Constantinople
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Contient : phase (4)(...) Equilibre politique et crise religieuse : Avec l'avènement d'Anastase Ier (491) commence une secondephaseque l'on peut clore à la mort de Justinien (565) et où l'on voit l'Empire retrouver son équilibre politique sans parvenir à surmonter la crise religieuse. (...)
Les troubles qui suivirent ce pronunciamento , et auxquels Phocas ne sut répondre que par un régime de terreur, favorisèrent l'invasion des Perses par la Cappadoce, des Slaves et des Avars par le Danube. En 610, à la fin de sa troisième et dernièrephase, l'Empire romain d'Orient, encore solide intérieurement, semblait devoir être bientôt écrasé sous la double pression de l'Asie et de l'Europe barbare. (...)
Le rétablissement du culte des images, en 843, et une situation politique restaurée favorisent un nouvel essor de l'activité monumentale et artistique sous les empereurs macédoniens (867-1056): la « renaissance macédonienne ». Cet essor atteint son apogée au XIe siècle et dans la première moitié du XIIe,phasepeut-être la plus accomplie, la plus raffinée de l'art de Byzance, tandis que, dans la seconde partie du XIIe siècle, des innovations capitales se produisent, qui portent en germe les transformations ultérieures. (...)
L'élégance du dessin et le raffinement des couleurs s'y allient à l'expression d'une spiritualité profonde (Miracle de saint Michel à Chonae et Echelle céleste de Jean Climaque, au Sinaï). La dernièrephase, plus maniériste, de la peinture à l'époque des Comnènes est également représentée par un chef-d'oeuvre: L'Annonciation du Sinaï, remarquable par sa technique raffinée, l'élégance des figures et leur richesse émotionnelle. (...)Les Byzantins usaient ordinairement, pour désigner la capitale de leur Empire, de trois termes qui correspondent à son origine, à son rôle dans la vie politique, à sa suprématie économique et culturelle: ils l'appelaient soit la «ville de Constantin » (Kynstantinoupoliv), soit la «nouvelle Rome », soit la «reine des villes» (ou simplement la «reine», c basiliv). De fait, aucune nation peut-être n'a donné plus d'importance à sa capitale, et cette particularité explique bien des traits remarquables ...