients, le comte Lassary vient à décéder, laissant à seshéritiersune fort jolie villa située à Fontainebleau. » A. Version masculine : « Jusque là rien d'extraordinaire, la succession ne présentant pas de difficultés particulières... Oui mais voilà, depuis six mois déjà, mon notaire a une maîtresse, dont il est amoureux fou, miss Gladys des "Folies Parisiennes". (...)
C'est pour cela que la villa de Fontainebleau arrive à pic et qu'il aimerait bien s'en rendre acquéreur. Seulement, leshéritiersne sont pas des imbéciles, et ils comptent bien en tirer le meilleur prix. De son côté maître Massot, n'est pas idiot non plus et, avant-hier, il a eu une idée de génie. (...)
» Je reconnus que, bien qu'étant plutôt rationaliste, je ne pouvais m'empêcher d'éprouver de légers doutes... Après tout, nous ne connaissons rien de l'au-delà ! « Parfait ! enchaîna-t-il... Eh bien je crois que, dans le pire des cas, leshéritiersdu Comte Lassary devraient au moins éprouver les mêmes doutes que vous ! Il nous suffit de les conforter dans cette idée et de leur rendre palpable l'au-delà, de peupler la maison de Fontainebleau de spectres décharnés, d'y mijoter quelques apparitions, d'y concocter quelques phénomènes étranges dépassant l'entendement, et nous aurons la maison du comte pour une bouchée de pain. (...)
» « Et je reconnais, ajoute Lenglumé, que l'idée de mon patron est assez géniale et fort simple : il suffit de faire croire auxhéritiersque la baraque est hantée ! Pour parvenir à ses fins, mon patron a utilisé un petit tour de passe-passe juridique dont il a le secret ! (...)
Il a simplement ajouté une petite clause au testament du comte... Dans cette clause, il est dit que pour pouvoir prendre possession de la maison, leshéritiersdoivent y séjourner le temps d'un week-end. Ceux-ci étant tous des parents éloignés du comte, ne se connaissent pas... Donc rien de plus simple que de te faire passer pour l'un d'eux. (...)
Ensuite Lenglumé reprend la parole pour aller au bout de son "affaire" : « J'insiste sur le fait que, la clause stipulant que le séjour est un simple week-end, tous ces actes doivent être impérativement accomplis dans la nuit du samedi au dimanche si on veut les voir produire leur effet sur leshéritiers... En ce qui concerne les effets spéciaux, apparitions et autres phénomènes étranges, je m'en charge. (...)
Ah ! Au fait, à propos de cabinet ! Voici ta convocation, c'est bien sûr la même que celle des vraishéritiers, il te faudra l'apporter, après-demain... Ah, vraiment, c'est une chance de t'avoir rencontré aujourd'hui ! (...)
NOTE POUR LE MENEUR DE JEU : Pour la petite histoire, l'auteur de ces lignes tient à préciser que ce tombeau existe vraiment et que cette anecdote est authentique... Seul le nom du comte, par respect pour sa mémoire, a été changé ; de plus, le "vrai" comte était marié et avait deshéritiers, un fils et une fille (qui du reste attaquèrent le testament et demandèrent « au nom du respect dû aux sépultures » que ces volontés ne fussent pas exécutées ! (...)
Avec la complicité de son clerc, monsieur Lenglumé, à qui il promit une forte somme, il inventa une histoire d'héritiersà qui on devait, grâce à une supercherie, racheter la demeure à bas prix. En réalité, les personnes contactées devaient, à leur insu, accomplir le rituel de désenvoûtement, qui permettrait ensuite au notaire de prendre possession des lieux en toute quiétude... Cela coûterait certes un peu d'argent, mais maître Massot ne voulait en aucun cas prendre le risque d'affronter, et encore moins de pratiquer la magie noire. (...)
Je vais vous demander de vous présenter et de me préciser votre degré de parenté avec le défunt, aux fins de vérification d'identité... » Si certains n'ont pas le sens de l'à-propos et mettent trois minute à pondre un mensonge , ils vont se faire repérer par les autreshéritiers, n'en doutez pas... Cela prépare déjà la suite ! Chacun ayant répondu à maître Massot, alors seulement commencera la rituelle séance d'ouverture du testament : le notaire exhibe une grande enveloppe, qu'il ouvre, et dont il extrait une liasse de documents manuscrits. (...)
« Si c'est le cas , ajoute-t-il, vous acceptez de fait de renoncer à votre part d'héritage...» Gageons qu'aucun deshéritiersne se désistera ! Ils devront donc s'y rendre le soir même, en fin d'après-midi. « Mon clerc Lucien Lenglumé, ici présent, vous y attendra à partir de six heures. (...)
NOTE POUR LE MENEUR DE JEU : Je ne vois pas un joueur se précipiter maintenant pour l'ouvrir, devant ceux qu'il croit être "leshéritiers"... Cependant, si cela se passait, c'est à l'intérieur de cette écritoire que se trouve le double de la lettre par laquelle le notaire Massot et le comte de Lassary ont fait leur arrangement selon lequel Massot s'engage à laisser au comte la jouissance de la maison jusqu'à sa mort. (...)
On trouvera également dans la bibliothèque de nombreux ouvrages se rapportant à la chasse, ce qui ne devrait plus étonner leshéritiers... Aussi bien des ouvrages "sérieux" et "techniques" que des livres de légendes ou de récits de chasse plus classiques. (...)
) pour la bibliothèque... Après ceci, ou dès leur arrivée, ils pourront se préoccuper de leurs chambres. Lenglumé placera les "héritiers" dans les chambres en tenant compte du "tableau de gestion", afin d'éviter les "impairs"... Il peut d'ailleurs ne pas leur laisser le choix, soi-disant pour « que les gogos n'en aient que plus peur », les phénomènes bizarres que lui doit faire étant prévus dans telle ou telle chambre (à dire à chacun séparément, évidemment ! (...)
A ce sujet Lenglumé, conformément aux dires du notaire, ne verra aucun inconvénient à ce que l'on puise largement dans les provisions du comte si les "héritiers" s'en montrent d'accord. Après visite, il s'avère que la cave est fort bien garnie, tant en conserves-maisons qu'en vins fins. Et cela ne nuira pas auxhéritiers... puisqu'ils sont là ! On comprendra ici que le comte aimait la bonne chère, sa cave est particulièrement bien fournie et de nombreux placards dans l'office et dans la cuisine regorgent de conserves "faites maison" pâtés de lièvre, terrines de sanglier ou de chevreuil, confit de volaille, salmis de faisans, civets de sanglier, etc. (...)
A vous de gérer tout cela le mieux possible grâce à la feuille récapitulative... Curieuse nuit donc que cette nuit-là, d'autant plus que chaque fois que l'un des personnages aura rempli sa mission, à son insu, un phénomène inattendu va se produire, soit immédiatement, soit avec un léger temps de retard. Note importante, pour chacun des 'héritiers' : a/ accomplir les rites magiques demandés par Lenglumé, constitue un événement de force 1 : jet/SPI avec Confrontation. (...)
Très certainement aussi ils vont se demander si, après tout, les autres personnes qui se trouvent sur les lieux sont bien leshéritiersdu comte et si l'histoire que leur a racontée Lenglumé n'a pas simplement servi de prétexte pour les attirer en cet endroit. (...)
Alors, c'est pas vous ? » La réaction des personnages à ce moment est souvent de penser d'abord qu'un deshéritiersa eu la même idée que Massot et qu'il veut faire peur aux autres pour garder la maison pour lui seul... Il soupçonne alors tel ou telle, selon ce qui s'est passé... Ensuite viennent le soupçon plus général, les interrogations fondamentales... C'est souvent là qu'ils pensent "machination plus tordue" de la part du notaire. (...)
POST-SCRIPTUM EN FORME DE PETIT EPILOGUE MORAL : (racontée par Lucien Mathieu, grand maléficieux belge, une anecdote arrivée lors d'une de ses parties...) Un des fauxhéritiers, tous devenus "légitimes" propriétaires du pavillon de chasse après "accord spontané" avec Massot, a assez vite trouvé que la co-propriété, outre qu'elle pouvait devenir pesante, divisait le gâteau en cinq parts, alors que "quelques petits coups de pouce au destin" suffiraient à faire de lui l'unique propriétaire du pavillon du comte Lassary... Malhonnête un jour, malhonnête toujours ! (...)
... » Ce sont les derniers mots qu'entendit jamais le personnage, bien que la mort, comme toujours avec le poison, ait mis fort longtemps à le prendre... Un deshéritiers, un des quatre assassinés, étudiant en médecine, avait bien avant la fin du scénario signalé au Meneur de jeu que, « par précaution, on ne sait jamais », il empoisonnait la bouteille de whisky du bar du salon ! (...)« Quand un homme désire tuer un tigre. Il appelle cela sport ; quand un tigre désire le tuer, il appelle cela férocité. » George Bernard Shaw - Maximes pour Révolutionnaires . PETIT PRÉAMBULE EN FORME DE MISE EN GARDE. Tout joueur de jeu de rôle est un honnête homme doublé d'un gentleman, c'est bien connu. Son esprit est vif, il a la repartie facile, le regard acéré et peu de détails échappent à son esprit, tant ses qualités d'observation et de déduction sont grandes. C'est pour cela ...