Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : assaut (4)(...) Il périt assassiné à Syracuse où il résidait depuis cinq ans (668). Les Arabes : C'est sous son fils Constantin IV qu'eut lieu le premier grandassautdes Arabes contre Constantinople. Le siège, mené à la fois par terre et par mer, dura quatre ans (674-678) et se termina par la défaite complète de l'assaillant, grâce au feu grégeois qui fait ici son apparition dans l'histoire. (...)
Après lui, Anastase II et Théodose III, tous deux fonctionnaires civils, mais portés au trône et renversés successivement par une armée versatile, employèrent leurs courtes années de règne à préparer la capitale en vue d'un secondassautdes Arabes. Un dernier soulèvement donna en 717 le pouvoir au stratège du thème des Anatoliques, Léon. (...)
Romain Lécapène avait confié au meilleur général grec, Jean Courcouas, la direction des opérations en Arménie et en Mésopotamie; elles aboutirent à la reprise de Mélitène et à la capture de la fameuse image miraculeuse du Christ conservée à Edesse. Quant aux relations avec les Russes, elles devinrent satisfaisantes, lorsque l'assautmanqué de 941 contre Constantinople leur eut démontré qu'il était plus avantageux de commercer avec l'Empire que d'essayer de piller sa capitale. (...)
A l'ouest, c'est le royaume serbe en pleine expansion; à l'est, un adversaire beaucoup plus dangereux que l'Etat seldjoukide va entrer vers 1300 en contact avec les Grecs: la tribu des Osmanlis. Or, Byzance ne peut plus tenir ces deux fronts à la fois. Michel VIII, pour soutenir l'assautde l'Occident, a dû laisser presque sans défense l'ancien domaine asiatique des souverains de Nicée. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...