La boxe française
Contient : défense (3)(...) Excepté que c'est tout le contraire. » Alexandre Dumas C'est au début du XIXème siècle qu'apparaît la savate, redoutable méthode dedéfensequi permet à un individu entraîné de faire face à la violence urbaine qui sévit à Paris. Ce nouveau style dedéfense, basé sur le coup de pied, convient très bien en effet aux rues tortueuses et sombres de la capitale. D'ailleurs, pendant un certain temps, on peut même dire que deux types de techniques vont se développer en parallèle en France : la savate dans le nord, le chausson dans le Sud. (...)
Il a alors l'idée d'allier la boxe anglaise à la savate pour profiter des avantages de l'une de l'autre, formant ce que l'on appelle, dès lors, la boxe française. Si à l'origine les méthodes d'attaque et dedéfense, enseignées par les maîtres de la savate, se composent de tous les coups utilisables en combat de rue - percussions de la tête, des mains, des poings, des avant-bras, des coudes, des genoux, des jambes et des pieds auxquelles venaient s'ajouter des techniques de saisies, de clés, de ramassements, de passements de jambes ou d'enfourchements, complétées d'immobilisations et de projections - la boxe française devient alors un « noble art », attirant dans ces salles d'entraînement des célébrités comme Théophile Gautier, Alexandre Dumas ou bien Eugène Sue, qui déclare alors : « Un homme instruit en boxe française se défend des pieds et des mains, et frappe avec les quatre membres comme avec quatre fléaux. (...)« Notre boxe, c'est exactement la même chose que la boxe anglaise. Excepté que c'est tout le contraire. » Alexandre Dumas C'est au début du XIXème siècle qu'apparaît la savate, redoutable méthode de défense qui permet à un individu entraîné de faire face à la violence urbaine qui sévit à Paris. Ce nouveau style de défense, basé sur le coup de pied, convient très bien en effet aux rues tortueuses et sombres de la capitale. D'ailleurs, pendant un certain temps, on peut même dire que deux types ...