Sarah de Lindt
sur Eric Christ au format (160 Ko)
Contient : victimes (3)(...) Jeunesse égarée qui se retrouvait dans ces lieux à l'écart de la société. Une société malade de l'intérieur, songea Sarah, qui laisse mourir ceux qui en sont lesvictimes.Victimesde ces 'technocrates.' Cela faisait deux mois que Sarah avait quitté Greenwich pour le Bronx et elle avait pu voir la réalité des choses dans les cloaques de la misère, dur rejet et de la maladie. Devant ce spectacle de corps malades, d'esprits brisés, elle avait souffert avec eux, sorte de résonance entre son 'âme' et la souffrance extérieure, lien puissant entre elle et le reste de la réalité, de cette réalité. (...)
Qu'ils aillent se faire foutre! 'Libérez la Réalité,' serait le mot d'ordre de Sarah. Alors elle aidait ceux qui étaient lesvictimes, les démunis à s'éveiller à cela. Mais pour cela il fallait d'abord les soutenir et leur permettre de survivre, tout simplement. (...)Héritière de l'empire Lindt & Sprügli, Sarah a grandi dans une ambiance de conformisme rigide. Belle, intelligente, on lui destinait tout - la tête de l'entreprise, les honneurs, l'attention - sauf une chose, l'amour. Sarah reporta tout le sien vers sa petite soeur, Emma, qu'elle adorait et qui lui ressemblait tant. Le 25 décembre 1992, à 23h34, il neigeait quand la limousine noire où était la famille De Lindt dérapa sur la neige du pont et bascula par dessus la rampe de sécurité, plongeant dans ...