Constantinople
sur Eric Christ au format (889 Ko)
Contient : colonnes (7)(...) Les citernes, couvertes ou non, étaient extrêmement nombreuses et sont en grande partie conservées: la plus connue est celle de Philoxène, dite Bin-bir-direk («mille et unecolonnes», en réalité 224), dont la contenance dépasse 40 000 mètres cubes. Le monument civil le plus populaire, l'Hippodrome, n'était pas proprement byzantin: il datait de Septime Sévère, mais les empereurs chrétiens l'avaient magnifiquement orné avec les dépouilles de l'Egypte, de Delphes et de Rome. (...)
Sont encore bâties des basiliques à coupole, dont Nicée et Myra fournissent de bons prototypes et qui comprennent un carré central (aux angles, de gros piliers d'angle; entre eux, sur trois côtés, deuxcolonnes) ceinturé sur trois côtés par les deux nefs et le narthex: l'église de la Pammakaristos (XIVe s. (...)
Mais apparaît un nouveau plan, pour la première fois attesté en 880, lorsque Basile Ier (867-886) fait édifier dans son palais la Nea, surmontée de cinq coupoles, celui de la croix grecque inscrite. Il peut être simple lorsque les supports se réduisent à quatre éléments:colonnes(Saint-Sauveur in Chora [Karye Camii], première église des Comnènes, env. 1077-1081, et Saint-Jean in Trullo [Ahmed Pa? (...)
En Asie Mineure, un assez grand nombre de monuments se dressent encore, indépendamment même des églises rupestres de Cappadoce, dont certaines - les églises àcolonnes- atteignent un degré remarquable de monumentalité. Citons les églises de Bithynie (Triglye, Sige, Kur? (...)
Le bas-relief connaît aussi un certain développement, surtout à la fin du IVe et au début du Ve siècle:colonneshistoriées de Théodose (379-395) et d'Arcadius (395-408), qui imitent la colonne Trajane; base de l'obélisque de Théodose où est représentée la famille impériale. Des sarcophages en marbre, sarcophages àcolonnesou à décor symbolique, étaient destinés à une clientèle riche, constantinopolitaine ou étrangère (exportations vers Ravenne) tandis que des devants de sarcophage reproduisaient, en calcaire, cette sculpture pour une clientèle moins fortunée. (...)
) : Après un siècle et demi de moindre expansion, où la rareté des documents datés rend délicate l'analyse des caractéristiques, la sculpture architecturale se développe à nouveau, abondamment parfois, dans la plupart des régions de l'Empire. La nature de la production a d'ailleurs évolué. Moins decolonneset de chapiteaux: ceux-ci, de type corbeille le plus souvent (à la Vierge des Chaudronniers [Panayia Chalkêon] de Thessalonique, env. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...