Glissement progressif vers Maléfices
Maléfices est un jeu d'une grande richesse, servi par des règles simples et efficaces. Ces dernières le rendent particulièrement recommandable aux débutants, mais aborder l'univers des jeux de rôle n'est pas toujours une chose facile. Pour cette raison, nous avons demandé à une joueuse (une fois n'est pas coutume !) de nous raconter son parcours initiatique, dans l'espoir d'aider un peu les néophytes à exploiter rapidement toutes les possibilités de l'univers magique de la IIIème République. ...Contient : aventure (3)(...) ) et je me retrouvais au Palais Royal à Paris, où je devais être admise au Club Pythagore et faire la connaissance du Professeur Adolphe Badoin, d'Ernestine Pion, blanchisseuse, du Rabbin Seymour Beckman et d'Agathe Marlet, avocate, mes compagnons d'aventure. Rassurez-vous, je n'ai pas l'intention de vous raconter en détail le déroulement de la partie, ni de celles qui suivirent, car il y en eut d'autres, beaucoup d'autres ! (...)
Par contre, ce que je voudrais vous décrire, c'est cette ambiance particulière qui se crée durant toute une partie de Maléfices . Atmosphère... Cette sorte de mélange subtil de mystère et d'aventure; cette déformation imperceptible du réel qui fait que parfois l'objet le plus banal change brutalement et prend un aspect menaçant ; ces personnages issus du quotidien (les joueurs eux-mêmes incarnent des personnages de ce genre) qui, sous des apparences anodines - concierge, artisan, médecin etc. (...)
Et il ne se trompe d'ailleurs pas, car ce qu'il ne sait pas c'est que le meneur de jeu a tiré comme cinquième carte « La Lune Noire » qui symbolise l'attraction luciférienne de la connaissance interdite et qu'un personnage placé sous ce signe est naturellement attiré par les forces magiques. Cela devait se vérifier par la suite puisqu'au cours d'uneaventure, Giuseppe Mordagne devait passer un pacte avec le Diable, ce qui lui procura des avantages immédiats mais l'obligea à rendre certains services au Prince des Ténèbres, ce dont il se serait bien passé ! (...)