Constantinople
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Contient : aspect (3)(...) Toutes ces grandes rues, soigneusement pavées, étaient bordées de vastes portiques à un ou deux étages, les 'emoloi, qui donnaient à la capitale sonaspectle plus caractéristique, et servaient à la fois de souks, d'abris contre la pluie, de salles de réunion et de refuges nocturnes pour les vagabonds. (...)
Il s'ensuivit une nouvelle querelle où Ignace et ses zélotes obtinrent l'appui du pape Nicolas Ier. Telle est l'origine du schisme de Photius, qui prit bientôt l'aspectd'une lutte entre les deux principaux patriarcats catholiques, et qui, opposant deux conceptions différentes de l'organisation de l'Eglise, annonçait le schisme du XIe siècle. (...)
L'accent était mis de plus en plus sur les contrastes de clair-obscur entre la surface et les parties surcreusées au trépan (acanthe appelée théodosienne), dont les exemples les plus connus, au milieu et au troisième quart du Ve siècle, sont à Saint-Jean-Stoudios de Constantinople, à l'Acheiropoietos de Thessalonique et au martyrium de Léonidès au Léchaion, port de Corinthe. Ces valeurs s'accentuent au VIe siècle, au moment où apparaît un répertoire ornemental d'aspectorientalisant, bien mis en évidence par la découverte de l'église de Saint-Polyeucte construite en 524-527 par Julia Anicia, parent de Justinien. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...