Sarah de Lindt
sur Eric Christ au format (160 Ko)
Contient : dieu (69)(...) Versée dans l'occultisme, Sarah eut une interprétation de cette petite fille en opposition au chaos informe et démoniaque de Killian dont elle avait été le témoin. La Gnose, ce système de judaïsme mélangé à a philosophie grecque, pose une question: siDieuexiste, alors pourquoi y a-t-il le Mal. Cela signifie qu'il y a deux dieux (dont on trouve la trace dans l'Ancien Testament): unDieumauvais (celui des Juifs et des Chrétiens) et unDieubon, étranger au monde, lointain et inaccessible qui n'a pas d'intérêt pour ce monde. Avoir la Gnose c'est avoir la connaissance deDieu, de la pureté au-delà du mur fini des illusions de ce monde où se vautre la mal. Ce que nous sommes, d'où nous venons et où nous allons, ce par quoi nous sommes sauvés, quelle est notre naissance et notre renaissance, tout cela vient de la perfection ultime et bienheureuse de l'existence pure autour, en et à travers le vraiDieu. Simon le Magicien (qui était la syzygie, l'opposition parfaite et le couple complémentaire tel lumière/ombre, jour/nuit, soleil/lune, ciel/terre et vie/mort, de Saint Pierre) est né à Alexandrie. Philosophe itinérant en Palestine et Phénicie (où il exécute des tours de magie), il proclame la grande puissance deDieu. Pour lui, le feu est la puissance originelle de tout en tant que feu céleste. Il équivaut l'univers à un arbre gigantesque dont les fruits serait l'âme humaine. (...)
Ces principes dépendent d'une septième puissance: Celui que s'est tenu, se tient, se tiendra debout, leDieuétranger qui eut pour première initiative de produire une Grande Pensée, Ennoia, la Mère de Tous. En s'unissant avec Ennoia,Dieucréa le monde et les anges. Puis ils se disputèrent et Ennoia descendit sur le monde pour y mettre de l'ordre. (...)
Mais les anges, qui s'étaient épris d'elle, la firent prisonnière de son corps de femme. Alors l'esprit deDieudécida de descendre pour venir la chercher. Il s'incarna en Simon, Kurios puis Iavhé et la trouva réincarnée dans une prostituée du Lunapar de Tyr sous le nom d'Hélène qui causa la guerre de Troie. (...)
Nous vivons dans un monde impur d'illusions crée par le Mal qui veut nous y retenir prisonniers. Pourtant nos êtres sont issus de ce monde pur de l'Hypercosmos où règne le vraiDieu. Alors, pour Sarah, Ennoia est la petite fille qu'elle a en elle et que, finalement, tout le monde a en soi (sauf que les hommes ont un principe masculin correspondant àDieu). Aussi, il faut chercher à recréer l'union entre toutes choses afin de dépasser les limitations imposées ici bas. (...)
Pour Sarah, tout être, procédant de ces sphères subtiles de perfection divine, est doté des six principes. Elle ne sait pas si les deux autres principes (Dieuet Ennoia, masculin et féminin) ont touché également les hommes et les femmes. (A en croire les histoires des autres 'mages' sur les Purs, non. (...)
[Note du joueur: bon, OK, on frôle l'inceste et l'homosexualité, mais après tout, tout cela est spirituel et magique, non?] Quant au principe masculin, l'union est plus conflictuelle (on l'a vu avec Ennoia etDieu). Aussi, de son feu ardent naissent des formes plus passionnées de création. Il est donc aisé de comprendre les foci de Sarah: lien empathique, union, concentration, méditation, tantra. (...)
La plus haute forme d'union étant un lien psychique crée et produit par l'acte d'amour physique, qui reproduit l'union pure, la recherche de réunion entreDieuet Ennoia et qui permet de retrouver l'Hypercosmos. Le tout sur une musique des Doors. L'orgasme (qu'il soit physique, spirituel, fruit de l'amour, de l'empathie ou de la méditation) est le moment où le divin pénètre l'esprit humain, où le septième principe s'unit aux six autres et les transcende pour accéder à l'Hypercosmos et ainsi permet d'en insuffler l'essence sur Terre. (...)
Ennoia, c'était elle, mais c'était elle qui avait grandi avec sa soeur, et qui avait cessé de grandir parce que sa soeur n'était plus là. Ennoia lui dit: 'Un être, que l'on appelleraDieu, a laissé des ombres de vérité au profond du coeur de chacun de nous, et il s'agit seulement de les faire réaffleurer et resplendir à la lumière de la sapience, de même qu'on libère de son écorce la pulpe d'un fruit. (...)
Les êtres créés sont capables de haïr, de tuer, de faire souffrir leurs propres semblables. Tu ne croiras pas qu'unDieujuste ait pu vouer ses enfants à cette misère? - Mais ce sont les hommes injustes qui font ces choses-là, etDieules punit en sauvant les bons. - Mais alors, pourquoi ceDieunous aurait crées, pour ensuite nous exposer au risque de la damnation? - Mais parce que le bien suprême est la liberté de faire le bien ou le mal et, pour donner ce bien à ses enfants,Dieudoit accepter que certains d'entre nous en fassent un mauvais usage. - Pourquoi dis-tu que la liberté est un bien? (...)
- Non, car si je cherchais à tourner tout à fait la tête je me casserais le cou, si je restais sous l'eau, cela m'empêcherait de respirer.Dieum'a créée avec ces contraintes pour empêcher que je me fasse du mal. - Et alors tu dis qu'il t'a ôté certaines libertés pour ton bien, n'est-ce pas? (...)
- Et alors pourquoi t'a-t-il donné la liberté de choisir entre le bien et le mal, de sorte que tu risques ensuite de souffrir les châtiments éternels. -Dieunous a donné la liberté en pensant que nous la puissions bien utiliser. Mais il y a eu la rébellion des anges, qui a introduit le mal dans le monde, et c'est le serpent qui a tenté Eve, si bien qu'à présent nous souffrons tous du péché originel. Ce n'est pas la faute deDieu. - Et qui a créé les anges rebelles et le serpent? -Dieu, certainement, mais avant qu'ils ne se fussent rebellés ils étaient bons ainsi que lui les avait faits. - Alors, le mal, ce n'est pas eux qui l'ont créé? - Non, eux ils l'ont commis, mais il existait avant, comme possibilité de se rebeller àDieu. - Donc le mal, c'estDieuqui l'a créé? - Ennoia, tu es subtile, sensible, perspicace, tu sais mener une disputatio bien mieux que moi, mais ne me dis pas ces choses-là du bonDieu. Il ne peut vouloir le mal! - Bien que sûr que non, unDieuqui veut le mal serait le contraire deDieu. - Et alors? - Et alorsDieu, le mal il l'a trouvé à ses côtés, sans le vouloir, comme la part obscure de lui-même. - MaisDieuest l'être suprêmement parfait! - Certes, Sarah,Dieuest tout ce qui peut exister de plus parfait, mais si tu savais quelle peine être parfait! A présent, Sarah, je te dis qui estDieu, ou ce qu'il n'est pas.' Elle n'avait vraiment peur de rien. Elle dit: 'Dieuest l'Unique, et il est tellement parfait qu'il n'est semblable à aucune des choses qui sont et à aucune des choses que ne sont pas; tu ne peux pas le décrire en usant de ton intelligence humaine, comme s'il était quelqu'un qui se met en colère si tu es méchant ou qui s'occupe de toi par bonté, quelqu'un qui aurait bouche, oreilles, visage, ailes ou qui serait esprit, père ou fils, pas même de soi-même. De l'Unique, tu ne peux dire qu'il est ou qu'il n'est pas, il embrasse tout mais il n'est rien; tu peux le nommer simplement à travers la dissemblance, parce qu'il est inutile de l'appeler Bonté, Beauté, Sapience, Amabilité, Puissance, Justice, ce serait la même chose que de le dire Ours, Panthère, Serpent, Dragon ou Griffon car, quoi que tu en dises, cela ne l'exprimera jamais.Dieun'est ni corps, n'est pas figure, n'est pas forme, n'a pas de quantité, qualité, poids ou légèreté, il ne voit, n'entend, ne connaît désordre et perturbation, il n'est pas âme, intelligence, imagination, opinion, pensée, parole, nombre, ordre, grandeur, il n'est pas égalité et il n'est pas inégalité, il n'est pas temps et il n'est pas éternité, il est une volonté sans but; essaie de comprendre, Sarah,Dieuest une lampe sans flamme, une flamme sans feu, un feu sans chaleur, une lumière sombre, un grondement silencieux, un éclair aveugle, une brume très lumineuse, un rayon de sa propre ténèbre, un cercle en expansion qui se contracte sur son centre, une multiplicité solitaire, il est. il est? (...)
' Le visage d'Ennoia reprit sa pâleur rosée: 'Mais alors l'Unique, à cause de sa perfection, tend, généreux de soi-même, à se répandre, à s'étendre en des sphères toujours plus amples de sa propre plénitude, il est comme une chandelle victime de la lumière qu'elle diffuse, plus elle éclaire et plus elle se dissout. Voilà,Dieuse liquéfie dans les ombres de soi-même, il devient une foule de divinités messagères, Eons qui ont beaucoup de sa puissance, mais en une forme déjà plus faible. (...)
La chaleur du feu est très forte où le feu naît, et il se fait toujours plus faible à mesure que la flamme devient fumée. Ainsi en va-t-il deDieu. A mesure qu'il se propage loin de son propre centre obscur, il perd quelque chose de vigueur, et il en perd de plus en plus jusqu'à devenir matière visqueuse et sourde, comme la cire sans forme en quoi se défait la chandelle. (...)
L'Unique ne voudrait pas s'exhaler si loin de soi, mais il ne peut résister à cette dissolution jusqu'à la multiplicité et au désordre. - Et tonDieune parvient pas à dissoudre le mal qui. qui se forme autour de lui? - Oh si, il pourrait. Continuellement l'Unique cherche à résorber cette sorte de souffle qui peut devenir poison, et pendant soixante-dix fois sept milliers d'années il a réussi continuellement à faire rentrer dans le néant ses déchets. La vie deDieuétait une respiration réglée, il soufflait sans effort. Comme ça, écoute.' Elle aspirait l'air aux vibrations de ses délicates narines, puis elle exhalait son haleine par la bouche. (...)
'Un jour, pourtant, il n'a pas réussi à contrôler une de ses puissances intermédiaires, que nous appelons, nous, le Démiurge, et qui est peut-être Sabaoth ou Ildabaoth, le fauxDieudes chrétiens. Cette imitation deDieu, par erreur, par orgueil, par sottise a crée le temps, là où avant il y avait la seule éternité. Le temps est une éternité qui balbutie, tu comprends. (...)
Le Démiurge était comme un enfant, qui gâche la boue pour imiter la beauté d'une licorne, et il en sort quelque chose qui ressemble à un rat! - Par conséquent le monde est une maladie deDieu? - Si tu es parfait, tu ne peux pas t'exhaler, si tu t'exhales, tu vas mal. Et puis essaie de comprendre queDieu, dans sa plénitude, est aussi le lieu, ou le non-lieu, où les opposés se confondent, non? - Les opposés? (...)
C'est nous qui, devant les opposés, croyons, selon notre caprice, selon notre passion, que l'un d'eux serait le bien et l'autre le mal. Or, enDieu, les opposés s'ordonnent et trouvent une réciproque harmonie. Mais quandDieucommence à s'exhaler, il n'arrive plus à contrôler l'harmonie des opposés, et ceux-ci se brisent et luttent l'un contre l'autre. le Démiurge a perdu le contrôle des opposés, et il a crée un monde où silence et fracas, le oui et le non, un bien contre un bien combattent entre eux. (...)
'Tu parles de l'erreur de la création, Ennoia, et du mal, mais comme si cela ne te touchait pas, et tu vis dans ce bois comme si tout était aussi beau que toi. - Mais si le mal nous vient deDieu, il y aura néanmoins quelque chose de bien même dans le mal. Ecoute-moi, parce que tu es une femme, et que les hommes ne sont pas habitués à penser de la bonne manière tout ce qui est. (...)
- Tu vois que tu peux devenir sage, Sarah. S'il n'y avait pas ces ramures, nous ne pourrions rester assis à parler deDieu, s'il n'y avait pas le bois, nous ne nous serions jamais rencontrés, et cela aurait peut-être été le plus grand des maux. (...)
Tout ce qui nous entoure est habité par des dieux, les plantes, les graines, les fleurs, les racines, les sources, chacun d'eux, tout en souffrant d'être une mauvaise imitation de la pensée deDieu, ne voudrait rien d'autre que se réunir à lui. Nous devons retrouver l'harmonie entre les opposés, nous devons aider les dieux, nous devons raviver ces étincelles, ces souvenirs de l'Unique qui gisent encore ensevelis dans notre esprit et dans les choses mêmes. (...)
La première fois (qui était donc leur deuxième rencontre), Ennoia lui expliqua comment faire pour raviver l'étincelle divine en toute chose, car par sympathie elles renvoyaient à quelque chose de plus parfait qu'elles, pas directement àDieu, mais à ses émanations les moins exténuées. Elle la conduisit en un point vers le lac où poussaient des tournesols, alors que sur les eaux s'étalaient des fleurs de lotus. (...)
Mais cela ne se passe pas seulement avec les fleurs, cela se passe avec les pierres et avec les animaux. Chacun d'eux est habité par undieumineur qui cherche à se réunir, à travers des dieux plus puissants, à l'origine commune. Tu peux apprendre un art qui te permettra d'agir sur les dieux majeurs et rétablir le lien perdu. (...)
Tu apprendra à devenir une messagère entre ce qui est en haut et ce qui est en bas, tu prouvera que le courant en quoiDieus'exhale peut être remonté, de peu, mais tu montera à la nature que c'est possible. Le devoir suprême n'est cependant pas de réunir un tournesol avec le soleil, c'est de nous réunir nous-mêmes avec l'origine. (...)
Tu avancera d'un pas en cultivant sagesse, force, tempérance et justice, et enfin tu arrivera à acquérir les vertus purificatrices: tu essaiera de séparer l'âme du corps, tu apprendra à évoquer les dieux - non pas à parler des dieux, comme il en allait pour les autres philosophes, mais à agir sur eux, faisant tomber la pluie par l'entremise d'une sphère magique, plaçant des amulettes contre les tremblements de terre, expérimentant les pouvoirs divinatoires des trépieds, animant les statues pour obtenir des oracles, convoquant Asclépios pour qu'il guérisse les malades. Mais attention, en opérant de la sorte tu devras toujours éviter d'être possédée par undieu, parce que, en ce cas-là, tu te décomposera et t'agitera, et donc tu t'éloignera deDieu. Il faudra que tu apprennes à faire cela dans le calme le plus absolu.' Ennoia prit la main de Sarah, qui la tenait immobile afin que ne cessât cette sensation de tiédeur. (...)
ur des vertus, tel qui, entré dans le sein du temple, laisserait derrière soi les statues des dieux, et sa vision ne serait plus d'images mais deDieumême. Nous ne devrons plus évoquer des puissances intermédiaires: les surmontant nous en aurons vaincu le défaut, en cette retraite, en ce lieu inaccessible et saint, nous serons parvenus au-delà de la lignée des dieux et des hiérarchies des Eons, tout cela sera désormais en nous comme souvenir de quelque chose que nous avons guéri de son mal d'être. (...)
Et ce sera à ce moment-là que, une fois remonté le courant du fleuve, et montré non seulement à nous-mêmes, mais aussi aux dieux et àDieu, que le courant peut être remonté, nous aurons guéri le monde, tué le mal, fait mourir la mort, nous aurons dénoué le n?ud où s'étaient embrouillés les doigts du Démiurge. Nous, Sarah, nous sommes destinés à guérirDieu, c'est à nous qu'a été confiée sa rédemption: nous ferons revenir, à travers notre extase, la création entière dans le coeur même de l'Unique. (...)
Nous donnerons à l'Unique la force d'émettre cette grande respiration qui lui permette de réabsorber en soi le mal qu'il a expiré.' Elle parlait comme une enfant qu'elle semblait être avec les accents d'undieuqu'elle était. Un fragment pur deDieu, des Purs. Sarah écoutait, comprenant que cette petite fille qui lui parlait d'ascension vers l'Unique était plus ancienne que le monde, et plus jeune et plus naïve qu'elle. Elle était ce qu'elle-même n'était plus et à elles deux elles formaient un tout indissociable. (...)
Alors, en montrant qu'à partir de la multiplicité du monde qui souffre on peut revenir à l'Unique, nous aurons redonné àDieula paix et la confiance, la force pour se recomposer dans son propre centre, l'énergie pour reprendre le rythme de son propre souffle. (...)
Sarah se réveilla, elle était émue, sa peau avait tiédi, ses mains tremblaient, sa voix était emplie de tristesse, et elle lui semblait qu'elle implorait Sarah de croire elle aussi à cette révélation. Sarah atteint le plaisir absolu. Elle entendit la voix d'Ennoia: 'Toi aussi tu es habitée par undieu.' Le plaisir passa, laissant Sarah tremblante et encore éperdue, regardant le plafond fissuré de son appartement du Bronx alors que l'autre dormait à côté d'elle. (...)
Bref, Sarah est persuadée que grâce à cette étincelle du divin qu'elle a en elle (Ennoia), elle peut remonter le cours de la création et ainsi arriver vers des stades de plus en plus pur du divin. Toutefois, Sarah pense que tout mage est destiné à se prendre pour undieuet à développer une arrogance par rapport au commun des mortels. D'ailleurs, si Sarah a une Résonance entropique, c'est parce qu'elle ne supporte pas l'idée de ce qu'elle-même est en train de devenir. (...)
Et comme pour confirmer cela, son coeur fait un bond dans sa poitrine quand une petite fille, cheveux et yeux noisettes, apparaît à côté d'Hélène. Elle vient vers moi. Oh! mondieu, c'est moi. Sarah tombe à genoux, épuisée, comme coupée de ses forces. 'Oh! mondieu. Sarah.' murmure-t-elle en pleurant, les larmes coulant librement sur ses joues. La petite fille approche, s'arrête devant Sarah et lui prend la tête dans ses petites mains froides sur ses joues brûlantes. (...)
Emma rigole en m'éclaboussant dans la salle de bain et il fait beau dehors au mois de juin quand l'école est finie le soir on retrouve Papa et ses amis et ils vont sur la terrasse devant le lac et ils bavardent et Emma et moi on s'allonge dans l'herbe et on regarde les nuages et on rit parce qu'on dit des bêtises; Oh! monDieucomme nous sommes heureuses ensembles et on ne se quittera jamais et tu aurais pu être là ce soir avec moi tu aurais dix-sept ans oh. mondieupourquoi tu n'es pas là mon amour pourquoi. 'tu le sais pourquoi voyons parce qu'elle t'a abandonnée parce que tu es une incapable une pleurnicharde. (...)
Elle est emplie d'empathie et d'amour, mais c'est une fille des rues: tu la fais chier, elle te le fait comprendre et tu regrettes d'être né quand elle t'incendie en mélangeant anglais, espagnol et latin. On n'a pas beaucoup d'argent à Tentes City comme les clodos l'appellent. Mais on. la foi (enDieu, en l'Amour, en quoi que ce soit...) et des aides de Trinity Church, alors le vieil immeuble qui sert d'infirmerie, l'allée où il. (...)
Encore une qui s'était fait endoctriner. Pourquoi faudrait-il rester vierge pour être plus proche deDieu. La jouissance est divine et ce sont des machos de première qui craignaient les femmes qui les ont obligés à voir leur sexe comme un péché. (...)
Je le haïssais déjà, d'auntant plus qu'il ne semblait pas être un charlantan, mais un type spéciale, ce quelque chose de nouveau en moi me le disait. Alors, il prononça chaque mot avec tout le pouvoir qu'il pouvait rassembler dans ses paroles, etDieusavait qu'il en avait: 'Je peux t'aider si tu veux, mais le prix sera haut'. Sarah resserra son manteau autour de son cou pour garder le froid à distance. (...)
En même temps, se dit-elle, si j'ai la capacité de pouvoir changer la réalité grâce à un ange qui est en moi et qui vient deDieu, l'existence de vampires est possible. Il n'empêche, tout ça devient trop fou... 'C'est d'accord,' dit Peter en premier. (...)Héritière de l'empire Lindt & Sprügli, Sarah a grandi dans une ambiance de conformisme rigide. Belle, intelligente, on lui destinait tout - la tête de l'entreprise, les honneurs, l'attention - sauf une chose, l'amour. Sarah reporta tout le sien vers sa petite soeur, Emma, qu'elle adorait et qui lui ressemblait tant. Le 25 décembre 1992, à 23h34, il neigeait quand la limousine noire où était la famille De Lindt dérapa sur la neige du pont et bascula par dessus la rampe de sécurité, plongeant dans ...