Berthe Morisot
Contient : dîner(...) Guichard, pressentant chez les deux soeurs un don certain pour la peinture, leur déclare : « C'est maintenant Corot qu'il vous faut ». En 1862, elles rejoignent l'atelier du célèbre paysagiste à Ville-d'Avray, le vieux maître venantdînertous les mardis chez les Morisot. En 1863, il les recommande à son disciple Oudinot. Celui-ci accueille les deux soeurs dans les environs d'Auvers. (...)N'en déplaise aux misogynes et autres phallocrates de tous bords, la peinture, à cette époque déjà , n'est plus l'apanage des hommes. En cette période de grand renouveau artistique, certaines femmes ont choisi le pinceau pour s'exprimer, et elles sont évidemment loin d'être maladroites. À force de persévérance, les années passant, elles imposent même leur vision, leurs thèmes et leur créativité, fréquentant des maîtres et exposant, au même titre que leurs homologues masculins, dans des salons. ...